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mercredi 25 février 2015

C'était il y a un an...

"A goal is a dream with a deadline"
(Un but est un rêve avec une date d'échéance) 
Napoleon Hill

 Il y a un an, nous étions en plein premier voyage de repérage dans la Silicon Valley, avec pour objectif de poser les bases de notre aventure californienne. La suite, vous la connaissez : De la délivrance le jour de l'obtention des visas au départ de France jusqu'à aujourd'hui, vous avez pu tout suivre sur le blog. Que de chemin parcouru, dans tous les sens du terme !

La Californie, c'est aussi de hautes montagnes, des sapins et de la neige, pas que la plage et les palmiers !

Vous aurez probablement remarqué que je n'ai pas écrit de bilan des 6 mois, alors que j'en avais fait un au bout de 3 mois seulement... Je vais donc profiter de cet article pour rattraper le coup, même si je pourrais tout résumer en une seule phrase : J'ai travaillé comme un malade pour que l'on vienne en Californie, et cette dernière nous le rend bien !

Les "world famous" Painted Ladies de San Francisco

Aujourd'hui, nous ne nous posons pas la question de rentrer en France un jour. Notre seul soucis, c'est d'obtenir une carte verte le plus vite possible, même si nous pouvons aussi rester sous visa E2 indéfiniment. Ces derniers temps, j'ai reçu beaucoup de messages amicaux de compatriotes qui voudraient venir eux aussi vivre en Californie. Et j'ai appris à reconnaitre dès la première phase ceux qui réussiront et ceux qui ne viendront jamais. Savez-vous comment ?

Hier soir sur le Capitol Mall de Sacramento

C'est très simple, et la réponse se trouve dans la citation en haut de la page. Si vous me dites "je rêve d'aller un jour en Californie", vous avez perdu. En revanche, lorsque j'entends "nous avons pour projet de partir en Californie avant septembre 2015", là je sais que c'est gagné. Avoir une date butoir, c'est transformer un rêve en objectif. C'est pouvoir commencer à planifier, si je veux partir à ce moment-là, la maison doit être vendue avant telle date, le visa obtenu à ce moment-là, etc etc.

On passe du rêve à l'action, et c'est un état d'esprit qui fait la différence, croyez en notre expérience !

Tout le monde a un "rêve américain" dans le coin de sa tête. Le mien est en photo ci-dessus, réalisé en janvier 2015 pour récompenser l'incroyable année 2014. Parce que travail mérite récompense, un point c'est tout !

Il y a un an, prendre l'avion tous les trois pour venir démarrer l'entreprise ici, recruter un premier employé, acheter du matériel... C'était forcément risqué car sans garantie de résultat. Mais le plan était en marche. Mettre un doigt dans l'engrenage a suffit à lancer la machine.

Initialement, le but était de "déménager en Californie avant septembre 2014". Mais lorsque les avocats m'ont dit que les demandes de visa prenaient plus de temps l'été, vacances scolaires obligent, j'ai avancé la date butoir à juin. Le visa s'obtenant en 2 mois environ, il fallait tout avoir préparé pour début mai, et donc avoir déjà plusieurs cycles de paie et des documents justificatifs que l'on ne pouvait obtenir qu'en venant au plus tard en février - mars, d'où ce voyage il y a un an. Il fallait coller au plan !

Alexandra a créé son entreprise en Californie tout comme nous. Aujourd'hui, elle aide d'autres personnes à investir et à s'installer aux Etats-Unis. Devinez qui a réalisé son site web ?

Pour terminer sur le sujet, je dis souvent que les USA sont l'endroit idéal pour créer une entreprise. Même un type comme moi, incapable de vendre quoique ce soit, je m'en sors très bien ici ! Il y a un an, j'avais rencontré Alexandra par blog interposé, alors qu'elle était en plein dans le processus de visa E2 tout comme nous. 

On échangeait pas mal de conseils et astuces par e-mail et Skype, alors quand Alexandra a cherché à créer le site internet de son entreprise, j'ai été ravi de pouvoir lui donner un coup de main, avec l'aide de Sara qui nous avait aussi énormément aidé en nous accueillant cet été pendant que nous recherchions une maison.

Je ne pouvais pas finir cet article sans mettre une photo de plage avec des palmiers. Désolé !

Ainsi s'entraident les expats de Californie ! C'est vraiment sympa et c'est clairement un état d'esprit différent de notre moribonde Europe. Alors si vous voulez rejoindre le club, cliquez ici et n'hésitez pas à contacter Alexandra, elle se fera un plaisir de vous aider sur le chemin de l'expatriation.

Et vous pouvez toujours nous contacter par e-mail our sur notre page Facebook, c'est toujours un plaisir pour nous de vous répondre !

jeudi 26 juin 2014

Prêts pour le grand départ

Dimanche dernier a eu lieu le baptême de Thomas. L'événement servait également de fête de départ, ce qui explique le gâteau de baptême pour le moins original :

Le gâteau de baptême très californien : Cable car, Golden Gate, palmiers, Painted Ladies de San Francisco.... Le tout sur une valise ! Une réalisation spectaculaire de Blandine de My Little American Bakery !

Mardi et mercredi, c'était le grand déménagement ! L'équipe d'AGS est venue emballer toute la maison et mettre le tout en conteneur :

235 paquets en tout, pour une journée complète (9h - 19h) d'emballage par 3 déménageurs (sans compter quelques dizaines de cartons faits par nos soins au préalable)

Le conteneur et son camion bloquent la rue pour 2 heures de chargement le mercredi matin

Ca y est, tout est emballé ! Il reste même un peu de place. Le conteneur peut être scellé. Direction Strasbourg par la route, puis Anvers par train, puis Oakland en Californie par bateau...

En parallèle, nous avons aussi vendu nos deux voitures ainsi que les derniers objets non "déménageables" en raison de leur volume et de leur consommation électrique pas adpatée au 110 volts US (frigo, machine à laver, etc.). Aujourd'hui jeudi, nous signons la vente de la maison. Dimanche, la vente de la 2ème voiture. Et lundi, ce sera l'avion ! 17 heures de voyage via Atlanta en Géorgie. 

Voilà pour les nouvelles. Quel projet ! Nous touchons au but ! So far so good!

Pour finir, une petite citation sur laquelle je suis tombé hier, et qui semblait assez bien coller à notre situation du moment :

“There’s a way of playing safe, there’s a way of using tricks—and then there’s the way I like to play, which is dangerously, where you’re going to take a chance on making mistakes in order to create something you haven’t created before.” 

 -Dave Brubeck

Prochain article dans une semaine... Depuis la Californie !

mercredi 18 juin 2014

L'histoire d'Interstate 21 LLC

Et voilà, les visas sont arrivés à la maison ! A la demande de plusieurs lecteurs, avant le déménagement et le grand départ, je profite de l'occasion pour vous donner davantage de détails sur mon entreprise, Interstate 21 LLC !

3 visas tous beaux tous neufs ! 

1) Le choix du visa E2

Au départ, nous voulions (re)venir vivre aux USA, comme beaucoup de monde. Je travaillais en tant que consultant indépendant dans l'informatique en France et j'avais bien dans l'idée de poursuivre cette activité aux US puisque 80% de mes clients sont en Amérique du Nord. 

Chercher à obtenir un visa de travail (H1B) était exclu : Le processus ne se déroule qu'une fois par an, limité par un quota de 65 000 visas pour plus du double de demandes. Il y a donc un tirage au sort préalable pour déterminer quels dossiers traiter. En plus, ce visa ne permet pas au conjoint de travailler. Je n'avais pas envie de laisser notre avenir se décider à pile ou face, d'autant plus qu'Adeline n'aurait pu que rester à la maison !

J'ai ensuite découvert le visa investisseur E2 : Pas de quota, renouvelable à l'infini, le conjoint peut travailler, obtention "rapide" à partir du moment ou l'investissement remplit les conditions requises. Un visa très intéressant ! Mais avec une vraie difficulté : Investir un montant "substantiel" dans un business afin de créer une activité qui permette de faire vivre plusieurs Américains et pas la seule famille de l'investisseur.

Présentation de la société sur la page des résidents de The Office of Silicon Valley

2) Le choix de l'activité

Mes premières consultations avec des avocats d'immigration m'orientaient plutôt vers l'achat d'un business existant : Cela semblait plus "sûr", surtout que dans ce cas il est possible de faire en sorte que l'argent soit investi seulement une fois le visa accordé, donc pas de risque de perdre son investissement si le visa est refusé.

Du coup, nous songions à acheter un petit salon de thé / café pour Adeline, à transformer "à la Française". Nous avons contacté plusieurs vendeurs, les prix semblaient coller, et nous pensions vraiment poursuivre dans cette voie. Jusqu'à ce qu'un avocat me dise : "Vous êtes dans l'informatique ? Vous avez déjà des clients là-bas ? Utilisez cette activité pour le visa, vous aurez moins d'argent à investir, et vous avez plus de chances de réussir !". Examples à l'appui, il m'avait convaincu, d'autant plus que je comptais de toutes façons poursuivre mon activité aux US. Le choix était fait !

Notre bureau et QG de Sunnyvale, "The Office of Silicon Valley"

3) Le démarrage de l'activité

En janvier, je déposais donc les statuts de l'entreprise. Interstate 21, LLC devenait une "Limited Liability Company" de l'état de Californie (équivalent d'une SARL en France). Pourquoi "Interstate 21" ? La spécialité qui m'apporte le plus de clients est le développement d'applications web basées sur Google Maps. Qui dit carte dit route, j'ai toujours trouvé le panneau des autoroutes US (les "Interstate highways") sympa, 21 est mon jour de naissance, et par un miracle providentiel, l'interstate 21 n'existe pas. Le nom était donc tout trouvé !

Durant notre voyage en Californie de février, j'ai ouvert le compte en banque, loué les bureaux, embauché un employé... Le projet décollait ! Ces six derniers mois, en plus de mes contrats avec divers clients, j'ai développé le premier produit commercialisé par Interstate 21 :  Route Planner, une solution de planifications de routes pour petites sociétés, commercialisée sur www.routeplannertool.com.

Aujourd'hui, une vingtaine de clients potentiels testent le produit. J'avais déjà rencontré certains d'entre eux durant notre voyage de début d'année. J'ai désormais hâte d'être sur place pour accélérer les choses !

Exemple d'une aplication web réalisée pour des promoteurs immobiliers Texans

Voilà pour les informations concernant notre start-up ! Cela vous donne certainement une idée plus précise du travail requis pour obtenir un visa E2 (je suis mort, croyez-moi !). C'est aussi un minuscule aperçu du contenu de notre dossier de demande de visa.

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à utiliser les commentaires ou à nous écrire (e-mail ci-dessous). C'est toujours un plaisir pour nous d'aider les futurs expats !

Pour plus d'infos :

Vous pouvez aussi nous écrire ici :




mercredi 11 juin 2014

Jour de victoire !

Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. 
Mark Twain

Il y a environ un an, nous nous lancions dans un projet un peu fou. Sitôt Thomas né, je quittais mon emploi dans un grand groupe Français pour consacrer toute mon énergie au développement de ma propre entreprise. Finies les feuilles de paye qui tombent en fin de mois, place aux couches, aux nuits et aux rémunérations en dents de scie !

Puis j'ai commencé à consulter des avocats d'immigration, sur une période allant de septembre à décembre 2013. C'était décidé, Thomas ne grandirait pas en France. Pas dans ces conditions, pas au milieu de cette déprime ambiante. Nous voulions des sourires et du ciel bleu, tout en ayant conscience que le chemin serait long et difficile : Nous avions choisi la Californie !

Le soleil de Santa Cruz en mars dernier... De quoi booster la motivation !

C'était pourtant impossible. Les avocats m'annoncaient qu'il faudrait investir au moins 100 000$ dans une entreprise pour obtenir le visa. Eux-mêmes affichaient des tarifs variant entre 5000 et 6500$ pour nous assister dans le processus. Rien que ça. C'était dingue, cher, risqué, sans garantie, sans filet. Et l'échec n'était pas une option. Alors j'ai bossé comme un malade, week-ends et jours fériés inclus. D'une part pour constituer une partie du capital à investir, d'autre part pour prouver que le projet était viable et non-marginal, qu'il apportera quelque chose à la société Américaine. 

Sans jamais baisser les bras. Six mois, c'est long ! Heureusement, Adeline et Thomas étaient à 100% avec moi. Il le fallait pour réussir. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis dit : "Plus jamais je ne ferai ça. J'ai eu ma dose de challenge. C'est trop long, trop difficile !"


Alors, lorsque nous avons pris place dans la salle d'attente de l'ambassade, entre les portaits de Barack Obama et de John Kerry, il y avait certes pas mal de confiance, mais aussi beaucoup d'impatience (et de peur, et de stress, et tout ça !). Car tout ce processus allait prendre fin d'ici quelques minutes. Tout le monde savait que nous aurions ce visa, nous disait de ne pas nous inquiéter. Mais il fallait finir le travail en beauté.

Au bout d'une heure quinze d'attente, nous sommes appelés au guichet pour l'entretien final. Si "Impossible n'est pas Français", c'était le moment où jamais de le prouver. Je réponds avec assurance aux questions concernant l'entreprise, en ayant très vite le sentiment que l'affaire est déjà entendue. Les questions s'enchainent, en toute décontraction, avec le sourire. Au bout de 5-10 minutes, le vice-consul conclut : "I'm granting you the visa". Je vous donne le visa ! Ma réponse : "For how long?", pour combien de temps ? "5 years". Cinq ans, durée maximale ! Finir en beauté, réussir l'impossible... J'avais envie de crier de joie au milieu de l'ambassade ! Quel soulagement !

Dans l'émotion, nous oublions de récupérer nos casse-croutes laissés vers les gardes au poste de sécurité de l'ambassade... Nous avons déjà la tête ailleurs. Ce 4 juillet, c'est promis, je ne travaillerai pas. Il sera temps de célébrer notre nouvelle indépendance ! Car cette fois-ci, nous pouvons le dire haut et fort :

A NOUS LA CALIFORNIE !!!!



lundi 2 juin 2014

Dernier mois en France

Alors que Juin débute, tout semble s'accélérer désormais. L'entretien à l'ambassade aura lieu la semaine prochaine, le déménagement dans trois semaines... Le sprint final est lancé !

Les cartons sont là, l'emballage peut commencer

Le plus amusant, c'est que tout le monde nous demande : Vous avez déjà trouvé une maison là-bas ? Ce à quoi nous répondons : Non, non, on a encore le temps ! La priorité, c'est vendre nos voitures et les meubles dont on doit se débarrasser pour que tout puisse rentrer dans le conteneur maritime. Pour les meubles, l'objectif est quasi atteint .Merci "Le Bon Coin" - nous avons encore 20 annonces actives à ce jour sous le pseudonyme Californiens. Ça ne s'invente pas !

Pour les voitures, si quelqu'un est intéressé, ça se passe ici et . Si personne n'en veut, on les abandonnera dans un champ, tant pis. Ce n'est pas ça qui va nous empêcher de partir, non mais !

Il y en a au moins un qui s'éclate lorsqu'on vide les tiroirs !

Le plus long, c'est au final l'inventaire du déménagement. Lister et évaluer tout ce qu'on emmène, ça prend un temps fou. L'étape est obligée pour l'assurance, nous nous y plions donc depuis plusieurs jours.

Voilà des guides qui vont servir dès notre arrivée... A mettre dans les valises plutôt que dans les cartons !

Parmi les anecdotes "amusantes" de cette expérience se trouvent en tête de liste les justificatifs. Et oui, en France on n'a pas le droit de résilier des abonnements comme ça sans donner de raison. La liberté, c'était avant. On exige donc des factures de la nouvelle adresse (que nous n'avons pas) ou des attestations de l'employeur : "Je certifie, en tant que gérant d'entreprise aux USA, avoir besoin de moi-même sur place pour m'auto-embaucher et gérer l'activité". Nan mais sérieusement... Je vous rassure, je n'ai pas encore eu à écrire cette lettre. L'avocat d'immigration a décidé d'envoyer une facture à mon nom à notre bureau de Sunnyvale, me fournissant ainsi un précieux justificatif de "nouvelle adresse". C'est chanceux car toutes les autres factures sont au nom de la société !

Une bibliothèque vidée, 3 cartons de faits. Suivant !

Tout va donc pour le mieux et de plus en plus vite... Ce dernier mois va filer comme un éclair ! C'est à la fois excitant et stressant. On a toujours l'impression d'oublier quelque chose, de ne pas savoir si on aura le temps, si on aura... nos visas ! Réponse la semaine prochaine. En attendant :






lundi 12 mai 2014

L'entretien est planifié !

Ce sera le 11 juin 2014 à l'ambassade des Etats-Unis à Paris ! Notre dossier a été validé par les services d'immigration et aucune pièce manquante n'était à déplorer, donc la date d'entretien a été directement planifiée. Ce sera donc dans un mois. Ensuite, il n'y aura "plus qu'à" déménager, si le visa nous est accordé, bien entendu !

C'est ici, à deux pas des Champs Elysées et de la place de la Concorde, que tout va se jouer

Nous avons hâte d'y être ! Ce qui ressemblera à l'aboutissement ne sera pourtant qu'un début : Il faudra ensuite trouver une maison là-bas, passer le permis de conduire Californien (et oui, encore ! Notre ancien du New Jersey n'est plus valable - dommage), acheter une voiture, etc... Tout recommencer à zéro en somme. Pas tout à fait à zéro, car nous avons déjà un numéro de sécurité sociale, un compte en banque et une adresse là-bas (par le biais de ma start-up). Ce sont des choses absolument vitales et pas toujours évidentes à obtenir au début lorsqu'on débarque de France.

Croisons les doigts en espérant publier un remake de cet article le 11 juin au soir !

lundi 5 mai 2014

Les dés sont jetés !

Ce midi, nous avons reçu le colis "magique", c'est à dire celui qui a le potentiel de nous envoyer en Californie pour quelques années ! Il se présentait sous le forme d'une grosse enveloppe FedEx de 1,5kgs :

Parti de Los Angeles vendredi, ce paquet a rejoint la Franche Comté ce lundi

Quel est donc le contenu de ce paquet, me direz-vous ? Et bien c'est l'ensemble des documents accumulés durant ces cinq derniers mois afin de constituer l'argumentaire de notre demande de visa. En effet, qui dit visa investisseur, dit création d'entreprise, dépenses, embauches, formalités administratives, taxes, business plan, location de bureaux, voyages, etc. 

Autant de pièces à rassembler afin de prouver que l'investissement est réel, non marginal, effectif, et ainsi de suite. De quoi justifier également mon faible nombre d'articles sur le nouveau blog : Créer ce dossier n'a pas été de tout repos !

Le contenu du paquet se décompose en 12 pochettes roses remplies de documents

L'avocat d'immigration se chargeait donc de collecter tous les documents que je lui envoyais afin de vérifier les pièces et d'assembler ce monolithe de papier. Il m'a ensuite retourné l'ensemble pour signature, vérifications ultimes et ajout des dernières pièces. Sitôt arrivé à la maison, je me suis rué sur l'enveloppe pour la parcourir. Deux heures de travail plus tard, l'ensemble repartait dans une enveloppe Chronopost, destination l'ambassade des USA à Paris cette fois-ci !

Un demi dictionnaire, ça fait un bon dossier !

Lorsque l'ambassade aura reçu notre dossier (demain mardi si tout va bien), elle vérifiera que l'ensemble des pièces requises sont bien présentes. Ensuite, d'ici quelques jours à quelques semaines, nous serons convoqués pour un entretien à l'ambassade. Ce sera la dernière étape pour le visa... 10 à 20 minutes d'entretien avant le verdict final. Notre première expérience avait été rapide et couronnée de succès, mais cette fois le type de visa n'est pas le même donc l'expérience passée ne veut pas dire grand chose.

Que de chemin parcouru ! Le tunnel est long mais l'issue est proche. Nous avons hâte d'y être. Tant d'efforts, de temps et de boulot... Vivement l'aboutissement !


lundi 21 avril 2014

La moitié du chemin

Ces derniers jours ont vu notre grand départ faire un bon monumental en avant. En effet, partir aux USA nous confronte à deux problèmes majeurs (pour rester dans la simplicité) :
  1. Vendre notre maison en France
  2. Obtenir un visa d'immigration aux USA


Et bien en ce qui concerne la maison, c'est désormais chose faite ! Le compromis de vente a été signé il y a plus de 10 jours, ce qui veut dire que le 30 juin prochain, nous redeviendrons SDF pour une période que nous essaierons de garder aussi courte que possible.

On peut donc considérer que la moitié du chemin est faite. Nous n'avons pas encore postulé pour les visas car la demande de visa "entrepreneur / investisseur" requiert de fournir un certain nombre de documents justificatifs, lesquels ne s'obtiennent pas tous instantanément.

Par exemple, notre dernier voyage m'a permis d'embaucher un salarié en Californie. Il faut donc attendre les premiers cycles de paie pour pouvoir produire des justificatifs de paie. Je n'attends plus que les relevés de comptes bancaires à la fin d'avril, la finalisation du business plan, et le dossier sera envoyé début mai. Nous sommes donc dans les clous pour un départ fin juin / début juillet !

Sur ce, je retourne profiter de ce lundi de Pâques pour avancer sur notre dossier. Je m'excuse pour le manque de mises à jour sur le blog, mais un tel départ aux US, ça s'obtient avec les manches retroussés durant de longues semaines, week-ends et jours fériés inclus... L'été Californien n'en sera que plus beau et plus mérité !

lundi 31 mars 2014

2 semaines en Californie

Les jours passent à vitesse grand V et je n'avais pas encore trouvé le temps de revenir plus en détails sur nos 2 semaines en Californie. La question que l'on me pose le plus souvent depuis notre retour est : "Alors ? Tu continues l'aventure ?", ce que j'interprète en : "Alors, tu as réalisé que ton projet est dingo et que tu n'y arriveras jamais ? Quand est-ce que tu jettes l'éponge ?". La réponse est : Jamais de la vie. Cet été, nous serons en Californie. D'autres questions ?

Le Golden Gate Bridge me fascine toujours autant. C'est peut-être parce qu'un immense porte-conteneurs qui passe en-dessous semble tout petit à côté. Et que dire du voilier en bas à gauche ? Non non, ce n'est pas une maquette ou un rocher !

Retourner aux USA après presque 4 ans d'abstinence, ça fait quoi ? C'est assez bizarre en fait, car on se ré-acclimate très rapidement. J'avoue avoir galéré sur les freeways Californiens (naviguer sur 4, 5 ou 6 voies de circulation n'est pas chose courante en France !), mais pour le reste, nous n'avons été que rarement surpris ou dépaysés. Un soir, en garant la voiture à l'hôtel, je me suis forcé à nous faire constater que la situation avait pourtant tout pour être dépaysante :

A notre gauche, Chevrolet Corvette et gros SUV

A notre droite, Hummer H1 pour les poêtes

Les images ci-dessus pourraient vous faire croire que tout le monde roule en grosses bagnoles et consomme du carburant à tout-va... Mais ce serait faire insulte à la Californie que de donner cette image, alors que les voitures les plus présentes sur les routes sont des Toyota Prius, Chevrolet Volt ou Tesla Modèle S, cette dernière étant même conçue et assemblée dans la Silicon Valley.

Trois modèles hybrides et même 100% électrique pour la Tesla. Une révolution ! Et que dire des voies sur autoroute réservées au co-voiturage ? Des dizaines d'éoliennes croisées en chemin sur les bords des routes (plus qu'en France durant les 4 dernières années) ? Et oui, ce n'est pas nouveau, le changement vient toujours de l'Ouest, plus particulièrement autour de la baie de San Francisco...

Google met à disposition des vélos gratuits pour tous ses employés afin d'encourager les déplacements "écolo". Photo prise un dimanche, les touristes autour de nous jouent avec les vélos, pas de caméra de surveillance, pas de gardes, de grillages ou de barrières. Et personne ne vole les vélos. C'est un autre monde !

Je vous avais aussi parlé de la météo magnifique, avec nos belles photos de ciel bleu et de palmiers. Figurez-vous que nous avons eu droit à une tempête de pluie ! La plus forte qu'avait connu la Californie depuis des mois, après une période de "sécheresse" (tous les arbres sont verts tout partout, l'herbe pareil... Qui manque d'eau au fait ?) de plusieurs mois. Et ça a duré 3 jours de suite. Voilà une photo prise dans la rue principale de l'université de Stanford à Palo Alto en pleine tempête :

Après 3 jours de "tempête", la route est à peine mouillée. D'ailleurs 10 minutes plus tard le ciel sera tout bleu !

Après-midi de tempête à Sacramento... Ciel bleu, tout sec !

La blague, c'est que cette super tempête couverte dans tous les médias s'est résumée à :
  • 1 heure de pluie le jeudi matin, grand soleil et ciel bleu de 11h du matin jusqu'à la nuit
  • 2 heures de pluie vendredi matin. Grand soleil et ciel bleu tout l'après-midi.
  • 4 heures de pluie le samedi par intermittence. Soleil à partir de 16 - 17h.
Disons que c'est une journée d'hiver classique à Besançon, sauf qu'il ne fait pas 16° à Besançon quand il pleut en Février, et qu'on n'a pas besoin de lunettes de soleil tellement la luminosité reste importante !

J'avoue avoir adoré cette tempête. Si ça, c'est le pire que l'on puisse avoir comme météo, je signe des deux mains !

Eglise ? Temple ? Musée ? Non, université de Stanford à Palo Alto

Puisque je suis sur Stanford, je profite de l'occasion pour vous suggérer de lire en VO (ici en français)ou de visionner le discours d'ouverture de Steve Jobs lors de la cérémonie de remise des diplômes de l'université en 2005. Je ne suis pas fan d'Apple ou de Jobs, mais son discours est à lire un jour où vous avez besoin de motivation, de vous remonter le moral. Un modèle du genre.

D'ailleurs, il n'y a qu'en Amérique où l'on peut confier un discours de remise de diplôme d'une telle université à un type qui commence en disant : "C'est un honneur pour moi d'être avec vous aujourd'hui, au milieu d'une des plus grandes universités au monde. Je n'ai aucun diplôme universitaire. Pour vous dire la vérité, je n'ai jamais été aussi proche qu'aujourd'hui d'une cérémonie de remise de diplôme !"

Le discours dévoile ensuite des moments clés de sa vie et les raisons pour lesquelles, en abandonnant ses études, il est devenu ce qu'il est devenu.  Le rêve Américain en personne ! A lire ici en français.

Et à bientôt pour de nouvelles aventures !







vendredi 7 mars 2014

De retour... à la maison !

Mercredi soir, nous avons atterri à Philadelphie, pour ce qui ressemblait fortement à un remake de notre premier voyage d'installation en novembre 2007. Atterrissage avec vue magnifique sur la ville illuminée, départ en voiture de location pour le New Jersey, nuit à l'hôtel à Mount Laurel, passage vers notre ancienne maison à Eddlewood Place... Nostalgie, nostalgie !

Il faisait -1°C à Philly mais le ciel bleu était là. Et Rocky n'a pas bougé d'un poil !

Nous nous sommes tout de suite sentis à nouveau "chez nous". Au point d'aller acheter le lait pour Thomas au Shop Rite où nous faisions nos courses chaque semaine. Tout le monde était tellement sympa, accueillant, nous donnant des coups de main avec nos valises et la poussette, s'extasiant sur la petite bouille de Thomas, discutant de tout et de rien à la moindre occasion...

Et surtout rien n'a changé (ou presque) depuis notre départ de 2010. Les oies du Canada sont toujours là, le New Jersey a toujours sont petit charme bien à lui. Bien sûr, des enseignes ont fermé ça et là, d'autres sont apparues. Il est toujours surprenant de découvrir un champ de terre là où se tenait une immense concession auto il y a 5 ans, mais c'est ça l'Amérique, le pays du mouvement permanent.

La pose avec Rocky (Thomas aussi lève les bras, je vous le jure)

Puis Jeudi, passage par mon ancien lieu de travail, arrivée sur Philly par le toujours aussi majestueux Ben Franklin Bridge... Comme des gosses et comme au premier jour, on traverse le pont les yeux rivés sur la ville. Puis petit tour dans Philly avant le décollage, avec repas final à Johnny Rockets sur South Street, comme le jour de notre départ en 2010. En moins triste ceci dit ! 

Incroyable sentiment que de sentir toujours chez soi aussi loin de la France, comme si nous n'avions jamais quitté les US. Mais les avions nous réellement quittés ? Je me le demande.

La Ben Franklin Parkway est gelée, mais toujours là !

Puis est venu le long vol de 8 heures vers Paris. Départ retardé d'une heure et demie, galère à la gare TGV de Charles de Gaulle (un seul ascenseur pour des dizaines et des dizaines de voyageurs, c'était la guerre !). On attrape nos diverses correspondances non sans sueur et dans l'indifférence générale : Une poussette avec bébé + sac à langer + 2 grosses valises + ordis portables... C'était dur, un vrai déménagement avec 9 heures de décalage horaire dans les pattes et une nuit pratiquement blanche passée dans l'avion.

Le ponpon arrive à la gare de Besançon : "Mouvement social" en cours et donc plein de TER supprimés... On ne pouvait pas faire plus "cliché" pour un retour en France, n'est-ce pas ? Deux miracles se produiront alors : Un groupe de jeunes Allemands nous file un coup de main pour gravir les escaliers menant vers la voie où part notre train (étonnamment, la seule voie n'ayant pas d'ascenseur, la gare étant en complète destruction à l'heure actuelle), lequel était pratiquement le seul à rouler cet après-midi. Nous arrivons donc à la maison sans trop de problèmes au final, si ce n'est que faire Paris - Saint Vit aura été plus compliqué que de faire San Francisco - Philadelphie - Paris... Au moins, pas besoin de nous remémorer en permanence les raisons pour lesquelles nous voulons partir en Californie, notre pays se charge tout seul de le faire !

Plus de news dans les jours à venir sur ces deux semaines en Californie. Stay tuned!










mardi 4 mars 2014

Mission accomplie !

Demain matin (il sera déjà 19h passées en France), nous prendrons l'avion pour Philadelphie, où nous resterons un peu moins de 24 heures avant de nous envoler à nouveau pour Paris. Ces deux semaines ont été intensives mais le résultat est au rendez-vous : Nous avons pu accomplir tout ce que nous devions faire sur place !

Voici un petit résumé en images de ces quelques jours en Californie :

Thomas a trouvé une plaque d'immatriculation pour sa poussette !

Nous avons signé un bail d'un an pour le bureau de la société, approuvé par Thomas !

Nous avons pris la nouvelle photo de famille devant le Golden Gate Bridge

Nous avons vu le garage de Palo Alto où William Hewlett et David Packard ont développé leurs premiers produits dans les années 30, donnant naissance à la Silicon Valley et plus particulièrement à la société Hewlett-Packard, qui emploie aujourd'hui 324 600 personnes dans le monde... Le garage est devenu un monument historique avec plaque commémorative !

Nous avons fait le plein de soleil et de bonne humeur !

Enfin, nous étions dans le Far West, et si nous n'avons pas vu de cowboys, ce territoire reste très clairement celui de tous les possibles... Je ne sais pas si nous allons y trouver de l'or, mais nous trouverons très certainement notre bonheur par ici !

Dans les semaines à venir, je vous raconterai plusieurs anecdotes et ferai un article dédié à mon business pour expliquer davantage notre projet d'expatriation. Pour le moment, nous avons des valises à plier. Et demain, retour à Philadelphie avec 20°C de moins et sous la neige !







mardi 25 février 2014

Le marathon de San Francisco !

L'un de mes objectifs futurs en Californie est de prendre part au marathon de San Francisco. Je dois avouer que ces derniers jours ont bel et bien ressemblé à un marathon tellement il y a de choses à faire ici et peu de temps pour y parvenir. Je ne vais pas vous raconter les détails de mes démos clients ni de mes entretiens locaux, car je ne pense pas que vous soyez sur le blog pour cette raison-là.

Ceci dit, tout se passe pour le mieux et si les jours de semaine sont chargés, le week-end dernier a été l'occasion de profiter d'une météo éblouissante pour enfin mettre les pieds à San Francisco (car nous sommes à l'hotel à San José, capitale de la Silicon Valley) :

Les fameuses "Painted Ladies", maisons victoriennes devant la skyline de San Francisco

Le Golden Gate Bridge dans toute sa splendeur !

Le dimanche, l'appel de la route s'est fait le plus fort. La Highway 1 (aussi appeleé California Dream Road), qui longe la côte Californienne pratiquement de bout en bout, est une des routes mythiques des USA, traversant notamment le Golden Gate Bridge. Alors même si je ne voulais pas trop en voir pour ce premier voyage (il faut en garder pour la suite !), nous l'avons empruntée sur une petite centaine de kilomètres entre Santa Cruz et Half Moon Bay :

La voiture de location garée au bord de la Highway 1. Océan, plage, falaises vertigineuses qui plongent dans l'océan... Et la route qui suit le tout de près. Magnifique !

Ah ah, vous les attendiez mes premiers palmiers, et bien les voici ! A Santa Cruz, on joue au beach volley en maillot de bain le 23 février. Normal, quoi !

Le phare de Pigeon Point le long d'une côte aux paysages aussi divers que variés. On passe de la plage de sable fin aux grandes falaises aux rochers en l'espace de quelques kilomètres...

Mon premier coucher de soleil au-dessus de Muir Beach (ça c'était le samedi en fait). C'est officiel : Je déclare le côté Californienne "plus belle côte maritime jamais vue de ma vie à ce jour" :) Sans parti pris hein !

Le dimanche soir, nous sommes passés par le bureau afin voir nos illustres voisins, comme Google qui a créé un petit jardin Androïd avec une statue par "version" de l'OS pour smartphones. Notez que même le bâtiment a les petites antennes de Bugdroid :


Les bureaux Apple juste à côté du mien... Lequel est plus modeste, je l'avoue.

Pour finir, une petit photo de l'hôtel, que j'avais choisi... avec des palmiers dans le jardin, bien sûr !

A bientôt pour la suite !