mercredi 10 mai 2017

Wandering in Istanbul

Mon récent voyage en Afrique du Sud m'a amené à ajouter un second pays à ma liste, à savoir la Turquie puisque j'avais une escale à Istanbul à l'aller (6 heures de transit) comme au retour (8 heures de transit). J'en ai donc profité pour visiter cette ville qui m'était complètement inconnue.

La tour Galata au loin

Je dois avouer que cette escale ne me rassurait pas particulièrement : Trump venait de pondre son idée de bannir les voyageurs en provenance de certains pays musulmans, notre carte verte n'était pas encore approuvée, et la Turquie est frontalière avec la Syrie... Bref, il aurait suffit qu'un attentat se passe en Turquie à cette période (et il y en a eu 5 en 2016 dont un... à l'aéroport !) et j'y serais resté bloqué !

Voilà ce que j'ai vu d'Istanbul durant ma première escale !

A l'aller, les quelques 16 heures de vol et 10 heures de décalage horaire depuis la Californie m'ont complètement détruit. Je suis donc resté à l'aéroport à observer un sac à dos abandonné que les policiers et le personnel de l'aéroport ont laissé en place pendant une bonne heure, et à juste titre car il n'a pas fini par exploser.

Je dormais debout et n'ai donc même pas essayé de quitter l'aéroport, d'autant plus qu'il pleuvait.

Dans les rues d'Istanbul

Au retour, j'ai en revanche profité de quelque chose de plutôt sympa : Turkish Airlines propose une visite gratuite d'Istanbul, en bus et avec guide pour tous les passagers ayant une correspondance d'au moins six heures. J'ai donc sauté sur l'opportunité !

C'est la première fois que je voyais de telles mosquées ! A Istanbul, elles sont aussi nombreuses qu'impressionnantes.

Le bus nous dépose en plein cœur de la vieille ville pour une heure de temps libre. J'en ai profité pour faire quelque chose que je n'avais encore jamais fait, à savoir entrer dans une mosquée, en chaussettes comme le veut le protocole :

A l'intérieur de la mosquée bleue

Après cette visite, je marche un peu et tombe sur un type qui m'accoste, me serre la main et commence à discuter. Il parle en peu français, essaie de faire copain-copain, et heureusement mon minimum de préparation avant départ m'avait incité à lire la liste des précautions avant de visiter Istanbul :

Autour des lieux touristiques, il est fréquent de se faire aborder par des locaux sympathiques qui ne vont pas hésiter à vous faire visiter, discuter de longues minutes, avant de finalement vous montrer leur boutique de tapis et de jouer l'offensé suprême si après tant d'efforts de sa part, vous n'achetez rien.

Donc je dis au type, "Attends-voir, je vais prendre une photo là-bas, je reviens". Une fois à une centaine de mètres, je disparais dans une petite rue et le tour est joué :-)

La photo prise avant de poser un lapin à mon vendeur de tapis

Des minarets à tous les coins de rue ou presque !

Je n'ai pas vraiment eu de chance avec le temps, six degrés et pluie légère, forcément ça fait mal psychologiquement entre la Californie et les 30 degrés de l'été en Afrique du Sud. Mais c'était sympa de retrouver une ambiance européenne dans les rues, avec le ciel gris, des chats qui se promènent partout, des crottes de chien sur les trottoirs et toutes ces choses que l'on ne voit jamais en Amérique du Nord :-) :

Facades dans le vieil Istanbul

J'ai ensuite regagné le bus puis l'aéroport sans encombre, avant d’enchaîner un nouveau très long vol en direction de la Californie... Toutes mes photos d'Istanbul sont visibles par ici.




8 commentaires:

  1. Je ne sais pas quand il fait beau à Istanbul. Déjà l'hiver est froid et humide et il y neige souvent. En mai, le ciel avait la même couleur grise l'année où j'y suis allée ! Quant à la propreté, oui, ça ressemble à nos rues européennes. D'ailleurs sur mon blog, j'écrivais "Les Turcs sont aimables et serviables, la ville ressemble à celles du sud de l’Europe, un peu sale tout de même à l’exception des abords de l’aéroport par la route du littoral qui d'emblée à l'arrivée fait bonne impression !"

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    1. Es tu repartie avec un tapis ?

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    2. Non ! Et en cinq jours, nous n'avons jamais été accostés que pour nous apporter de l'aide.

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    3. Il faut aussi dire que j'étais l'un des rares clients potentiels ce jour là, les rues étant pratiquement désertiques avec la pluie...

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  2. Une ville que je n'ai malheureusement pas encore pu visiter. Et les récents événements ne vont certainement pas m'inciter à le faire de sitôt. La seule fois où je suis allé en Turquie, c'était à côté d'Ankara. Nous étions resté aux alentours du complexe hôtelier.

    Avoue que ça t'a manqué cette ambiance européenne avec un ciel gris la fine pluie et surtout les crottes de chien partout :)

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    1. A fond ! C'était un avant goût pour cet été. Conduire en France va certainement me faire peur au début... Ça fait plus de deux ans que je ne l'ai pas fait ! J'ai pratiqué en Afrique du Sud, mais de l'autre côté de la route :-)

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    2. Tu es bien la 1ère personne à qui le ciel gris, la pluie et les crottes de chien ont manqué :) A moins que je n'aie rien compris à ton humour ;)

      Si tu as pu conduire de l'autre côté de la route en Afrique du sud, tu devrais pouvoir rouler du "bon" côté de la route sur les "petites" routes de France.

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