dimanche 30 avril 2017

L'art de vivre à l'étranger

Il fut un temps où j'adorais traiter des différences entre France et Etats-Unis, y consacrant pas mal d'articles et d'énergie. Avec plus de 5 ans de vie cumulée aux Etats-Unis, j'avoue cependant que le sujet est de plus en plus difficile à aborder, et le graphique suivant en est l'explication :

Le grand huit des émotions de l'expatrié (le nombre de pics et leur intensité varie selon les personnes !)

Au début, toutes les émotions sont amplifiées fois 10, que cela soit justifié ou non. New York ! Le Grand Canyon ! Deux pics vers le haut. Mais pourquoi ils n'ont pas de pain ici ? C'est quoi ces routes pleines de trous ? Deux pics vers le bas.

La véritable maladie du début de l'expatriation, c'est de vouloir tout comparer, tout catégoriser en "c'est mieux" ou "c'est moins bien" dans tel ou tel pays. La raison pour laquelle c'est une maladie, c'est que cette catégorisation a un coût émotionnel qui n'apporte absolument rien au final, car ni notre pays d'accueil ni notre pays d'origine ne vont soudainement se décider à tout changer pour ne conserver que les "c'est mieux" de chaque côté. Ce stress est donc inutile.

Le temple mormon de Salt Lake City, Utah. Bien ou pas bien ? Peu importe !

La seule solution pour être en paix avec soi-même, c'est d'accepter ces différences et de vivre avec. C'est la phase d'acceptation : Tout n'est pas mieux ou moins bien, c'est juste différent. 

Par exemple, ces deux dernières années, j'ai été confronté à un véritable dilemme dont je ne savais que faire. Après 17 années à avoir été arbitre de foot en France, j'avais atteint un bon niveau, touché du doigt le sport pro, et m'attendais donc à pouvoir poursuivre à un bon niveau aux USA également, comme cela avait été le cas lors de notre première expatriation.

Mon premier match en Californie en 2015

Mais voilà, la Californie est différente et je me retrouve à faire des matchs de gamins de 14-15 ans tous les week-ends, une chose que l'on ne fait que lorsqu'on est tout jeune arbitre débutant en France. Du coup, j'étais frustré : Pourquoi ne veulent-ils pas reconnaitre mon expérience ? Je vais leur montrer ce que je vaux puisque c'est comme ça !

Et j'avais beau exploser les tests physiques, les tests écrits, me faire féliciter par les entraineurs et collègues à chaque match, rien ne changeait : Toujours les mêmes matchs faciles et insipides.

C'est alors que le déclic est venu, à force de voir toujours les mêmes têtes arbitrer les mêmes matchs, j'ai pu discuter davantage et comprendre le fond du problème : Tous considéraient l'arbitrage comme un métier à part entière. Certains faisaient 10 matchs par semaine ou plus et gagnaient 2 à 3000 dollars par mois. C'était leur seule source de revenus ! Avec des matchs locaux de gamins de 13-14 ans !

Tous mes collègues arbitres étaient soit des étudiants qui faisaient ça pour payer leurs études, soit des "anciens" qui faisaient ça en second salaire ou même à plein temps. J'ai donc compris pourquoi les instances californiennes n'avaient que faire de mon cas : Je ne voulais faire qu'un match par week-end, pendant que tous les autres voulaient en faire 3 ou 4 d'affilée le samedi ET le dimanche. Je n'intéressais donc personne car de leur point de vue, je n'en "voulais" pas assez !

Un grand moment tout de même : Avoir officié en amical pour les pros de Sacramento Republic FC. Tous évoluent en USL, soit la seconde division Américaine aujourd'hui !

Après avoir compris que le décalage culturel était la source de cette incompréhension, j'ai tout de suite sû que je ne pourrais plus continuer à arbitrer aux USA, n'ayant pas le temps (ni l'envie) à investir pour plaire aux autorités locales.

Après 19 ans de carrière, j'ai donc dit stop en décembre dernier et ai mis fin à ma carrière d'arbitre de foot. Sans regret car j'aurai vécu des moments absolument incroyables que je n'aurais jamais vécus en tant que joueur.

Tout cela pour vous dire que même après plusieurs années de vie à l'étranger, il arrive de tomber sur des situations que notre "formatage culturel" nous empêche de comprendre, ce qui peut créer de la frustation inutile. Eux s'attendaient à ce que je fasse 5 matchs par semaine au minimum, car c'est leur norme, tandis que 17 années d'expérience en France m'avaient habitué à un match par week-end, ce qui était ma norme. Du coup, on ne se comprenait pas.

Crater Lake : Un énorme pic dans le "top" sur la courbe du début de cet article !

Si vous êtes nouveau dans le monde de l'expatriation, vous êtes en plein dans le grand huit des moments forts et moments faibles. Entre les visites magnifiques d'un côté et la paperasse sans fin de l'autre, c'est tout à fait normal et compréhensible. Mais rassurez vous, cela a une fin... Et je suis bien content d'avoir passé ce cap (en haut à droite de ma courbe en début d'article) !

L'important est de rester positif quoiqu'il arrive. Se dire que rien n'est "personnel" ou que ce n'est pas  parce qu'on est "étranger que cela se passe comme ça" (lire mes business updates trimestrielles si vous ne me croyez pas:-)) . Si il y a un bien un pays ou être étranger est la norme, c'est ici aux USA !

Abandonner n'est pas une bonne solution, car le "reverse cultural shock" (le choc culturel du retour dans son pays d'origine) est bien plus sournois et difficile à supporter car on ne s'y attend pas. Et les pics vers le haut sont beaucoup plus rares lorsque l'on fait ce choix :-)

Donc courage, le jeu en vaut la chandelle et surtout, l'expérience vous apportera bien plus que vous ne pouvez l'imaginer sur le plan humain.







jeudi 27 avril 2017

[Death Valley] 5 vidéos du road-trip

A quoi ressemblent des heures de route en Californie et dans la vallée de la mort ? J'ai sélectionné cinq vidéos de notre road-trip de décembre dernier, celles où les paysages sont les plus beaux, les routes les plus improbables, en finissant par un blizzard au retour !

Celle-ci pour les paysages (l'arrêt photo dans la vidéo a permis de prendre la photo qui est désormais la couverture de notre page Facebook):


 Celle-ci pour l'exploration des mines d'or et la ville fantôme d'Harrisburg :

   

 Le panorama à 360 degrés de Aguereberry Point, et la piste à flanc de montagne pour y accéder (pas de rambardes de sécurité par ici !)

   

 Le coucher de soleil à Panamint Dunes et la piste plutôt cabossée de bout en bout :

   

 Et pour finir, la traversée de la Sierra Nevada au retour en plein blizzard, avec quelques passages à zéro visibilité pendant quelques secondes qui ont semblé durer une éternité. Chaines obligatoires !

 

Je ne poste pas souvent de vidéos, donc n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et si cela vous plait.

dimanche 23 avril 2017

La patrouille de France en Californie !

Afin de commémorer les 100 ans de l'entrée en guerre des USA aux côtés de la France lors de la première guerre mondiale, la patrouille de France a décidé d'effectuer un grand tour des USA, et leur seul arrêt sur la côte ouest était... un meeting aérien juste à côté de chez nous ! Le monde est petit !

La patrouille de France en action à Sacramento !

Ce tour des US a commencé le 19 mars et finira le 4 mai au Canada, avec au passage des séances photos au dessus de Grand Canyon, de la statue de la Liberté, de Wahington DC, du Golden Gate à San Francisco, et une douzaine de show aériens dont le nôtre juste à côté de la maison - merci les gars !

L'itinéraire et les chiffres de ce grand tour 2017

 L'événement à Sacramento a eu lieu samedi dernier, le week-end de pâques. Nous ne pouvions donc pas le manquer et y avons retrouvé de nombreux Français des environs, certains venant même de Los Angeles ! Il faut dire que la dernière visite de la patrouille de France aux USA datait d'il y a 30 ans, c'est donc un événement rare :

Les soldats US face aux avions pendant la Marseillaise (et notre Sierra Nevada enneigée derrière !)

Ce tour est l'occasion de rappeler l'amitié entre nos deux pays, car je ne pense pas que beaucoup de nations puissent venir peindre leur drapeau dans le ciel Américain de la sorte :-)

D'ailleurs, les avions de la patrouille avaient pour l'ocaasion une jolie déco drapeau US sur leur dérive :

Le drapeau US aux côtés du drapeau français

Et à midi pile, les oiseaux se sont envolés :

Décollage par groupes de 4

Avant un premier passage "classique" à huit et le drapeau tricolore géant comme pour tous les grands événements :


Nous avons même eu droit à un dessin du drapeau US (en vidéo ici) par la suite. Et aussi et surtout pas mal de figures, et le dessin d'un grand coeur rouge dans le ciel :

Le coeur peint en rouge

Le spectacle a duré presque deux heures, avant que les avions ne reviennent au sol, où l'arméee US exposait aussi quelques uns de ses joujoux que l'on pouvait visiter pour l'occasion :




Prêts pour le décollage !

Le spectacle s'est terminé par une séance d'autographe des pilotes, super sympas et disponibles, j'imagine qu'une telle tournée doit être un formidable événement pour eux, tout comme cela l'était pour nous.

Le soir-même, après avoir survolés le Golden Gate à San Francisco, ils sont passés à basse altitude juste au-dessus de notre maison pour venir passer la nuit à Sacramento :

Séance d'autographes

En plus la météo était parfaite, pas trop chaude même si on a pris de bons coups de soleil ! C'était en tous cas la prmeière fois que nous avons approché la patrouille de France d'aussi près, et on les remercie pour cette super idée :


Toutes mes photos de l'événement sont par ici. Pour finir, une petite vidéo d'un croisement-retournement spectaculaire juste devant nous - celui-là, ils ne le font pas au dessus du stade de France ou des Champs Elysées (et une vidéo plus longue tournée par un pro pour en voir plus):

dimanche 16 avril 2017

[Death Valley] Zabriskie Point et le best-of de tout le reste !

Après nos expéditions extrêmes de décembre dernier dans la vallée de la mort, nous avons fini notre visite par les "classiques" du sud-est du parc, à commencer par Zabriskie Point :

Luminosité matinale sur Zabriskie Point

Je ne me souvenais pas que Zabriskie Point était aussi magnifique ! Le ciel était gris mais les quelques rayons ayant perçé ont apporté de superbes couleurs, c'était vraiment unique :

Pas surprenant que la vallée de la mort ait servi pour de nombreux films supposés se dérouler sur d'autres planétes, dont pratiquement tous les Star Wars !

Nous sommes ensuite allés au fond de la vallée, à Badwater puis sur le terrain de golf du diable, un lieu qui se prête parfaitement au noir et blanc, surtout quand il y a des nuages :

Le terrain de golf du diable

Place ensuite à la palette de l'artiste, dont les couleurs ressortent moins bien sans le soleil. Dommage !

Artist's drive sillonne au milieu de montagnes multicolores

Le soir, chaque coucher de soleil apporte son moment de magie, quelque soit la météo du moment, car le soleil finit toujours par passer sous les nuages, et là, c'est le pied :

Entre deux averses, le soleil descend...

Arc en ciel sur le désert

La vallée de la mort est vraiment un lieu hors du commun, et ses paysages toujours aussi surprenants... Sur la route du retour, nous avons croisé des Joshua Trees sur la route de Darwin, avec les montagnes de la Sierra Nevada à l'horizon :

Désert et haute montagne se rencontrent à l'est de la Sierra, et c'est la raison pour laquelle j'adore cette région de Californie !

Vue sur Panamint Valley depuis Father Crowley overlook

Notre dernier arrêt à proximité du parc national sera Darwin, une ville semi-fantôme où les mines ont été abandonnées avant d'être à nouveau exploitées de nos jours. Du coup, il y a des barrières avec ces mystérieux logos "Warning - Do not Enter - Project Darwin - Active Mine" dignes de la série Lost :

Les bâtiments abandonnés de Darwin

 A Darwin, il y a une quarantaine d'habitants qui vivent dans des caravanes, des quasi-ruines, ou des demeures un peu plus sympas et parfaites pour les cowboys :

La maison la plus sympa de tout Darwin !

Voilà pour la fin de cette visite, sur laquelle je reviendrai probablement avec des vidéos tournées durant notre séjour. Pour voir toutes les photos des lieux présentés dans cet article, voici la galerie complète par ici.

mercredi 12 avril 2017

La sécheresse, c'est fini !

Nous vivons dans un monde en mouvement permanent, et le changement climatique le frappe de plein fouet. Il y a un an, nous traversions un hiver "humide" grâce au phénomène climatique appelé El Niño. Suite à cela, on nous annonçait un hiver 2016-2017 sec, ou "La Niña", qui arrive généralement un an après... Et voilà le résultat - l'exact opposé :

Après un hiver 2015-2016 humide, la Californie était toujours en sécheresse exceptionnelle... Un an plus tard, c'est fini !

Le résultat, c'est que la saison 2016-2017 est bien partie pour battre tous les records de pluie enregistrés depuis la naissance de la Californie [EDIT: C'est fait depuis cette nuit !]. Même si il ne pleuvait plus une goutte jusqu`à octobre, nous avons déjà eu suffisament de pluie pour être la seconde année la plus pluvieuse de l'histoire de l'état devant 1997-1998 :

Allez, encore un petit effort et nous aurons l'année la plus pluvieuse de l'histoire !

2016-2017 est la courbe bleue tout à gauche, qui monte comme un mur et bat toutes les années précédentes... Nous sommes à 179% de la normale en quantité de pluie à Sacramento ! Un chiffre qui est parti pour durer puisque les courbes vont commencer à s'aplatir, avec la fin de la pluie jusqu`à novembre prochain.

Une averse qui a transformé notre rue en rivière l'espace de quelques minutes

Avec tous ces chiffres, vous devez penser : Donc en fait il pleut tout le temps en Californie, on nous aurait menti ! Et bien, la réponse est non. En fait, il y a quelques épisodes bien concentrés qui apportent beaucoup d'eau en très peu de temps (les fameuses rivières atmosphériques ou Pineapple Express comme ils les appellent ici). Mais la majorité du temps, c'est le soleil qui gagne :

En saison "pluvieuse", nous produisons 77,4% de l'énergie dont nous avons besoin avec les panneaux solaires (graphe du 1er janvier au 12 avril 2017)

Du coup, il n'y a plus de sécheresse, mais le problème, c'est de canaliser toute cette eau qu'on ne peut même pas garder pour le long été et ses 4 mois sans la moindre pluie. Pourquoi ? Parce que les lacs de retenue sont pleins (ou presque) et les vannes sont souvent ouvertes pour évacuer autant d'eau que possible :

Vue depuis l'avion la semaine dernière, les vannes du barrage de Folsom grandes ouvertes !

Vous avez certainement entendu parler d'Oroville il y a quelques semaines, qui vous a probablement été présenté comme "un barrage sur le point de céder en Californie" dans les médias manipulateurs et alarmistes. 

Pour le coup, j'étais en Afrique du Sud durant cette période, et il m'a fallu trouver les journaux locaux de Sacramento sur internet pour connaitre la vérité, c'est dire !

La vérité, c'est que la rampe d'évacuation d'urgence, un système de trop-plein qui vide l'eau à partir d'un certain niveau, n'avait jamais servi en 50 ans d'existence. Comme dans votre évier de salle de bain, le barrage a un trop plein dans lequel l'eau s'écoule si besoin. Ce qui s'est donc passé à Oroville, l'eau est allée dans ce trop-plein, comme prévu.

Ce qui a failli, c'est la rampe du trop-plein. Les images d'avion le montrent clairement, la rampe de béton bien après le barrage s'est disloquée à cause de fuites et le débit de l'eau a érodé la montagne :

Un système d'evacuation qui déborde, et on annonce que le barrage va céder... Pourtant, l'immense barrage en haut à droite n'a pas eu le moindre soucis.

Donc voilà tout ce qu'il y avait à dire sur notre hiver pluvieux. Je n'aimerais donc être ni métérologue ni journaliste par les temps qui courent, car visiblement ni l'un ni l'autre ne savent vraiment de quoi ils parlent ! Mais le résultat est bon pour les plantes, la nature et les animaux qui sont soulagés par toute cette eau inespérée, donc c'est formidable pour nos parcs nationaux !

dimanche 9 avril 2017

Le cap de bonne espérance [Afrique du Sud]

Dernier article de ma récente visite en Afrique du Sud, avec la péninsule du cap et en particulier le cap de bonne espérance, visité le dernier jour juste avant mon départ.

Au dessus de Simon's Town, sur la route du cap

Le cap de bonne espérance se trouve à à peine une heure de route de Cape Town, j'ai donc loué une voiture pour une journée afin d'aller y faire un tour. La route est relativement montagneuse avec de superbes vues sur l'océan Atlantique. Je croise même des animaux typiquement africains comme cette autruche qui bronzait sur la plage :

Les autruches sont monnaie courante en Afrique

J'arrive ensuite au cap, et je profite de l'absence de touristes pour immortaliser le panneau que tout le monde prend en photo souvenir. Deux minutes plus tard, il sera pris d'assault par un bus de Japonais... Les types couraient carrément à la descente du bus pour être les premiers !

Cap de bonne espérance, extrémité sud-ouest du continent africain

L'invasion niponne m'incite à chercher un bon point de vue sur le cap, et je dois avouer qu'en quelques minutes à peine, j'ai trouvé quelques panoramas plutôt sympas :

Tout au fond, Cape Point

C'est d'ailleurs depuis Cape Point que la vue sur le cap de bonne espérance est la meilleure :

Le cap de bonne espérance, c'est cette petite pointe dans l'Atlantique !

Comme je l'ai constaté depuis le début de mon voyage en Afrique du Sud, la côte et ses reliefs font beaucoup penser à la Californie. Regardez un peu ces couleurs - on se croirait sur la côte Pacifique :


Je prends ensuite la direction de Boulders, une plage réputée pour sa colonie de pingouins africains. Le coin est un vrai attrape-touristes, 7$ pour accéder à une plage, parking gratuit mais avec des (faux ?) policiers qui réclament de l'argent en "pourboire" à la sortie... Sans parler des multiples étalages de vente de souvenirs.

Je m'éloigne donc de tout ça et longe la côte, me doutant bien que les pingouins ne seraient pas tous à cet endroit payant, préférant certainement un peu de tranquillité ailleurs :

Salut les gars, ça va ?

En Afrique du Sud, l'océan est plus froid l'été (c'est à dire notre hiver, décembre - février) à cause de la fonte accélérée du pôle sud. Il ne faut donc pas s'y méprendre, eau turquoise, été avec grand soleil et ciel bleu ne garantissent pas une eau chaude !

Pour terminer mon expérience sud-africaine, j'ai emprunté le Chapman's Peak drive, une route qui longe la côte à flanc de falaise sur une dizaine de kilomètres. On me l'avait présentée comme "l'équivalent de la highway 1 californienne en Afrique du Sud", et c'est vrai que ça ressemblait pas mal, avec la végétation en moins :


La température était idéale, autour de 25 degrés, avec un léger vent pour bien tempérer le tout. En revanche, crème solaire obligatoire pour éviter les coups de soleil !

C'est beau l'Afrique du Sud, n'est-ce pas ?

Et voilà pour cette belle expérience sud-africaine. C'était un très long voyage (environ 40 heures aller, 35 retour), beaucoup de boulot là-bas, mais je suis ravi de l'avoir fait. Et vu que je travaille toujours avec ce client qui ne veut plus se passer de moi, peut-être que j'y retournerai, allez savoir !

En attendant, toutes mes photos de cette magnifique journée sont par ici.

vendredi 7 avril 2017

Mars 2017 en photos

En 2015, j'avais décidé de me lancer dans un projet 365 de photographie, qui consistait à prendre et publier une photo par jour durant chaque jour de l'année. L'expérience a été formatrice mais longue et usante, du coup je n'avais rien fait de tel en 2016.

 Cette année, j'ai décidé de me lancer à nouveau dans un projet photo, moins intense mais tout aussi intéressant : Un projet 52 avec un thème spécifique pour chaque semaine.

Voici donc mes 5 plus belles images de mars (à retrouver sur Instagram) :

Still Life

Avec le printemps en plein boom depuis quelques semaines, le thème "still life"(la vie immobile) était parfait pour débuter mars avec le floraison de nombreux arbres. Egalement l'occasion pour moi de pratiquer un différent type de photographie,

Golden Gate Perspective

Le second thème du mois était "erspective" et un petit tour au Golden Gate Bridge était l'occasion de l'utiliser pour montrer la taille du pont par rapport à San Francisco derrière. Un petit jeu sur les couleurs également afin de mettre l'accent sur le rouge, et le tour est joué.

Split Tone

Split Tone est davantage un thème de post-production où l'on change volontairement certaines couleurs pour en accentuer d'autres. Le vert au premier plan a été modifié ainsi que le gris des nuages pour donner plus de personnalité à l'image.

Orange

Orange est un thème qui ne m'inspirait pas énormément, jusqu'à ce coucher de soleil devant la tempête. Le rideau de pluie sur Sacramento est un bonus, mais je suis fier de ma composition, de la reflection dans l'eau et du résultat d'ensemble ! 

Avoir un début 2017 pluvieux (le record sur le dernier... siècle !) aura servi à mettre fin à la sécheresse en Californie et à faire des photos originales :-)

Golden Hour in San Francisco

Finalement, le thème de l'heure d'or du photographe (1 heure autour du lever de soleil et 1 heure autour du coucher de soleil, quand les couleurs changent et peignent le ciel de façon magique) était parfait pour mes récents 5 jours à San Francisco. 

Je n'avais pas encore de photo décente du fameux bâtiment du Port de San Francisco (visible dans quasiment 100% des films qui se passent à SF) donc profiter du coucher de soleil pour chercher un bon angle pour le capturer fut fun et le résultat quasi parfait !

Vous pouvez suivre le projet et toutes mes plus belles photos sur Instagram et davantage encore sur Flickr.



dimanche 2 avril 2017

2017 sur les chapeaux de roue - Business update n°9

Comme à chaque fin de trimestre, je publie un petit bilan de mes activités entreprenariales avec Interstate 21, l'entreprise que j'ai créée ici en Californie et qui fut la base même de notre visa d'immigration, avant d'obtenir notre carte verte début 2017 !

J'ai visité Cape Town en Afrique du Sud, avec en prime une petite croisière !

D'un point de vue strictement financier, 2017 a démarré sur les chapeaux de roue (clin d'oeil à ma visite de Detroit). En effet, à la fin de mon bilan de 2016, j'avais mentionné que l'objectif pour 2017 serait d'atteindre les 200 000 dollars de revenus. Et bien, à la fin du premier trimestre, je viens de dépasser les 80 000, soit 40% de l'objectif sur le premier quart de l'année !

Mon hôtel à San Francisco la semaine dernière en plein coeur du quartier financier... L'occasion de prendre l'air sur le toit le soir pour apprécier la vue !

Sur le plan des voyages professionnels, après Detroit j'ai visité l'Afrique du Sud avec un passage par Istanbul en Turquie, puis la semaine dernière à San Francisco où je retourne bientôt...

Je me limite volontairement à une "escapade" par mois pour être plus souvent à la maison qu'à l'autre bout du monde. Si cela ne tenait qu'à mes clients, je ne serais jamais à la maison !

Et la raison pour laquelle ils veulent que je voyage aux quatre coins du monde se résume en un chiffre :
15 évaluations pour une moyenne de 9,7 sur 10, soit 19,4 sur 20. Apparemment, les gens que je forme apprécient mes services !

Comme je le dis souvent, aux USA, si on est bon, on est vite récompensé. Faire du bon boulot paie, et paie même très bien ! 

D'ailleurs, les gens parlent vite de vous, et ces derniers jours j'ai commencé à apprendre à vivre avec une nouvelle sorte de "notoriété", puisque j'ai découvert que quelqu'un essayait d'utiliser mon nom pour vendre des formations aux quatre coins du monde :

A Sydney la semaine prochaine ? Ca m'aurait bien plu mais je ne suis pas au courant !


J'ai donc perdu quelques minutes à notifier un vol d'identité, puisque c'est bien de ça qu'il s'agit au final... 

Je ne sais pas si ces formations sont réelles, mais je dois avouer que ma première réaction fut plutôt positive : Je n'aurais même pas imaginé que quelqu'un puisse penser qu'utiliser mon nom puisse faire vendre ! Je devrais y penser à l'avenir !

La semaine prochaine, direction l'Utah pour 3 jours de conférence !

Ce premier trimestre, j'ai également investi davantage que d'habitude dans du consulting pour m'aider à améliorer mon message marketing, automatiser davanatge mon business et surtout continuer de m'imposer comme un expert dans mon domaine.

Bien évidemment, tout cela prend du temps et même de l'argent. Par exemple, je vais à Salt Lake City la semaine prochaine pour une conférence, ce qui devrait me coûter dans les 2000$ en tout. Je ne m'attend pas un retour sur investissement immédiat, mais je suis convaincu qu'aller à cette conférence me permettra de facilement récupérer au moins le triple dans les mois qui viennent.

Difficile à évaluer directement mais davantage de connaissances veut dire que mes formations (et mon travail de consultant) seront encore meilleurs, donc le feedback sera plus élevé, ce qui m'ouvrira d'autres portes et donc davantage de clients potentiels...

Rendez-vous donc dans trois mois pour la prochaine update !