Comme mentionné précédemment, nous avons fait un voyage à San Diego pour que Clara puisse faire une démonstration de twirling-bâton à la mi-temps du match de foot US universitaire entre San Diego State et Fresno State University (résumé ici pour ceux que ça intéresse).
Le match était télévisé et San Diego a gagné 33-18
Il faut tout d'abord mentionner que le sport universitaire est extrêmement important aux Etats-Unis. Certaines unvisersités ont des stades de 120 000 places (c'est une fois et demie le stade de France !) remplis à chaque match et il faut réserver les billets plusieurs mois sinon années à l'avance, ce qui est dingue.
Ce n'était pas le cas à San Diego. Les piètres résultats de l'équipe cette saison et le fait que tous les étudiants étaient rentrés voir leurs familles pour Thanksgiving ont fait que "seulement" 22 000 personnes (pour une capacité de 35 000) assistaient au match à Snapdragon Stadium, qui a ouvert en 2022 et est donc flambant neuf :
L'échauffement des deux équipes devant la tribune des étudiants complètement vide à l'autre bout du terrain, Thanksgiving oblige
Pour la plupart des étudiants-athlètes, le sport universitaire est extrêmement important car c'est un moyen de faire ses études gratuitement (pour les meilleurs athlètes) ou à coût réduit. Une année à San Diego State University coûte en moyenne 31 000 dollars pour un étudiant Californien, et le premier vrai diplôme de sortie est un bachelor (équivalent bac + 3 en France) qui se fait en 4 ans, soit... 124 000 dollars !
Du coup, aux USA, le sport est considéré comme un excellent moyen de pouvoir étudier dans une bonne/grande université, et le twirling-bâton n'échappe pas à la règle :
Clara pose avec Julia (vice-championne du monde en duo) et Kaylynn, les deux seules twirleuses de San Diego State University, sélectionnées parmis des dizaines de candidates sinon plus.
Les deux twirleuses font le show avec le support de la fanfare et des cheerleaders avant, pendant, et après le match. Par exemple, elles ont jonglé avec des bâtons en feu avant le coup d'envoi !
Plus tôt dans la journée, elles ont animé un stage pour toutes les twirleuses en herbe qui allaient faire le show avec elles à la mi-temps du match. Cet événement s'appelle le "Twirler Day" (jour des twirleuses) et est organisé une fois par an par l'université, qui est la seule à faire ça sur la côte Ouest des Etats-Unis :
Durant le stage avant le match pour s'entraîner et répéter la performance de la mi-temps
Le stage était super intéressant car les filles étaient groupées par niveaux, et Clara a été placée dans un très bon groupe dont elle était la plus jeune, ce qui la poussait à essayer de nouvelles techniques plus avancées. Nous avons eu droit à deux démonstrations, une de la fanfare universitaire et une des cheerleaders :
Démonstration de la fanfare. En salle, le bruit était impressionnant !
Après le stage, direction l'hôtel pour se mettre en tenue, maquillage, coiffure, et ensuite cap sur le stade. Clara était incroyablement excitée et n'avait pas peur du tout de performer devant autant de monde, même si elle a fait une tête bizarre quand elle a découvert l'intérieur du stade pour la première fois.
Prête à entrer sur le terrain derrière les cheerleaders
Le show a duré moins de 3 minutes en tout, et voici une petite vidéo de la dernière minute d'action sur le terrain. Thomas a même aperçu Clara sur l'écran géant du stade le temps d'une seconde !
Il y avait de quoi être impressionné par toute cette foule sur et en dehors du terrain, les dizaines de musiciens de la fanfare, de cheerleaders, le bruit... Mais Clara était à fond dedans jusqu'au bout, et super heureuse, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ! Elle veut déjà recommencer l'année prochaine.
Le groupe de toutes les filles ayant participé à ce Twirler Day 2023
C'était une super (et très longue) journée. Un match de foot US dure entre 3 et 4 heures pour seulement 12 minutes d'action sur le terrain - sport US oblige, il y a plus de temps de pub que d'action !
D'ailleurs, la télé décide de quand mettre des pubs et il y a alors un type qui se met sur le terrain avec un compte à rebours pour les 2 minutes 30 de pause, et tout le monde attend que ça passe... Ce qui permet aux cheerleaders et à la fanfare de faire de l'animation !
Clara avait un peu froid ! Heureusement, des bonnets étaient distribués à l'entrée du stade.
Et voilà pour ce Twirler Day 2023 à San Diego ! Une super expérience que nous renouvellerons probablement à l'avenir.
Si COVID nous a enseigné une chose, c'est qu'on ne peut jamais savoir de quoi demain sera fait. Lorsque nous avons appris que Clara pourrait faire une démonstration de twirling bâton à la mi-temps d'un match de foot US universitaire, nous avons dit "oui" sans hésiter, même si le match en question avait lieu à San Diego, à 850 kms de la maison.
Sur la route le premier jour
L'opportunité ne se présentera peut-être plus jamais, alors autant le faire tant que c'est possible. Et vu que conduire 850 kms en ligne droite n'a rien d'amusant, nous avons transformé l'itinéraire en un road-trip de plus de 2000 kilomètres, dont 1300 à l'aller sur cinq jours pour rallier San Diego !
Coucher de soleil du bleu au rose sur Mono Lake notre premier jour de route
Nous avons donc rejoint le lac Tahoe pour prendre la route 395 jusqu'à Barstow, avant de faire un crochet par Joshua Tree National Park, Palm Springs, puis Anza Borrego. L'occasion de revisiter pas mal de nos endroits favoris en Californie, dont les Alabama Hills font partie :
Moebius Arch aux Alabama Hills
Couleurs d'automne devant la Sierra Nevada
Nous avons exploré une petite ville semi-fantôme, Randsburg, où un rassemblement de buggys faisait étape - drapeaux républicains et pro-Trump de sortie - de quoi être regardé bizarrement quand on passe en Tesla :
Après Barstow, Joshua Tree ! L'occasion de mieux explorer ce parc national sur une journée complète, en particulier quelques slots canyons parfaits pour toute la famille :
Un peu d'aventure à l'ombre, même si le soleil se supportait bien en Novembre
Un Joshua Tree
Coucher de soleil sous une arche
Le jour suivant, nous avons visité d'autres slots canyons plus sportifs à Anza Borrego. Les kids ont adoré, c'était de la vraie aventure loin de la civilisation :
Mieux qu'un parc d'attractions ! Escalade, rochers, sable, que demande le peuple ?
Go Thomas ! Enlève ce rocher qu'on puisse passer !
Parfois, il fait faire demi-tour quand on prend chemin trop extrême
Coucher de soleil typiquement Californien pour le baptême du feu de notre Tesla Modèle Y à Anza Borrego
Après le désert, la gloire ! Nous avons rejoint San Diego le vendredi soir. Samedi après-midi, Clara avait un petit stage de twirling à l'université, avant le grand soir et sa performance à la mi-temps devant 22 000 personnes !
Clara en rouge vers le milieu, avec la fanfare d'au moins cinquante personnes, les dizaines de danseuses et cheerleaders de l'université, c'était quelque chose !
Feu d'artifice après le match pour célébrer la victoire de San Diego State University !
Je reviendrai plus en détails sur cette journée exceptionnelle avec un article dédié, même si nous avons déjà posté pas mal de photos et vidéos sur Facebook et Instagram.
Nous avons passé deux semaines complètes en Australie en Octobre 2023, plus 3 jours de voyage en tout pour aller à Sydney et revenir. Le pays étant aussi grand quand les Etats-Unis, nous nous sommes concentrés sur le sud-est et un triangle entre trois villes majeures : Sydney, Adelaïde et Melbourne :
Nous voulions également "toucher" à l'outback australien (le grosse partie rouge du pays, pour faire simple), donc nous avons fait un crochet par Mungo National Park (la pointe dans la rouge ci-dessous) :
Cet itinéraire nous a fait parcourir 3500 kilomètres en voiture, et nous avons pris un vol interne entre Sydney et Adelaïde pour en économiser au moins 1500 et 15 heures de route... Du coup, notre voyage a vraiment démarré à Adelaïde, et nous avons conduit jusqu'à Sydney, passant par 3 états différents (Victoria, Nouvelle Galles du Sud, et Australie du Sud) et deux fuseaux horaires, car Adelaïde avait 30 minutes de décalage avec Sydney.
Dans l'outback à Mungo National Park
L'animal numéro un de tout le séjour ? Bien évidemment, c'était le kangourou ! Le premier que nous avons vu de près était dans un ferme à eucalyptus où nous avons pris un café (obligatoire pour aider contre le décalage horaire de... 19 heures ! ou plutôt 18 h 30 sur Kangaroo Island). Cette maman se promenait de table en table pour essayer de trouver miettes, et le bébé sortait la tête de sa poche de temps en temps pour voir ce qui se passait :
Regardez le bébé (joey est le nom d'un bébé kangourou en anglais) dans la poche !
On en a probablement vu une bonne centaine, et plusieurs centaines si on compte tout ceux morts sur le bord des routes. Et on a vite compris pourquoi : Les kangourous sont imprévisibles et changent de direction sans savoir pourquoi. Il y a en a même un qui a glissé et est tombé quelques mètres devant la voiture, j'ai dû piler pour l'épargner !
Rien que sur ce terrain de golf, il y a avait des dizaines de kangourous partout...
Un autre animal tout mignon et plus difficile à trouver était le koala. Notre première rencontre aura été la meilleure, deux koalas dans un arbre à hauteur d'adulte, donc on pouvait les voir de tout tout près :
Notre premier koala vu sur Kangaroo Island, juste à notre hauteur, ce qui est rare car ils sont souvent haut perchés dans les eucalyptus
Au niveau animaux, nous avons été gâtés : Dauphins, baleines, perroquets, cacatoès, kangourous, koalas, émeus, échidnés (des espèces de hérissons avec un long bec noir), et de nombreux lézards et... serpents, bien entendu.
Une tête toute mignonne, et de sacrées griffes pour tenir sur les branches !
Au niveau paysages, la grande route de l'océan était vraiment spectaculaire et probablement le point fort de tout le voyage. Jugez plutôt :
La côte au niveau des 12 apôtres, ces colonnes de pierre le long de la côte
Les 3 villes majeures visitées étaient toutes agréables, même si la densité de trafic fait bizarre lorsqu'on passe la journée à rouler au milieu de nulle part sans croiser personne d'autre que des road-trains (trains routiers) sur la route. Et il a fallu s'habituer à la conduite à gauche, ce qui n'était pas simple :
Un road train à trois remorques ! La plupart n'en avaient "que" deux.
Pour finir, rien de mieux qu'un beau coucher de soleil sur l'un des trois endroits les plus plats au monde, les plaines de Hay, litéralement au milieu de nulle part :
Voilà pour ce premier article sur l'Australie. Il y en aura d'autres, mais j'ai encore une bonne centaine de photos à trier !
En Juin dernier, nous avons passé deux semaines en Colombie Britannique en famille, et en avons profité pour faire un road-trip dans les rocheuses canadiennes entre Jasper et Banff dans l'Alberta, ce que j'aime appeler le "Canada de carte postale", comme vous pouvez en juger par les photos :
Cette partie des rocheuses est relativement facile d'accès, la route n'est pas vraiment sinueuse et on a presque du mal à réaliser que l'on se trouve constamment entre 1000 et 2100 mètres d'altitude. C'est d'ailleurs ce qui rend le paysage aussi majestueux : L'altitude et le climat permettent ces denses forêts qui montent jusque vers les sommets, s'arrêtant juste à temps pour révéler de magnifiques parois rocheuses enneigées.
L'un des rares endroits où la route monte suffisamment haut pour être au pied des glaciers et ne plus avoir de végétation
Evidemment, qui dit haute montagne dit grands lacs et rivières, et de ce point de vue là, la région ne déçoit pas non plus :
Peyto Lake et son bleu incroyable
Le vert du Lac Louise
Le vert émeraude de... Emerald Lake à Yoho National Park
Globalement, il était facile d'éviter les foules en Juin, à l'exception du lac Louise où le parking était infernal (et une arnaque absolue - on doit payer pour entrer dans le parc puis payer une seconde fois pour le parking pour chaque véhicule). Les villes de Banff et Jasper étaient aussi pleines de touristes, mais c'est là que les hôtels et restaurants se trouvent.
Le lac Louise et son immense hôtel vus d'en haut. Une bonne randonnée pour brûler des calories !
La ville de Banff était la plus jolie à visiter, d'autant plus qu'elle est entourée de montagnes et a quelques bâtiments historiques :
Le siège du parc national à Banff est un joli petit château
Un autre hôtel majestueux à Banff. C'est tellement vert qu'on n'a pas l'impression d'être en ville. Pourtant, il y a des rues et de maisons dans toute cett verdure !
Evidemment, la faune était aussi au rendez-vous. Nous avons vu plusieurs ours, cerfs, chèvres des montagnes, et j'en passe :
Quelques photos de plus de ces paysages magnifiques à chaque tournant. ce qui m'a le plus marqué, c'est que le paysage pouvait changer du tout au tout en instant, avec toujours des montagnes différentes, des glaciers, de grands panoramas... On ne pouvait pas s'ennuyer et l'intégralité de la promenade des glaciers (icefields parkway) valait le coup du début à la fin :
Mont Robson
Castle Mountain
Banff
Voilà donc pour ce magnifique road-trip dans les rocheuses canadiennes, probablement parmis les plus beaux paysages de montagnes que l'on puisse trouver sur terre !
L'Alaska était grandiose mais pas facile d'accès, avec de longues distances entre chaque étape. La promenade des glaciers permet de voir des paysages grandioses durant 400 kilomètres de route avec la possibilité de dormir à Jasper ou Banff en chemin. Nous y retournerons, c'est certain !