mardi 29 décembre 2015

Une nouvelle maison en 2016 ?

Parmis nos différents projets pour 2016, l'un des plus intéressants est celui d'acheter une maison ! Je ne suis toujours pas forcément convaincu que ce soit une meilleure option que la location (à moins de payer cash sans emprunt), mais puisque les maisons sur Sacramento prennent 15% de valeur par an ces temps-ci, c'est peut-être le bon moment d'investir...

Nous visitons celle-ci demain soir !

Le problème ici, c'est qu'il y a tellement d'information et d'options disponibles qu'on peut vite s'y perdre... Par exemple, on veut éviter les zones inondables, s'éloigner des risques de tremblement de terre et si possible éviter autres tornades et feux de forêt :

Sacramento est la deuxième plus grande zone inondable des USA après la Nouvelle Orléans. En bleu, toutes les zones à éviter : La probabilité de se retrouver avec 2 mètres d'eau dans sa maison y est quand même de 99% sur un emprunt de 30 ans...

L'autre critère ultra important pour les gens ici, c'est les écoles, qui sont toutes notées et classées. Vivre dans une zone où les écoles sont excellentes fait monter le prix des logements d'environ 100 000$... 

J'avoue que dans un pays où les diplomes servent aussi peu, et où Steve Jobs peut dire devant des milliers d'étudiants que la meilleure décision de sa vie fut d'arrêter de perdre du temps sur les bancs de l'université de Stanford, j'ai du mal à comprendre... Je dois être trop non-conformiste, j'imagine.

Tiens, une école notée 2/10. ça doit vraiment être mauvais !

Récemment, quelques maisons ont commencé à pousser pas loin de chez nous... Alors nous sommes allés y jeter un oeil, avant de visiter deux maisons témoin, et en creusant un peu, nous avons réalisé que faire batir sa maison coûte souvent moins cher que d'acheter de l'ancien !

Une maison toute belle toute neuve, pourquoi pas ?

Pourquoi le neuf coûterait-il plus cher que l'ancien ? Tout simplement parce que le délai de livraison d'une telle maison (clés en mains, soit dit en passant, on peut même choisir jusqu'aux cadres à accrocher aux murs !) est de 4 à 6 mois, ce qui est beaucoup trop long pour le consommateur moyen qui veut tout, tout de suite, a fortiori ici où tout fonctionne de la sorte.

Du coup, la patience... paie ! Car ces constructeurs vendent les mêmes maisons "prêtes à emménager" de 20 à 40 000 dollars de plus. Vu que notre contrat de location court pendant encore 7 mois, le timing est parfait pour nous, si nous décidons de batir dans les deux à trois mois qui viennent.

Cette maison est dans le style "French", comme vous vous en doutiez, car cela saute aux yeux, n'est-ce pas ?

Du coup, les 25, 26 et 27 décembre, nous avons visité plusieurs lotissements et leurs maisons témoins, histoire de voir où nous pourrions faire construire.

Le seul hic pour le moment, c'est que la plupart de ces nouvelles maisons n'ont quasiment aucun terrain, et sont  souvent collées les unes aux autres, avec juste 2-3 mètres de séparation sur les côtés et à l'arrière (c'est ce que j'appelle "collé" aux US - je sais que la définition européenne serait différente)

Le problème des maisons témoin, c'est qu'ils prennent les meilleurs matériaux et aménagent le tout de façon ultra pro, donc c'est magnifique et ça donne encore plus envie !

Rien n'est encore décidé, mais une fois que l'on a visité ces maisons toutes neuves, il semble difficile de faire marche arrière. D'autant plus que le coût serait forcément inférieur ou égal à celui d'une maison "ancienne" (beaucoup de logements ont moins de 10-15 ans dans le secteur de Sacramento, donc "ancien" est un terme difficile à utiliser).

Et puis il reste à obtenir le financement, sur lequel on travaille depuis quelques temps déjà, mais dont j'ai accéléré le processus ces derniers jours.

Si vous voulez voir un bon exemple de maisons à construire avec toutes les options de configuration, jetez un oeil par ici.






dimanche 27 décembre 2015

Sur la route 49 de Sonora à Moke Hill

Après Chinese Camp et Jamestown puis Columbia, notre petit week-end de décembre sur la route de la ruée vers l'or s'est poursuivi de Sonora, où nous avons dormi et assisté à la parade de Noël, jusqu'à Mokelumne Hill plus au nord.

Couleurs d'automne à Sonora

Sonora n'a que 5000 habitants, mais ses restaurants étaient pleins à craquer le soir de la parade de Noël, ce qui nous a obligé à pas mal tourner avant d'en trouver un, chose ultra rare aux US !

Le lendemain matin, nous découvrons l'architecture Mexicaine par endroits, car la ville fut fondée par des mexicains qui lui donnèrent le nom de leur état d'origine :

Grand hotel à l'architecture mexicaine

Puis nous prenons la route pour Angels Camp, notre étape suivante :

Ah, la 49, une bien jolie route à parcourir !

Difficile de ne pas immédiatement savoir quelle est la spécialité d'Angels Camp, car le "walk of fame" façon étoiles d'Hollywood dans la rue principale est unique en son genre :

1937 - Record du monde - Emmet Dalton - saut de 13 pieds 5 pouces, soient 4,08 mètres !

Angels Camp célèbre donc les crapeaux sauteurs avec une compétition annuelle ! Et chaque crapeau vainqueur voit sa plaque installée comme celle ci-dessus. Le plus fort dans tout ça, c'est que Mark Twain, que tout le monde connait, a vu sa carrière lancée par "The Celebrated Jumping Frog of Calaveras County", un roman qui se déroule à Angels Camp :

Peinture sur l'hotel où se déroule le roman de Mark Twain

En dehors des crapeaux, cette rue principale est typique de l'époque, avec cette architecture du Far West que l'on adore, et bien entendu... des boutiques où l'on peut acheter son matériel de chercheur d'or !


Notre parcours du jour finit à Mokelumne Hill, où il ne reste vraiment qu'un bloc de bâtiments de l'époque glorieuse de la ruée vers l'or, mais ce dernier n'en est pas moins parfait pour la photographie :

Le forgeron vendait des outils... et des poires. Pourquoi pas ?

Cette antiquité trône magnifiquement entre deux ruines...

Et voilà pour cette belle petite escapade de deux jours le long de la route 49. Plein de villes historiques et typiques à voir, c'était un beau petit week-end comme on les aime :

mercredi 23 décembre 2015

2015 sur la route, et 2016 ?

Alors que nous arrivons à la fin de l'année 2015, j'ai pensé qu'un petit bilan de nos différents voyages de l'année serait intéressant à partager. En préparant cet article, j'ai réalisé tout le chemin parcouru (au sens propre comme au sens figuré !) pour en arriver là !

 
En vert, les états visités en 2015, en bleu, ceux visités avant 2015, en rouge, ceux qui manquent encore à l'appel

Si on exclut l'Alaska et Hawaïi, nous avons donc visité tous les états de la côte Ouest cette année ! Le plus épatant est que nous l'avons fait en un seul road-trip, sans prendre l'avion, et c'était au mois de juillet lorsque nous sommes allés à Portland, pour un total de 2600 kilomètres, ce qui est est au final assez "normal" pour un road-trip US.

Qui dit voyage, dit hôtel, et aux USA qui dit hôtel dit piscine... C'est la seule à laquelle nous avons goûté, mais elle était trop tentante !

A quoi bon déménager de neuf fuseaux horaires si c'est pour reproduire le style de vie auto-boulot-dodo que l'on avait auparavant ? Notre objectif cette année était donc de voyager pendant au moins six semaines.

Pourquoi six  semaines ? D'une part pour casser le stéréotype qu'aux US, les gens ne font que travailler et qu'il est mal vu de prendre des congés, d'autre part parce que six est plus grand que cinq, comme les cinq semaines de congés payés habituelles en France.

L'objectif était atteint dès le mois d'Août, avec pas moins de 32 nuits d'hôtel, soit plus d'un mois passé intégralement en dehors de nos bases... Et nous renouvellerons l'expérience en  2016 !

Sur ces 32 nuits, nous avons profité une seule fois de la piscine, c'était à Palm Springs en avril durant ce road-trip en Californie du Sud.

Lassen Peak et sa réflexion

L'avantage de la Californie, c'est qu'il y a beaucoup de choses à voir dans un seul et même état. L'inconvénient, c'est que c'est très grand, et que la moindre sortie peut demander plusieurs heures de route. Yosemite ? C'est "à côté", on y va en moins de trois heures !

Du coup, une carte d'exploration des différents comtés de Californie est intéressante à partager :

 
En vert, les comtés visités en 2015, en bleu le seul comté visité avant 2015, en rouge ceux qu'il reste à explorer

J'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'on en aie traversé autant ! Les deux tâches rouges en dehors de la côte sont miraculeuses, car pour diverses raisons nous avons contourné ces comtés lors de chacune de nos allées et venues...

Les comtés d'Orange et de San Diego passeront au vert l'été prochain, tout comme certains de la côte nord-californienne.

Le comté d'Inyo où se trouve la vallée de de la mort, qui est un lieu aussi magnifique qu'unique, est difficile d'accès car à 8 heures de route de la maison, ou vol vers Las Vegas puis 2-3 heures de route... On songeait aller y passer le nouvel an, mais on n'a pas encore de plan... Il reste donc bleu pour le moment.

On les use, ces belles routes de Californie !

Pour 2016, nous avons un seul vrai grand projet de road-trip, et pas n'importe lequel, puisque ce sera probablement le plus fou que l'on puisse imaginer faire :

Voilà qui devrait permettre de peindre quelques états de plus en vert !

On ne sait pas encore vraiment quand faire ce voyage, ni comment (probablement en camping car - plus facile pour les siestes des petits, et probablement plus économique aussi), car il faut tenir compte du climat aux différents endroits du parcours. Par exemple, nous voulons passer par Yellowstone, où la neige est présente pendant une bonne partie de l'année, ce qui restreint nos options.

Ce que l'on sait en revanche, c'est qu'il faudra compter un mois de voyage pour pouvoir bien visiter en route, et qu'avoir un mois complet de disponible, c'est plus facile lorsque les enfants ne vont pas encore à l'école. D'où l'idée de tenter le coup en 2016...

Et comme vous pouvez le voir, ma carte s'appelle "Traversée USA (Nord)", car il existe un autre projet "Traversée USA (Sud)"... pour plus tard. Il faut croire que j'ai vraiment peur que l'on s'ennuie un jour !

samedi 19 décembre 2015

Columbia, California

Après notre petit tour à Chinese Camp et Jamestown, nous avons poursuivi notre petit road-trip à Columbia, une ville semi-fantôme devenue parc historique d'état de Californie tout comme Bodie, ce qui veut dire qu'elle est préservée et animée comme il se doit.

Coin de rue à Columbia

Autant vous le dire tout de suite : Columbia est une super petite ville à visiter absolument ! Si il n'y avait qu'une ville de la ruée vers l'or à visiter, ce serait celle-ci, car c'est vraiment très joli et bien préservé. Bodie est plus spectaculaire mais beaucoup plus isolée et au climat moins acceuillant.

Ah, les couleurs et la douceur de l'automne Californien...

On a tout de même découvert 87 millions de dollars d'or à Columbia ! Le plus surprenant, c'est que contrairement à bien d'autres endroits où l'or se trouve dans les rivières ou en creusant des mines, à Columbia il était extrait dans d'énormes rochers à même le sol. On peut voir le travail des mineurs dans un de ces champs de rochers curieusement érodés par la main de l'homme :

Les rochers qui renferm(ai)ent des veines d'or...

Le vrai plus lorsque l'on visite Columbia, c'est les nombreuses animations historiques pour petits et grands. Le forgeron travaille le fer pour créer des clous et des fers à cheval, des dames font des démonstrations de jeux d'époque pour les enfants, et bien évidemment on peut aussi faire un tour en diligence avec un cowboy du coin :

Adeline et Thomas devant la diligence

On fait de grosses bulles de savon avec deux bâtons et une cordelette... Thomas a adoré !

Il y a également une jolie petite école à visiter, perchée sur une colline :

L'école de Columbia

Le bonnet d'âne est là pour les cancres !

Puis on redescend dans ces petites rues historiques, croisant au passage de jolies maisons toujours habitées. D'autres batisses sont en revanche complètement abandonnées :


Le midi, nous mangeons dans un saloon comme à chaque visite de ces petites villes. Celui-ci était moins intéressant que ceux de Virginia City ou de Tombstone, mais cette impression de voyager dans le temps est toujours aussi sympathique :

Un des saloons de Columbia, toujours ouverts pour les visiteurs !

Pour vous donner une petite idée de l'atmosphère de Columbia, j'ai tourné cette vidéo avec un cowboy qui jouait de la musique dans la rue. Il ne manque plus qu'un colt, des éperons, une étoile de shériff et on s'y croirait :


On peut aussi visiter la prison, dans les faits il y en a même deux à Columbia :

Qui veut aller faire un tour en prison ?

Voilà pour ce petit tour de Columbia, où nous retournerons certainement ! En attendant, vous pouvez voir mes 36 photos de cette journée ci-dessous :


mercredi 16 décembre 2015

[TV] The Profit

Aujourd'hui, je démarre une nouvelle rubrique qui devrait plaire à pas mal de monde puisqu'il s'agit de parler de la TV US, enfin surtout des bonnes choses qu'on peut y trouver, et qui n'arrivent que trop rarement sur les écrans européens. Pour débuter cette série, j'ai choisi "The Profit", qui est la seule émission de télé-réalité que je regarde, c'est vous dire !

"Saving the American Dream, one small business at a time"

Le concept de l'émission est assez simple : Marcus Lemonis, entrepreneur en série, est l'incarnation même du rêve Américain. Né au Liban, puis adopté par des parents Grecs vivant en Floride, il trempe dans le domaine de l'entreprise dès son plus jeune âge, jusqu'à créer son propre empire : La chaine de magasins Camping World, qui a fait de lui un multi-millionaire.

A chaque épisode de The Profit, Marcus rend visite à un petit business, bien souvent familial mais en difficulté, et décide si oui ou non il va les aider à redresser la barre :


Durant la première partie de l'émission, il découvre l'état de l'entreprise, pose des questions, analyse les chiffres. C'est aussi l'occasion pour nous spectateurs de découvrir comment fonctionnent des dizaines de sociétés différentes, et c'est très intéressant, car Marcus passe de vendeurs automobiles à des fabricants de bonbons, des magasins de vêtements ou des artisans fabriquant des instruments de musique, sans oublier de nombreux restaurants...

La fameuse poignée de mains qui fait office de contrat (avec un gros chèque dans l'autre main)

Une fois que Marcus a suffisament analysé l'entreprise, il soumet en général une offre aux propriétaires autour d'une table, et rédige un chèque de plusieurs centaines de milliers (voire millions) de dollars sous leurs yeux. En échange, il prend des parts dans l'entreprise (de 20 à 50%) et demande à être "au contrôle à 100%" durant la période de reprise en main.

La négotiation se solde généralement par une poignée de mains, sans contrat écrit, mais sous l'oeil des caméras ! C'est là que les choses sérieuses commencent.

La fameuse règle des trois P chère à Marcus : Personnel, Processus et Produit sont les clés du succès

Une fois Marcus à 100% en charge de la société, ses idées de changement pour améliorer les trois P sont toujours spectaculaires et rarement du goût de tout le monde. Quelques exemples :
  • Virer le gérant actuel qui hurle sur tout le monde pour le remplacer par l'employée méritante qui fait 95% du travail 
  • Arrêter toutes les lignes de produits qui ne marchent pas pour se concentrer sur ce que l'entreprise fait de mieux
  • Fermer 3 des 4 salons de beauté d'une société et complètement rénover le seul salon restant
  • Donner le pouvoir au fils dans une entreprise familiale où père et grand-père veulent tout contrôler
  • Demander au gérant de se séparer de son bateau et de sa BMW pour ne pas licencier d'employés

Certains redressements sont spectaculaires, et de petits commerces locaux sont déjà devenus des enseignes nationales sous la houlette de Marcus. Il y a beaucoup à apprendre de ces émissions, mais le plus surprenant c'est que 90% du temps ce ne sont que des problèmes d'égo ou des querelles de famille qui font étouffer l'entreprise.

Des problèmes humains donc, mais rarement d'ordre financier, ce qui est parfait pour la télé-réalité, n'est-ce pas ? Des larmes, des insultes et des conflits = de l'audience !

D'ailleurs, Marcus ne s'engage pas systématiquement : Durant les deux premières saisons, seules 50% des entreprises ont effectivement bénéficié de son apport. Dans les autres cas, soit ce dernier n'a même pas fait d'offre, soit il a essayé de mettre les dirigeants en période d'essai sans succès.

Je me souviens d'un exemple où un couple de gérants a continué de gérer sa boite ensemble malgré... leur divorce ! Imaginez la catastrophe... Marcus a proposé de les aider si l'un ou l'autre quittait le navire, ce qu'ils ont refusé. C'est donc lui qui est parti !

"Mec, tes tambours sont top, mais t'être séparé de ton associé qui les concevait n'est pas la meilleure idée que tu aies eu..."

Il y a aussi eu quelques escrocs qui ont pris le chèque de Marcus juste avant de mettre la clé sous la porte et de disparaitre avec son argent aussitôt ses talons tournés. Il faut savoir qu'il n'est pas payé pour faire l'émission et que c'est son propre argent qui est investi dans ces petites entreprises : Il ne veut donc pas prendre de risques inutiles pour faire le show.

Si l'émission vous intéresse, vous pouvez regarder quelques épisodes en ligne par ici. En tous cas, les idées de marcus m'ont inspiré plus d'une fois pour le compte d'Interstate 21, donc je ne loupe plus un seul épisode !

dimanche 13 décembre 2015

Lumières de Noël à Sacramento

Ce week-end, nous avons fait deux petites sorties pour montrer les lumières de Noël à Clara et Thomas. Tout d'abord au vieux Sacarmento où se déroule plusieurs fois par semaine le théatre des lumières, un spectacle son et lumières d'une bonne demie-heure :

Le sapin et les lumières de K Street au vieux Sacramento

Le spectacle est toujours aussi sympa, presque un peu trop pour les deux petits qui étaient en larmes au bout de deux minutes... La faute au bruit et aux effets spéciaux (fumée, neige artificielle), mais surtout à Jack Frost que Thomas n'aime pas vraiment :

Jack Frost vient de congeler tout un immeuble avec son sceptre givré, pas cool !

Pour vous donner un petit apercu plus vivant, voici la idéo officielle du Theatre of Ligths, une tradition annuelle au vieux Sacramento :


Au final, le moment le plus intéressant pour Thomas était le passage sur les 10 voies du Freeway à pied au retour, car il pouvait voir les camions et voitures filer sous nos pieds... Les enfants sont imprévisibles !

C'est haut en couleurs !

Ce soir, deuxième manche avec cette fois-ci un petit tour dans le quartier pour voir les décorations des maisons. Si certaines rues n'ont absolument aucune décoration, d'autres sont de véritables théatres des lumières à elles seules, avec des voisins qui vont même jusqu'à tirer des guirlandes lumineuses d'une maison à l'autre par dessus la rue :

Cette rue est assez lumineuse !

Là, c'est bon, je crois qu'il n'y a plus de place pour ajouter quoique ce soit, même la voiture a un Hello Kitty sur son toit :

Il y a du monde dans ce jardin...


Il ne manque en fait que la neige pour que le spectacle soit complet. A Sacramento, ce serait un événement historique (la dernière neige remonte à plus de 30 ans), mais il a beaucoup neigé sur la Sierra Nevada ces dernières semaines, et c'est mon bonheur du matin que de voir les sommets enneigés à 150 kms de là sur la route.

Le Saint Bernard géant est sympa !

Une maison US, ça fait de la surface à décorer !

Si vous voulez voie toutes nos photos du Theater of Lights et de notre petite sortie dans le quartier, c'est en diaporama ci-dessous :

mercredi 9 décembre 2015

Chinese Camp et Jamestown

Le lendemain de Thanksgiving, nous avons pris la route en direction de Chinese Camp, une ville à 80% abandonnée se situant pas très loin du parc national de Yosemite. Notre plan était en effet de remonter la route 49 (ainsi nommée en raison de la ruée vers l'or de 1849) à partir de Chinese Camp pour visiter plusieurs villes de cette folle époque de l'histoire du Far West :

Maison abandonnée à Chinese Camp

Le nom Chinese Camp vient du fait que plus de 5000 Chinois y vivaient lors de la ruée vers l'or. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'une centaine d'habitants. En Californie, nous avons aussi un French Camp, un Angels Camp et même un Happy Camp, des noms issus des pemiers campements établis sur place par les prospecteurs.

Pourquoi visiter Chinese Camp, me direz-vous ? J'avais lu à différents endroits que la ville serait effectivement "fantôme" au point que les photos prises autour de l'église feraient apparaitre des fantômes lors du développement. Il fallait donc essayer :

Alors, des fantômes sur cette photo ?

L'accès à l'église est fermé car cette dernière menace de s'écrouler. Sa porte entrouverte qui bouge avec les courants d'air est finalement l'aspect le plus fantomatique du lieu !

Pour le reste, Chinese Camp est toute petite et ce qui me surprend le plus, c'est que des gens y vivent toujours, au milieu de maisons en ruines :



Nous prenons ensuite la route pour Jamestown, la fameuse 49 qui suit donc la "Mother Lode", filon aurifère majeur de Californie (elle passe donc aussi à Auburn, Grass Valley ou encore Placerville). 

Le long de la 49 entre Chinese Camp et Jamestown

Arrivés à Jamestown, mon attention est tout de suite captée par cette boutique mystérieuse :

Une boutique pour chercheurs d'or !

On y trouve tout le matériel du parfait prospecteur, ainsi que des tours organisés pour orpailler en famille ou entre amis. J'avoue avoir pris un prospectus, car en 2016, c'est décidé, nous essaierons de trouver de l'or en Californie !

Petite rue de Jamestown

Jamestown s'articule autour d'un petit centre-ville typique de ces boom-towns de la ruée vers l'or, sauf que la ville est loin d'être à l'abandon. Elle a même un parc appelé Railtown 1897 où l'on peut admirer vieilles locomotives et autres équipements ferroviaires d'époque :


Malheureusement, le parc était fermé lors de notre passage, nous avons donc juste pris quelques photos mais il sera intéressant d'y retourner pour une plus ample visite. Nous avons appris que ce parc existe grâce à Hollywood, qui finance l'entretien des locomotives et des voies ferrées locales utilisées dans de nombreux westerns. Voilà qui me fera regarder ces films différemment à l'avenir :

Des wagons aux abords de Railtown 1879

Après ces petites visites, nous rejoignons Sonora où l'effervescence est à son comble. En effet, 10 minutes après notre arrivée à l'hôtel, la route passant juste devant sera fermée pendant près d'une heure et demie pour une grande parade de Noël, pour la plus grande joie de Thomas :


On ne s'ennuie donc jamais en Californie ! Parfois on rentre d'une sortie et on tombe sur un meeting aérien, d'autres fois c'est la grande parade de Noël avec la police, les pompiers et un caddie de supermarché géant !

Pour finir, toutes mes photos de cette bien belle journée en diaporama ci-dessous, comme d'habitude :


samedi 5 décembre 2015

Texas Roadhouse, un restaurant typiquement US !

Aujourd'hui, je voudrais vous présenter un restaurant qui est probablement mon préféré, bien que probablement pas le plus diététique de tous : Texas Roadhouse ! C'est donc la sixième enseigne de ma série sur les restaurants US.

Toutes les Texas Roadhouse ont la même architecture, et le drapeau Texan fièrement éclairé !

Qu'est-ce qui distingue Texas Roadhouse des autres restaurants ? Tout d'abord, un succès phénoménal : Nous n'avons encore jamais mangé dans une roadhouse sans faire la queue au moins un quart d'heure (et encore, ce jour là on avait choisi d'y aller à 17h30 justement pour ne pas faire la queue...). Une fois, on nous a même annoncé une heure et demie d'attente, ce qui nous a poussé à l'abandon !

Le seau de cacahuètes... J'imagine que c'est mon péché mignon !

Pendant l'attente, on peut néanmoins se gaver de cacahuètes stockées dans de gros tonneaux en bois. Il y a toujours une grande salle d'attente avec des bancs en bois, bien que toujours trop petite au final.

Une fois à table, on a aussi un ou deux seaux remplis de cacahuètes ! C'est gratuit et ça fait tout le folklore des roadhouses, où les déchets de cacahuètes peuvent être jetés par terre sans aucun problème... Une tradition Texane peut-être ?

La déco fait souvent la part belle aux équipes sportives du coin, l'atmosphère est généralement assez bruyante et les serveurs font régulièrement de petites danses "country" pour amuser la galerie.

Mais la vraie raison pour laquelle j'adore ce restaurant, au delà des cacahuètes, c'est que tout ce qu'on y mange est super bon. Les ribs "fall-off-the-bone" à la sauce Texas Barbecue sont une tuerie, je n'ai encore jamais vu d'équivalent nulle part ailleurs ! Peut-être parce que Texas Roadhouse est la seule enseigne à se plier aux 48 heures de cuisson nécessaires pour arriver à un tel résultat :

Ribs, Pulled Pork, Onion Rings, frites et maïs (notez le pain brillant dans la corbeille au milieu), c'est dur pour moi de résister...

Les menus sont calorifiques au possible, et il n'est pas rare que la serveuse propose d'ajouter une couche de fromage et de Bacon avec vos frites ! Evidemment, ce n'est pas le repas à faire tous les jours, mais les Texas Roadhouse ne se trouvent pas à tous les coins de rue non plus... Il n'y en a que 5 ou 6 dans un rayon de 200 kms autour de chez nous :

L'Est semble totalement conquis, mais c'est trompeur car il n'y a qu'un seul restaurant à New York City par exemple

Voilà donc pour ce restaurant unique en son genre dont le succès n'est pas usurpé. J'avoue que j'essaie parfois de planifier nos itinéraires pour passer vers une roadhouse autour des heures de repas, mais Adeline ne marche que rarement dans la combine donc... nous restons raisonnables !

Si vous avez l'occasion d'essayer, n'hésitez pas et surtout soyez patients ou allez y manger très tôt !


mercredi 2 décembre 2015

Novembre en photos

Et voici l'avant dernier résumé mensuel de mon projet 365 ! Cette année, je m'étais donné pour objectif de prendre une photo chaque jour puis de la publier sur le web, avec pour but d'améliorer ma photographie. On touche au but puisqu'il reste moins de 30 jours à tenir la cadence. Déjà 336 étapes de franchies !

Sur la route de Point Reyes, l'océan Pacifique au loin...

Novembre a probablement été l'un des mois les plus difficiles pour la poursuite de ce projet photographique. Nombre de photos de ce mois-ci ont été prises la nuit, la journée ayant été trop remplie pour que je puisse sortir avec mon appareil photo :

San Francisco depuis Twin Peaks, belle réussite !

Je me suis permis quelques petites entorses au projet tout au long de l'année, c'est à dire que certaines photos ont en fait été prises le même jour et m'ont permis d'alimenter deux ou trois jours de suite du projet.

En effet, quand une journée était trop chargée et que je n'avais pas vraiment de photo intéressante ce jour-là (voire aucune photo de prise !), plutôt que de ne rien publier, j'ai préféré développer et publier une photo de la veille qui méritait d'être mise en avant :

Sans entorse à la "règle", je n'aurais posté qu'une seule de ces 3 images précédentes, toutes prises durant la même journée

Trouver l'inspiration n'est pas toujours facile. Ce soir-là, je sortais de réunion vers 20h30 et passe à côté d'un hôtel où les palmiers étaient éclairés par des spots rouges. Je me gare donc aussitôt et sort l'appareil photo. Quelques nuages passant par là ont aidé à faire une prise de vue encore plus réussie :

Original, non ?

L'automne et ses superbes couleurs ont été une belle source de photos ce mois-ci, comme avec ce tapis de feuilles recouvrant toute la surface du sol :

C'est l'automne ici ! Et toutes les feuilles ne sont pas encore tombées...

Et puis il y a eu les villes fantômes et de la ruée vers l'or parcourues lors de notre petite escapade de cette fin de mois (très bientôt sur le blog, promis !). La météo était parfaite pour renforcer l'atmosphère d'abandon / solitude des lieux :

Eolienne à Chinese Camp

Cette photo bien inspirée me plait beaucoup, c'était à Mokelumne Hill dans une rue presque fantôme :

Pourquoi la rouille, la casse et l'ancien font de jolies photos, je vous le demande ?

Il ne manque donc plus que ma photo de Clara / Thomas du mois. Et c'est en voyant la petite tête de Clara à travers l'un des coeurs creusés sur le côté de son lit en bois que l'idée m'est venue. Je savais que si Clara collaborait ne serait-ce qu'une seconde, c'était gagné, et vu qu'elle a été adorable comme toujours, en quelques secondes à peine le tour était joué :

Je te vois Papa !

Et voilà tout pour novembre, qui aura aussi été le mois où j'aurai vendu ma photographie pour la première fois, avec le projet concrétisé de calendrier "Merveilles naturelles de Californie" !

Les commandes sont passées, la livraison aura donc lieu dans les prochaines semaines pour les gentils acquéreurs. Merci pour votre soutien et rendez-vous le mois prochain pour le dernier bilan en images !