vendredi 7 mars 2014

De retour... à la maison !

Mercredi soir, nous avons atterri à Philadelphie, pour ce qui ressemblait fortement à un remake de notre premier voyage d'installation en novembre 2007. Atterrissage avec vue magnifique sur la ville illuminée, départ en voiture de location pour le New Jersey, nuit à l'hôtel à Mount Laurel, passage vers notre ancienne maison à Eddlewood Place... Nostalgie, nostalgie !

Il faisait -1°C à Philly mais le ciel bleu était là. Et Rocky n'a pas bougé d'un poil !

Nous nous sommes tout de suite sentis à nouveau "chez nous". Au point d'aller acheter le lait pour Thomas au Shop Rite où nous faisions nos courses chaque semaine. Tout le monde était tellement sympa, accueillant, nous donnant des coups de main avec nos valises et la poussette, s'extasiant sur la petite bouille de Thomas, discutant de tout et de rien à la moindre occasion...

Et surtout rien n'a changé (ou presque) depuis notre départ de 2010. Les oies du Canada sont toujours là, le New Jersey a toujours sont petit charme bien à lui. Bien sûr, des enseignes ont fermé ça et là, d'autres sont apparues. Il est toujours surprenant de découvrir un champ de terre là où se tenait une immense concession auto il y a 5 ans, mais c'est ça l'Amérique, le pays du mouvement permanent.

La pose avec Rocky (Thomas aussi lève les bras, je vous le jure)

Puis Jeudi, passage par mon ancien lieu de travail, arrivée sur Philly par le toujours aussi majestueux Ben Franklin Bridge... Comme des gosses et comme au premier jour, on traverse le pont les yeux rivés sur la ville. Puis petit tour dans Philly avant le décollage, avec repas final à Johnny Rockets sur South Street, comme le jour de notre départ en 2010. En moins triste ceci dit ! 

Incroyable sentiment que de sentir toujours chez soi aussi loin de la France, comme si nous n'avions jamais quitté les US. Mais les avions nous réellement quittés ? Je me le demande.

La Ben Franklin Parkway est gelée, mais toujours là !

Puis est venu le long vol de 8 heures vers Paris. Départ retardé d'une heure et demie, galère à la gare TGV de Charles de Gaulle (un seul ascenseur pour des dizaines et des dizaines de voyageurs, c'était la guerre !). On attrape nos diverses correspondances non sans sueur et dans l'indifférence générale : Une poussette avec bébé + sac à langer + 2 grosses valises + ordis portables... C'était dur, un vrai déménagement avec 9 heures de décalage horaire dans les pattes et une nuit pratiquement blanche passée dans l'avion.

Le ponpon arrive à la gare de Besançon : "Mouvement social" en cours et donc plein de TER supprimés... On ne pouvait pas faire plus "cliché" pour un retour en France, n'est-ce pas ? Deux miracles se produiront alors : Un groupe de jeunes Allemands nous file un coup de main pour gravir les escaliers menant vers la voie où part notre train (étonnamment, la seule voie n'ayant pas d'ascenseur, la gare étant en complète destruction à l'heure actuelle), lequel était pratiquement le seul à rouler cet après-midi. Nous arrivons donc à la maison sans trop de problèmes au final, si ce n'est que faire Paris - Saint Vit aura été plus compliqué que de faire San Francisco - Philadelphie - Paris... Au moins, pas besoin de nous remémorer en permanence les raisons pour lesquelles nous voulons partir en Californie, notre pays se charge tout seul de le faire !

Plus de news dans les jours à venir sur ces deux semaines en Californie. Stay tuned!










3 commentaires:

  1. C'est sûr que vu comme ça, on comprend votre envie de repartir bien vite du Vieux Continent !

    RépondreSupprimer
  2. Ravie de pouvoir suivre ton nouveau blog :)

    A bientôt (Lisa)

    RépondreSupprimer
  3. A l'inverse, surtout sur Paris, les gens sont souvent méfiants quand on leur propose spontanément de l'aide. Ca m'est arrivé plusieurs fois d'aider à porter des valises dans le métro, mais je sentais la crainte que je parte avec les bagages.

    RépondreSupprimer