En Octobre, nous avons passé 10 jours à Maui, l'une des 137 îles de l'archipel d'Hawaii (qui s'étend sur... 2400 kms !), même si 6 seulement sont accessibles / habitées. C'était notre deuxième île après Big Island en 2017.
Cette curieuse butte s'appelle Pu'u Koa'e. A Hawaii, le plus dur c'est de retenir le nom des endroits visités !
Toutes les îles d'Hawaii sont volcaniques, ce qui veut dire que toutes ont un ou plusieurs volcans sortis de l'océan il y a des milliers d'années, et qui s'élèvent jusqu'à 4200 mètres d'altitude !
On est donc sur de la lave en permanence, puisque les îles sont le résultat d'éruptions volcaniques. A Maui, le volcan majeur s'appelle Haleakala, et monter à son sommet ressemble à une expédition sur mars, puisqu'on passe au dessus des nuages pour se retrouver au milieu de cratères orangés désertiques :
Vue des multiples cratères de Haleakala depuis le visitor center du sommet
Le sommet est à 3055 mètres d'altitude, et on y grimpe depuis le niveau de la mer en un peu plus d'une heure de route, ce qui est assez dingue. On change complètement de météo et de climat plusieurs fois en chemin. Par exemple, on pouvait partir de Kahului par 26 degrés, chaud et humide, et arriver au sommet où il faisait à peine 6 degrés, sec (ou pas) et venteux.
Cratères de Haleakala et superbes contrastes de couleurs. A l'horizon, on voit 2-3 volcans de Big Island qui dépassent des nuages, à 120 kms à vol d'oiseau.
Maui est considérée comme une des îles les plus intéressantes à visiter car elle a toutes les variétés de paysages d'Hawaii. Le volcan créé son propre micro-climat, arrêtant les nuages et capturant d'énormes précipitations qui touchent principalement le côté nord / nord-est de l'île.
Wailua Valley, ses murs de végétation et nombreuses cascades
Cette partie de l'île s'explore par une seule route, étroite et sinueuse, qui va jusqu'à Hana, à l'extrémité Est de Maui. On y traverse de nombreux ponts à voie unique, ce qui créé quelques bouchons et des frayeurs, parfois !
On roule entre des murs de végétation luxuriante du début à la fin !
C'est la jungle absolue de bout en bout, et il n'y a pas beaucoup de possibilités de s'arrêter pour s'explorer, à l'exception de quelques cascades où de petits parkings sont aménagés.
Au sud et à l'ouest de Maui, ce sont les plages et les hôtels à touristes. C'est aussi le paradis des surfeurs et de la plongée sous-marine :
Clara en train de danser sur la plage pendant qu'un avion décolle de l'aéroport de Kahului au dessus de sa tête.
Oh, et pour vraiment avoir l'impression d'être au paradis, il faut attendre le coucher de soleil. Tous ont été absolument incroyables jour après jour :
Yep. Que dire de plus ?
Au même endroit, au pied de l'appartement où nous avons passé 4-5 nuits, à Kapalua, un autre soir :
Même endroit, différent jour, différent coucher de soleil.
La vue depuis notre appart le soir. Evidemment, les enfants voulaient aller à la piscine aussitôt rentrés de la plage !
Le jour, c'est difficile de pas aller une fois ou deux à la plage. L'eau est tellement bonne et transparente quand les vagues ne sont pas trop fortes. Avec Thomas, nous avons vu une énorme tortue nager autour de nous, c'était magique ! Et c'est sans compter les dizaines et dizaines de poissons colorés, étoiles des mers, corail, oursins, et j'en passe, le tout juste sous nos yeux...
Une plage magnifique dans le secteur de Wailea-Makena
Passer du temps sur une île paradisiaque est incroyable. Même si on aime visiter et bouger pas mal, à Hawaii c'est quand même dur de ne pas rester en sandales à regarder l'océan...
Au bout de 2-3 jours, on ne met même plus de chaussures ou de chaussettes parce qu'on veut être prêts à essayer la première plage qui va se présenter. Et puis avec le sable partout, de toutes façons, les sandales ou flip-flops, c'est idéal.
Allez, un dernier coucher de soleil pour la route !
Voilà pour Maui. Les enfants ont adoré. Il est certain que nous retournerons à Hawaii, probablement O'ahu (pour voir les paysages de Jurassic Park, Lost, et j'en passe) ou Kauai pour voir quelque chose d'encore plus sauvage !
Et voilà, nous y sommes ! Dernier article de notre road-trip à Hawaii ! Nous avons passé nos derniers jours à Hilo, sur la côte est de Big Island, qui est l'une des villes les plus pluvieuses des USA, et même la plus pluvieuse du pays si on en retirait l'Alaska.
Du coup, avec un climat tropical humide, c'est une véritable jungle, complètement à l'opposée des champs de lave désertiques de l'est de l'île :
C'est dense au bord des routes !
Hilo est la plus grande ville de Big Island avec 42 000 habitants, et est surtout visitée pour les magnifiques cascades que l'on trouve à sa proximité immédiate. Commençons par Rainbow Falls par exemple :
Rainbow Falls à Hilo
La plus haute chute d'eau, et probablement l'une des plus jolies, se trouve à Akaka Falls State Park. Le paysage autour des chutes veut à lui seul le déplacement :
L'eau tombe de 134 mètres de haut, ce qui n'est pas rien :
Akaka Falls et son environnement particulièrement vert
A Hilo même, le petit centre ville est moins touristique que celui de Kailua, et considéré plus typique d'Hawaaii, c'est à dire moins américanisé (Hawaai ne fait partie des USA que depuis 1959). On y trouve quelques devantures sympathiques pour la photographie :
Nous avons également visité un zoo gratuit qui n'a rien à envier aux zoos payants, le Panaewa Rainforest Zoo, qui est un super endroit à voir sur Hilo. Même le parking est gratuit, et on peut y voir des tigres, des tortues, des singes et toutes sortes d'oiseaux comme ces beaux perroquets :
Dans le coin, on trouve aussi de nombreux producteurs de noix de macadamia. Tout comme pour le café, nous avons visité un producteur qui offrait une visite (et dégustation !) gratuite. C'était bien bon !
Thomas prend la pose après avoir dévoré les noix dans la boutique :-)
A Hilo, nous avons eu droit à une première en road-trip : La voiture de location qui se fait cabosser sur le parking de l'hôtel alors que nous étions dans notre chambre.
Heureusement, le "coupable" a eu l'honnêteté de nous attendre, a appelé la police avant même que nous arrivions à la voiture, et tout est rentré dans l'ordre après quelques kilos de paperasse. Résultat : Cela ne nous a rien coûté, si ce ne sont 3-4 heures de contretemps durant ce séjour :
Et paf, la voiture de location !
Le dernier jour, sur le chemin du retour vers l'aéroport à Kailua, nous sommes passés au point de vue sur Waipio Valley, au nord est de l'île. Un panorama des plus sympathiques, comme vous pouvez le constater :
Waipio Valley
Il était ensuite temps de dire bye bye à Hawaii et de rentrer à la maison après 11 jours sur Big Island. Nous avons eu le droit à un dernier coucher de soleil sur l'avion, depuis l'aéroport de "plein air" de Kailua Kona :
Bye bye Hawaii, et à la prochaine !
Toute mes photos de Hilo et de l'est de l'île sont visibles ici.
Lors de notre viste d'Hawaii, il y a avait un endroit et un seul où la lave coulait dans l'océan. C'était à Kalapana, où nous avions donc décidé de faire une petite expédition en fin d'après-midi afin d'assister au coucher de soleil sur les champs de lave.
La route goudronnée termine ici, la suite ayant été recouverte de lave
Aller voir la lave couler dans l'océan est une véritable expédition dans la mesure où la route termine 7 kilomètres avant le point de vue sur la lave. Randonner 14 kilomètres avec les petits n'étant pas une option, nous avons loué deux vélos, une charette, et nous voilà en route :
En route pour l'expédition !
La première question que l'on peut se poser, c'est pourquoi aménager une piste au milieu des champs de lave, puisqu'elle est interdite à la circulation automobile ? Et bien la réponse est simple : Des gens vivent ici, et même si la lave a détruit la ville sur son passage, les locaux restent propriétaires de leur terrain, et ont donc besoin d'un moyen pour y accéder.
Certains ont rebati en prenant de la hauteur, d'autres ont des logements de fortune, voire campent simplement sur une plate-forme en bois :
Pas simple la vie après que la lave ait détruit votre maison...
Nous parcourons donc les sept kilomèetres sur la piste et commençons à apercevoir les coulées au loin sur la montagne. L'oeil non-initié pourrait croire à un incendie, mais il n'en est rien, c'est un liquide ultra chaud qui descend en direction de l'océan :
Pas de rouge, juste une rivière de fumée à distance
Au bout de la route, nous devons abandonner les vélos, et les rangers du parc national sont là pour faire respecter un cordon de sécurité aménagé tout autour de l'endroit où la lave se jette dans l'océan :
La fin de la route, et le panache de vapeur d'eau à l'endroit où la lave touche l'océan
Impossible d'approcher à moins de cent mètres, ce serait trop dangereux : Deux semaines auparavant, une grande portion de la côte a disparu dans l'océan en l'espace de quelques minutes, car l'île s'aggrandit au fur et à mesure que la lave se jette dans l'eau, en séchant de façon ultra rapide àson contact, ce qui rend cette côte potentiellement instable.
Le danger n'est donc pas seulement la lave en fusion, mais aussi la côte de lave fraichement séchée qui pourrait se détacher et nous emporter avec elle dans l'océan...
L'endroit où tous les éléments se rencontrent !
Avant que le soleil ne se couche, je décide d'aller au plus proche, voulant voir la lave couler à quelques mètres de distance si possible. Je pars donc en expédition avec Thomas, et nous longeons le cordon de sécurité pendant un bout de temps, jusqu'à bien voir la lave dévalant la montagne :
Ce qui est assez dérangeant, c'est que plus on avance, plus on peut sentir la différence de dureté de la lave sous nos pieds. Si d'habitude, c'est comme marcher sur de la roche, ici marcher sur le moindre relief va le briser en morceaux. Le sol s'effrite, craquèle, et il y a des failles partout. On devine que c'est donc relativement frais ! Au bout d'un moment, nous touchons au but lorsque je vois cette fumée nauséabonde qui s'échappe du sol :
La lave en fusion est ici !
J'approche du trou mais ne peut rien y voir, le cordon empêchant d'aller trop proche. C'est à ce moment là que je réalise la plus flippante des choses... La lave ne coule pas en surface, mais dans un tunnel... juste sous nos pieds !
Je touche le sol prudemment, et le température me semble OK, mais je repère alors d'autres "trous de fumée", et tous sont parfaitement alignés avec l'immense nuage de vapeur... Nous sommes donc pile dessus la lave en fusion ! C'est le moment de rebrousser chemin, on n'en verra pas plus, à moins que le tunnel ne cède et que l'on tombe dedans !
Je filme rapidement avant de partir - appareil photo d'une main, Thomas de l'autre :
Il nous faut une bonne demie-heure pour rejoindre Adeline et Clara, et le spectacle au point de vue est particulièrement spectaculaire avec le nuit tombée :
Ca coule à flot !
En vidéo, c'est plutôt sympa aussi, avec quelques explosions de temps à autre :
Au retour, on ne voit plus la fumée sur les montagnes, cette fois-ci, on voit clairement la lave couler à plusieurs kilomètres de distance:
Au final, cette expédition aura duré plusieurs heures, et nous rentrons bien fatigués. Pédaler en pleine nuit avec la lumière des vélos sur des champs de lave par plus de 30 degrés, c'est sympa mais pas de tout repos, n'est-ce pas les enfants :
Au retour des vélos, ça dormait derrière moi !
Voilà pour cette aventure unique en son genre, clairement pas le genre de sortie que l'on fera tous les jours ni même peut-être plusieurs fois dans notre vie... Alors nous mesurons à quel point c'était formidable de pouvoir faire tout ceci en famiile ce jour-là. Nos photos et vidéos de cette soirée sont en ligne ici.
Après avoir visité la partie ouest de Big Island, nous avons exploré le sud et en particulier le parc national des volcans d'Hawaii. L'archipel est en effet 100% volcanique et Big Island à elle seule compte 5 volcans, dont 3 en activité et un en éruption constante depuis 1983, le Kilauea, qui a donc été au cœur de notre visite.
Les 5 volcans de Big Island et leur zone d'influence
Une nouvelle île est même en cours de formation avec le volcan sous-marin Lōʻihi qui est lui aussi hyper actif, même si il faudra attendre 10 000 à 100 000 ans avant que la nouvelle île n'émerge.
Les Hawaïens revendiquent avoir la plus grande montagne au monde, Mauna Kea, dont le sommet est 4207 m au dessus du niveau de la mer, mais qui contrairement à l'Everest débute depuis le fin fond de l'océan, ce qui en fait un géant de plus de 10 kms de haut !
Tous les volcans d'Hawaii sont immenses mais pas spécialement spectaculaires à l’œil nu, car formés par de lentes coulées de laves au fil de milliers d'années. Ce ne sont pas des cônes volcaniques mais plutôt de gigantesques collines aux pentes douces.
Au pied d'un volcan de 4000 mètres de haut, qui ne les parait vraiment pas
Les volcans Hawaïens ne sont pas explosifs, mais se comportent plutôt comme un verre d'eau qui déborderait gentiment en continu. Du coup, c'est l'un des meilleurs endroits au monde pour approcher des coulées de lave et voir une éruption volcanique garantie.
Vu depuis l'observatoire / musée Jaggar, le lac de lave en éruption du sommet du Kilauea, avec en bas à droite une superbe gerbe explosive!
Malgré tout, le parc national a de nombreux accès restreints et routes fermées pour garantir la sécurité des visiteurs. L'endroit le plus simple d'accès pour voir l'éruption en toute sécurité, c'est le point de vue du musée Jaggar. On y est au bord du cratère à 1,6 kms du lac de lave qui est toujours hyper actif. Si on était juste au bord du lac, voilà ce que l'on y verrait en vue plongeante :
Ca c'est quelque chose, hein ?
Durant notre visite, le niveau du lac est monté de 20 mètres en 48 heures, avant de redescendre d'une dizaine de mètres le jour suivant. Dommage, je pensais qu'il allait déborder et nous offrir une nouvelle coulée de lave spectaculaire !
Mais le spectacle est déjà impressionnant de la sorte.
Quand on entend les explosions et que l'on voit ces gerbes de magma gicler dans tous les sens alors que l'on se trouve à plus d'un kilomètre, on imagine ce que ça doit être à proximité de cette fournaise :
Le clou du spectacle se produit après le coucher du soleil. Avec l'humidité du soir et l'obscurité, la lave peut projeter ses couleurs sur la fumée, les nuages, les bords du cratère, et le spectacle devient tout simplement magique à photographier :
On comprend mieux qu'il faille prendre ses distances, n'est-ce pas ?
Nous sommes allés à ce formidable point de vue à plusieurs reprises. Nous avons même réussi à capturer de superbes explosions malgré la distance lorsque le lac de lave était au plus haut :
Dites vous bien que nous sommes à 1,6 km... La lave sur cette image est probablement projetée à plusieurs mètres de haut.
Il faut dire que nous avions la chance de louer un airbnb à Volcano, petite ville située au sommet du volcan, à quelques kilomètres à peine du cratère. La végétation y est luxuriante, une vraie forêt vierge qui montre à quel point la hauteur de ces volcans permet d'attraper les nuages et de collecter énormément d'eau :
Notre airbnb à Volcano, sur le volcan. Et notre "limo" louée pour le même prix qu'un véhicule classique. Merci Expédia pour le deal !
La jungle à Volcano !
Deux minutes de route suffisaient pour aller et venir dans le parc national depuis notre camp de base, ce qui était parfait ! Et puis à 4, avoir une petite maison est plus comfortable qu'une chambre d'hotel !
Photo de famille à l'entrée du parc. Celui-ci est vraiment au bout de monde, alors on ne sait pas si on y reviendra un jour.
Une fois dans le parc, en dehors du cratère du Kilauea, l'autre attraction majeure est la "chain of craters road" où l'on parcourt des paysages parfois désolés, parfois verdoyants après que la végétation ait repris le dessus :
Peu de végétation et de grandes coulées noires qui vont jusqu'à l'océan
En chemin, on croise de nombreux cratères vestiges d'eruptions passées. Certaines ont été photographiées, et voir sur les panneaux du parc national ce que cela donnait en pleine action est assez impressionnant. Par exemple, cette éruption a créé un lac de lave qui a mis 30 ans avant de complètement se solidifier :
L'eruption spectaculaire de 1959 !
Et le même cratère aujourd'hui, en apparence bien calme
C'est toujours surprenant de voir la vie reprendre ses droits au milieu de paysages qui semblent si peu propices à ce qu'elle ne revienne un jour :
On repousse où on peut !
Tout au bout de cette route, qui finit le long de l'océan où elle a été entièrement recouverte par les coulées de lave de ces 20 dernières années, on trouve l'arche Holei et ces falaises noires sur lesquelles les vagues viennent s'écraser :
Au loin, on distingue un panache de fumée bien distinct, c'est l'endroit où la lave rencontre l'océan, à Kalapana, qui sera le lieu de notre exploration du lendemain, et le sujet de mon prochain article de ce road-trip Hawaïen !
Comme abordé lors de mon premier article sur Big Island, nous avons visité deux parcs nationaux historiques sur l'île. L'histoire d'Hawaii est d'abord celle des peuples du Pacifique qui ont été les premiers à maitriser l'art de voyager de longues distances sans instruments de navigation, débarquant ainsi en Polynésie il y a plus de 4000 ans !
Abri traditionnel pour les canoë. Les Hawaiiens sont un peuple de l'eau !
A Kaloko-Honokōhau, on découvre d'abord une jolie plage avec l'abri typique ci-dessus. Aux premiers abords, l'aspect historique est presque invisible, jusqu'à ce que l'on réalise que de véritables petites piscines bordées de cailloux ont été créées au bord de l'eau pour capturer les poissons à marée basse :
Piscines faites avec les roches volcaniques pour capturer les poissons
Puis on découvre les constructions religieuses, qui n'ont pas grand chose de spectaculaire, puisque ce sont en général de simples plate-formes de roches sur lesquelles se déroulaient des cérémonies, au bord de l'eau bien évidemment :
Les paysages autour de ces structures sont magnifiques, et les cocotiers sont bien évidemment légion :
Paysage à Puʻuhonua o Hōnaunau
Durant notre visite, nous tombons sur une classe en train de fabriquer des canoë en bois traditionnels, qui sont superbes et demandent pas mal de main d'oeuvre :
Les enfants au travail sur les canoë
Aprés ces parcs historiques, nous visitons une église magnifiquement décorée dans le secteur de la baie de Kealakekua (où nous avons vu des dauphins !). Il y a plusieurs églises dans le même style à Hawaii, et c'est plutôt sympa :
Tout est peint et décoré du sol au plafond !
Nous visitons également un producteur local de café, car la région de Kona en a des dizaines. L'occasion de faire une petite dégustation, de visiter le musée et d'emmener une ou deux boites de café à la maison !
Après nos cinq premiers jours passés majoritairement à l'ouest et au nord de Big Island, nous descendons à la pointe sud de l'île, qui est également l'endroit le plus au sud de tous les USA :
Les falaises de lave terminent dans le Pacifique à South Point
Une échelle a été installée pour permettre aux gens de plonger et de remonter. Il faut avouer que c'est tentant !
Quelques kilomètres plus à l'est, on trouve la plage de sable noir de Punalu'u, où les tortues semblent apprécier le chaleur du sable volcanique :
De grosses tortues dorment tranquillement...
La plage de sable noir (et les même tortues en bas à gauche !)
Et enfin, pour finir sur une note humoristique, un problème typiquement Hawaiien, vu sur un cocotier :
Attention aux chutes de noix de coco !
Ce soir là, nous rejoignons la petite ville de Volcano, au sommet du volcan Kilauea. Ce sere donc le sujet de mon prochain article !
En attendant, toutes les photos des parcs historiques et de South Point sont accessibles en cliquant sur ces liens.