Affichage des articles dont le libellé est San Francisco. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est San Francisco. Afficher tous les articles

samedi 17 août 2019

San Francisco, version 2019.7

San Francisco est l'une des villes que je visite le plus fréquemment, en général 4 ou 5 fois par an sinon plus, mais je n'en parle que rarement sur le blog. Aujourd'hui est l'occasion de réparer cet oubli !

Vieille façade de bar / restaurant sur Bush Street

Au fil des années, ma vision de San Francisco a évolué de celle du simple touriste à celle de vrai connaisseur. J'ai pu voir la ville changer et évoluer à un rythme fou. D'un point de vue architectural, c'est certainement le quartier de The East Cut qui a le plus changé.

Les gratte-ciel y ont poussé comme des champignons, et la future gare TGV s'y trouve en plein milieu de la ville, comme un nid gigantesque surplombé d'un parc très agréable à visiter :

Le "nid" ou Salesforce Transit Center qui un jour sera une gare TGV. Et il y a même un téléphérique pour monter sur le toit / parc !

Cette gare Salesforce est adossée à la tour Salesforce et le parc lui aussi nommé Salesforce... J'y ai enseigné il y a quelques semaines, et en plus d'avoir désormais la plus haute tour de San Francisco, la compagnie en possède 3 autres dans le quartier... Il faut dire qu'elle a 35 000 employés.

Dans toutes les autres villes US, les grandes tours sont principalement des banques ou des assurances, mais à San Francisco, l'informatique peut aussi se le permettre !

Trois des 4 tours Salesforce en une image

San Francisco est aussi la ville où l'on voit (et de loin) le plus grand nombre de vélos, trottinettes et voitures électriques. Avoir une Tesla à SF est plus que banal ! Il y a aussi énormément de piétons partout, et je sais de quoi je parle, c'est pratiquement impossible d'y courir tellement il y a de monde !

Une rangée de vélos à louer

L'empreinte des start-ups high-tech est partout. Il m'est arrivé de croiser un robot livreur sur un trottoir, et plus récemment, une remorque qui contenait un robot-barista que l'on peut rgarder faire du café à travers une vitre :

Le robot barista en action

Et puis il y a les côtés obscurs de la ville. Les SDF sont des milliers et des milliers tout partout. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai vu quelqu'un littéralement baisser son pantalon en plein milieu d'un trottoir et de la journée pour faire ses besoins...
Se loger à San Francisco est devenu quasiment impossible : Un studio 1 chambre de base coûte au moins 2500 dollars par mois. 3 chambres ? 5 800 dollars par mois !

Et pour acheter, n'en parlons pas :

2 chambres pour 850 000 dollars... Ben voyons !

Certes, le revenu moyen d'un foyer à San Francisco est proche de 100 000 dollars, soit environ 6 300 dollars par mois, à peine de quoi payer un logement de trois chambres et... rien d'autre.

Du coup, une pratique de plus en plus fréquente est de voir des gens dormir et vivre dans leur voiture pendant quelques mois, histoire d'accumuler un peu d'argent plutôt que de tout mettre dans ces loyers ou de devoir habiter à des heures de route de la ville. Certains parkings ferment même la nuit pour éviter de devenir de vrais campings urbains... Tout simplement dingue.

C'est donc un peu la ville de tous les extrêmes où rien n'est vraiment comme ailleurs.  C'est aussi la seule ville où j'aie vu des manifestations pour défendre l'environnement, car le côté écolo est extrêmement présent à SF :

 

Voilà donc pour l'état des lieux de San Francisco à fin juillet 2019 (pour les non initiés, c'est le 2019.7 du titre). C'est toujours un plaisir d'y aller et de voir la ville évoluer aussi vite, et si SF n'est pas exempte de paradoxes et de problèmes à résoudre, elle se veut toujours être un exemple de tolérance, d'innovation et d'acceptance sociale.

Affaire à suivre !

mercredi 20 décembre 2017

Couleurs de Noël à San Francisco

La semaine dernière, nous avons passé cinq jours à San Francisco où j'enseignais à la Réserve Fédérale pour la quatrième fois de l'année. Cette fois-ci, toute la petite famille est venue avec moi pour profiter de l'atmosphère de Noël :

Le sapin de Noël à Union Square

Ce qui est à la fois sympa et bizarre pour nous, c'est que les températures à San Francisco sont légérement supérieures à celle de Sacramento durant l'hiver, ce qui n'est jamais le cas le restant de l'année.

Se promener au milieu des décos de Noël par 15 à 18 degrés, c'était donc notre programme de la semaine dernière !

Noël sous les palmiers !

Bien évidemment, en Californie, chacun a sa propre définition de "froid", et certains se promènent avec gants et bonnets quand il fait presque 20 degrés... Il y a 15 jours, Thomas est rentré de l'école avec des gants que les maitresses lui avaient mis de peur qu'il ait froid. Je regarde le thermomètre dans la voiture : 17 degrés !

Le pauvre petit aurait porté des gants 10 mois par an dans sa région d'origine avec une telle définition de "froid".

Buildings enguirlandés pour les fêtes

Malgré l'absence de véritable froid, l'atmosphère fait vraiment penser à Noël. Et puis, pour apporter un peu de fraicheur, la plupart des villes ont leurs patinoire d'extérieur pour les fêtes. A San Francisco, il y en avait une à Union Square et une sur l'Embarcadero, rien que ça :

Patinoire d'Union Square vue depuis le toit de Macy's

Quatre étages de sapin de Noël à l'intérieur du magasin Neiman Marcus sur Union Square !

Dans les rues, il n'y a jamais de décorations "publiques", c'est à dire payées par nos impôts. Les patinoires sont elles aussi financées par des compagnies privées : Alaska airlines à Union Square (logique, n'est-ce pas ?) et Hawaiian airlines sur l'Embarcadero (un peu moins logique !).

Ce sont donc particuliers et sociétés qui s'y mettent, comme avec boules géantes devant un gratte-ciel :




Certains coins de la villes ont des couleurs festives sans même le faire exprès, comme le bâtiment du Port de San Francisco, toujours aussi beau de jour comme de nuit :

Un de mes coins photo favoris à SF !

Lors de cette visite, mes clients ont été sympas avec moi, en payant une chambre avec vue (l'hôtel est le bâtiment en accordéon sur la photo ci-dessus) :

Vue de la chambre d'hôtel sur le Bay Bridge : Excellent !

Et que serait Noël sans neige ? Pas grand chose, n'est-ce pas ? C'est la raison pour laquelle, dans ce même hôtel, ils ont décidé de faire tomber de la neige périodiquement, histoire d'être dans l'atmosphère de Noël à 100% :


Il neige dans l'hôtel, pour le plus grand bonheur de Thomas !
Voilà donc le petit résumé de nos ballades à San Francisco en cette période de Noël. C'était bien sympathique !

La semaine prochaine, j'essaierai de vous montrer les couleurs de Noël à Sacramento cette fois-ci !

mercredi 25 janvier 2017

Alcatraz en images

Notre première visite d'Alcatraz remontant à 2009, nous avons profité d'avoir de la famille en visite pour les fêtes de fin d'année afin d'y retourner. Et ce fut aussi bien sinon mieux que la première fois, car la météo était magnifique cette fois-ci !

Cap sur le rock !

Alcatraz est tout près de San Francisco, très souvent visible depuis les rues en pente de la ville. Du coup, la réciproque est vraie et aller à Alcatraz permet d'avoir de superbes vues sur la ville :

La pyramide Transamerica et la Coït Tower

On va à Alcatraz en ferry (évidemment !) et la majeure partie de la visite consiste à suivre un tour audio-guidé, écouteurs sur le tête, que l'on peut suivre à son rythme (disponible dans au moins 8 langues différentes). Ce jour-là, un immeuble habituellement fermé était ouvert au public, c'est celui où les prisonniers pouvaient aller travailler (industries building). Ce fut donc notre première visite du jour :

Alcatraz a des WC cassés un peu partout... Allez comprendre.

Le corridor de surveillance pour les gardes, dont les silhouettes hantent toujours les lieux

Le tour audio est toujours aussi intéressant. On a vraiment l'impression de vivre dans la prison, avec les bruits de portes qui claquent, les émeutes de prisonniers, etc. On s'y croirait !

Les cellules, petites et minimalistes

Thomas s'est fait avoir... Bon acteur, non ?

Certaines cellules ont été "décorées" pour refléter ce à quoi elles ressemblaient lorsque les prisonniers y vivaient :

Un lit, une petite table, lavabo et toilettes... Il y avait aussi une petite prise pour brancher des écouteurs et ainsi suivre la radio de la prison

Officiellement, personne ne s'est jamais évadé d'Alcatraz. Je recommande vivement le film "L'évadé d'Alcatraz" avec Clint Eastwood, qui retrace fidèlement la seule évasion ayant potentiellement abouti, l'un des évadés n'ayant jamais été retrouvé... Il semble improbable de survivre aux eaux glacées de la baie de San Francisco et aux vagues qui s'écrasent sur les rochers, mais le doute est permis...

L'une des cellules de la tentative d'évasion de 1962, avec le faux prisonnier en papier mâché et le trou creusé à la cuillère au fond de la cellule !

Nous avons également eu droit à une démonstration d'ouverture et fermeture des portes, ce qui était sympa et démontrait que la manoeuvre n'était pas simple, puisque le ranger faisant la démo a dû s'y reprendre à plusieurs fois pour bien ouvrir et fermer toute une rangée de cellules :

Alcatraz aujourd'hui est telle qu'elle a été laissée lors de fermeture en 1963

Alcatraz a fermé car coûtait trop cher à exploiter pour le gouvernement US. Du coût de nobreux bâtiments tombent en ruine et certaines facades sont en cours de rénovation afin d'éviter que la prison ne se dégrade davantage :

Ruines au pied de la prison - Notez la vue imprenable sur San Francisco !

Alcatraz est une visite recommandée lors de tout séjour à San Francisco. Il faut cependant y consacrer une grosse demi-journée, avec 2 à 3 heures sur place et l'aller-retour en ferry qui prend une bonne heure avec l'embarquement et le débarquement. Il faut également réserver plusieurs semaines à l'avance pour assurer le coup, car Alcatraz est victime de son succès !

Vue sur le Golden Gate Bridge depuis un petit trou dans une porte de la cour de récréation

Voilà pour cette super visite ! Vous pouvez cliquer ici pour voir toutes mes photos de cette journée "en prison". Et mon article plus détaillé de 2009 peut se lire par ici.

mercredi 18 janvier 2017

San Francisco la nuit

En presque 3 ans d'existence, je n'ai parlé que deux fois de San Francisco sur ce blog ! C'est pourtant une superbe ville à visiter, pas trop loin de chez nous, alors pour me rattraper j'ai décidé de poster une sélection de mes plus belles photos de San Francisco de nuit.

Downtown et la coupole de la mairie vus depuis Twin Peaks

Juste avant Noël, nous avons passé une nuit à San Francisco, c'était donc l'occasion parfaite de faire une petite exploration de soir. Nous avonss par exemple testé Mel's drive-in, un restaurant au style rétro où nous avons très bien mangé :

Mels Drive-In sur Lombard Street

Il y a également pas mal de motels aux néons rétro. Ajoutez à cela le coucher de soleil, les palmiers,  et voilà une photo classique de Californie :


Et puis il y a évidemment le Golden Gate bridge, un grand classique dont la vue le soir est magique :

La ville de San Francisco au fond

Le Golden Gate en entier

Un autre point de vue sur la ville, moins connu et donc relativement peu fréqenté,  est celui depuis Treasure Island. Le focus y est sur le Bay Bridge et le port ainsi que downtown, pour une vue spectaculaire depuis le bord de l'eau :

Vue depuis Treasure Island

Downtown et le bâtiment du port de San Francisco

San Francisco est donc aussi sympathique à voir de nuit que de jour. En revanche, les soirées sont souvent fraîches et couvertes de brouillard, donc il faut bien se couvrir quelque soit la saison, mais le jeu en vaut la chandelle.

Metro Theater sur Union Street

Union Square

Et voilà pour ces quelques photos nocturnes de San Francisco ! 

vendredi 7 août 2015

Marathon de San Francisco 2015

En 2014, je postais un article intitulé "Le marathon de San Francisco"  pour décrire notre premier voyage en Californie afin de poser les bases de notre installation. Quelques mois plus tard, avec notre visa en poche, je courais le semi-marathon de San Francisco avec un chrono qui reste mon meilleur sur cette distance à ce jour. Cette année, il était donc temps de courir mon premier vrai marathon complet !

Avec mon frère Fred sur le Golden Gate Bridge. Tout va bien, nous avons encore toutes nos provisions à la ceinture ou presque !

Un marathon commence bien avant le jour de la course. Pour ma part, c'était six mois d'entrainement dont les trois derniers avec 4 séances d'entrainement par semaine (dont quatre séances de plus de 20 kilomètres de long, soit deux heures de sortie minimum...). Ces mois ont été longs et fatigants au point qu'avant même de débuter la course, je disais que ce serait mon premier et dernier marathon. Ai-je changé d'avis depuis ? Nous allons bientôt le savoir...

Récupération des dossards la veille à Fort Mason et pose avec Thomas devant le parcours de la course

Le marathon démarre très tôt (5h30 du matin) et notre objectif de chrono (4h15) nous placait dans la cinquième vague de départs, à 6h du matin. Et oui, on ne lance pas 25 000 coureurs d'un coup comme ça ! La famille nous dépose à 500 mètres de la ligne de départ avant de partir plus loin pour nous encourager tout au long de la course. Nous arrivons dans notre zone de départ peu de temps avant la fermeture des grilles, puis c'est parti !

Une petite grimace sur le Golden Gate... Peut-être parce que le type devant nous semble avoir le bras gauche dysloqué ?

Dix premiers kilomètres : Le marathon étant une course très longue (42,195 kilomètres), il se court plus lentement que ce dont on a l'habitude. Les premiers kilomètres sont donc agréables et faciles, si ce n'est qu'il faut se faufiler dans la foule de coureurs, certains marchant dès le deuxième kilomètre ! Nous passons le plus clair du temps à doubler beaucoup de monde, tous ceux qui étaient visiblement beaucoup trop optimistes et s'étaient inscrits dans une vague de départ finalement trop rapide pour eux.

Dans la montée du Présidio, frais comme des gardons ! 

Dix septième kilomètre : La montée du Présidio, tellement difficile l'an dernier, s'avale facilement. Voir tout le monde autour de nous marcher ou souffrir nous booste le moral (sadiques !) car on se sent d'autant plus en forme. L'entrainement semble avoir payé ! Nous passons devant Adeline, Thomas, mon frère Alex et mes parents pour la seconde fois dans cette montée, d'où la photo ci-dessus.

Vingt-troisième kilomètre : Nous croisons le départ du second semi-marathon dans Golden Gate Park. Les types nous passent comme des fusées ! C'est aussi l'entrée dans la zone inconnue pour nous, la seconde moitié du marathon ! Quelques douleurs musculaires commencent à se faire sentir, mais rien de grâve pour le moment. Je continue à prendre une gorgée d'eau énergisante toutes les 5 minutes et un gel toutes les 45 minutes. C'est 800 calories d'ingérées tout au long de la course !

Passage devant la famille au trentième kilomètre, avec le sourire pour le moment...

Trente et unième kilomètre : Deux cent mètres après avoir passé la famille, et après avoir franchi le cap des trois heures de course, c'est le drame : Je découvre le fameux mur du marathon. Sans prévenir, mes deux jambes lâchent d'un coup, comme une voiture qui n'aurait plus de carburant, et me voilà contraint à l'arrêt, trainant péniblement un pied devant l'autre... Je suis pratiquement paralysé, et si le phénomène n'est pas forcément douloureux, il est vraiment surprenant ! Fred s'éloigne alors que je pense aux douze derniers kilomètres qui s'annoncent longs et difficiles...

Après deux à trois minutes de marche, mes jambes reviennent aussi subitement qu'elles étaient parties, et je peux à nouveau courir ! Un peu de glycogène de généré, et ça repart !

La souffrance a un visage...

Trente sixième kilomètre : Je marche désormais à chaque ravitaillement pour bien m'hydrater (eau + boisson énergétique), ne pensant plus au chrono mais simplement à finir la course. Les gels énergétiques font un grand bien également, et chaque ravitaillement me permet de tenir jusqu'au suivant. Deux petits rappels du "mur" me contraignent à de nouveaux ralentissements, mais sans jamais m'arrêter : C'est dur mais on y croit !

Ce type a fait le marathon en tenue et chaussures militaires avec le drapeau US sur l'épaule. Chapeau !

De 37 à 40 kilomètres : Les douleurs sont désormais présentes en continu et plein de choses bizarres passent dans ma tête. Parfois j'ai les larmes qui montent aux yeux, deux minutes après j'ai le sentiment d'être euphorique... Car aussi dur que l'épreuve soit, après avoir couru 38 kilomètres, un sentiment d'invincibilité commence à poindre, une immense fierté, une énergie qui vient d'on ne sait où... Il ne reste vraiment plus grand chose d'autre que le mental pour aller au bout.

Deux derniers kilomètres : Les plus longs ! A l'entame des deux derniers kilomètres, mes jambes sont comparables à deux réacteurs en feu qui attendent que l'avion s'écrase. Que faire dans une pareille situation ? Accélérer, bien sûr ! Me voilà parti pour les deux kilomètres les plus rapides de toute la course. On nous annonce le dernier mile (1,6 kilomètre) qui semble interminable, alors j'accélère encore un peu...

Je double à nouveau du monde, ignore le dernier ravitaillement et voit enfin la bannière de la ligne d'arrivée, que je franchis les bras en l'air pour la première fois de ma vie ! Marathon, je t'ai vaincu !


Le sourire est de retour avec la médaille. 4h18 minutes, c'est 3 minutes de plus que mon objectif, mais peu importe ! I did it!

Je retrouve Fred, qui n'a pas eu de défaillance physique, aidé par ses 4 ans et 10 kilos de moins pour terminer en 4h09 minutes. Nous rejoignons la famille pour une dernière photo devant le Bay Bridge :


42 kilomètres et toujours debout !

Nous aurons mal au jambes pendant trois jours après la course. C'était dur, mais je m'attendais à tellement souffrir qu'au final, à l'exception du mur, ce n'était pas si différent qu'après un semi-marathon... Le plus beau, c'est que je n'ai jamais songé à abandonner. Même au plus bas physiquement parlant, ma priorité restait de mettre un pied devant l'autre coute que coute pour approcher de la ligne d'arrivée...

Mon sentiment (et mon état physique) à la fin de la course m'ont rappelé ce que disait Rust Cohle à la toute fin de la saison 1 de True Detective, alors qu'il contemplait un ciel étoilé, demandant à Marty si selon lui l'obscurité ou la lumière l'emportait :

"Avant, tout n'était que ténèbres. Si tu veux mon avis, la lumière est en train de gagner"

Dès la fin de la course, je songeais déjà à refaire un marathon, donc j'imagine que oui, malgré la souffrance, la lumière a fini par gagner. J'en choisirai certainement un plus plat que celui de San Francisco pour pouvoir améliorer mon chrono, et cette fois-ci en partant une ou deux vagues plus tôt histoire d'éviter tous ces dépassements qui font perdre de l'énergie.

Peut-être songer à davantage de diététique avant la course pour accumuler davantage de glycogène et éviter le "mur", ou le repousser aussi loin que possible en tous cas...

Dans tous les cas, même si courir un marathon n'est probablement pas pour tout le monde, c'est une expérience à essayer ! Ne serait-ce que pour voir la lumière à la ligne d'arrivée !



mercredi 11 février 2015

Le Castro & Baker Beach à San Francisco

Le 1er février, nous avons profité d'un magnifique week-end pour aller passer la journée à San Francisco. Nous avions deux destinations en tête : Le Castro district et Baker Beach, qui n'ont pas grand chose à voir puisque le Castro est le quartier gay de San Francisco tandis que Baker Beach est une plage non loin du Golden Gate Bridge.

Vue sur downtown et la pyramide Transamerica depuis Mission Dolores Park où nous avons pique-niqué

Après le pique-nique, notre première destination de la journée était "une maison bleue adossée à la colline" où l'on va à pied, parce que se garer dans San Francisco est plus que difficile, alors une fois la voiture posée bien haut sur la colline, on commence l'exploration :

La fameuse maison bleue de Maxime Le Forestier, qui comporte une petite plaque rédigée en français et en anglais

J'avoue avoir une préférence pour cette maison bleue, qui se trouve juste en face, mais le chanteur a fait son choix. Alors on continue en direction de Castro street, que l'on ne peut pas louper :

Passages piéton arc en ciel sur Castro Street

Vous avez certainement entendu parler d'un quartier de San Francisco où les gens se promènent nus, en toute liberté ? Et bien c'est le Castro. Bien évidemment, 99,9% des gens y sont habillés, et une bonne partie de la population affiche un look clairement gay.

Le cinéma du Castro, avec la police qui prend la pose juste pour nous

Jusqu'au moment où... nous croisons trois individus pas ou peu vétus : Un homme entièrement nu avec juste une très longue trompe arc en ciel placée à un endroit stratégique, une femme avec une jupe mais sans haut (non, rien du tout !) et un troisième larron un peu plus habillé, simplement torse nu et pieds nus. Et non, je n'ai pas de pris de photo, bande de curieux !

Les vieux tramways sur Market Street

Pour en savoir plus sur le Castro, on vous recommande le film Milk, de et avec Sean Penn, qui raconte l'histoire de Harvey Milk, militant homosexuel qui s'est battu pour faire reconnaitre le droit à la différence et qui a été élu maire de San Francisco trois fois de suite ! Un très bon film qui aide à comprendre pourquoi et comment cet esprit de tolérance et de liberté est né à San Francisco où il perdure aujourd'hui.

Fresques arc en ciel

Et puis ce que j'aime particulièrement à San Francisco, c'est l'architecture colorée dans ces rues en pente, qui font parfois peur à emprunter au volant :


Certaines rues sont de véritables murs !

On grimpe tout droit vers le ciel...

Des couleurs atypiques...

Nous sommes allés ensuite à Baker Beach, plus au nord et légérement à l'ouest du Golden Gate Bridge. Dès l'arrivée sur la plage, grande surprise, deux dauphins jouent dans l'eau à une cinquantaine de mètres. Juste magique :

Un des dauphins en pleine démonstration

Le pont le plus mythique au monde ! D'ailleurs les dauphins allaient le voir eux aussi

Il était environ 16 heures à ce moment là, et le soleil commençait à être suffismment bas pour donner des couleurs sympathiques :

Thomas ne veut plus quitter l'océan, après avoir fait un scandale pour ne PAS toucher le sol avec ses pieds nus... Allez comprendre !

Baker Beach

Nous sommes rentrés de San Francisco enchantés par cette magnifique journée. Cette ville est vraiment spéciale et reste l'une de nos préférées, c'est certain. A chaque visite, nous découvrons de  nouvelles choses et le charme opère. Est-ce les couleurs, l'architecture, le climat, ces rues atypiques, ou tout simplement l'ensemble qui font que cette ville ne laisse personne indifférent ?

En tous cas, nous n'avons pas fini d'y retourner ! Il reste un bon nombre de quartiers à découvrir !

Toutes nos photos du Castro et de Baker Beach sont en diaporama ci-dessous (et il n'ty a pas de gens nus !) :