lundi 28 juillet 2014

Une course d'endurance

"As long as you've got passion, faith and are willing to work hard, you can do anything you want in this life".
Auteur inconnu
Ce dimanche, j'ai participé au semi-marathon de San Francisco. Adeline et Thomas se sont même levés à 4h du matin pour m'encourager :

5h30, en train de faire le malin devant le batiment du port de San Francisco... Qu'en sera-t-il 21 kms plus tard ?

Participer à cette course d'endurance est quelque part le symbole de ce que nous faisons depuis quelques mois : Un effort long et constant à maintenir sur la durée, avec l'espoir de voir un jour la ligne d'arrivée. Pour la course, c'est chose faite ! Même si les côtes dans les derniers kilomètres m'ont pas mal ralenti... Un peu comme notre recherche de logement, qui devait être facile mais qui ressemble de plus en plus à un marathon en pente, car nous n'avons pas encore d'adresse fixe. Je vous raconterai cette recherche de logement en détails une fois "arrivés". 

Pour le moment, place au week-end sur la baie de San Francisco ! Nous étions sur place dès vendredi et avons décidé sur un coup de tête de profiter de la proximité de l'océan pour aller voir le coucher de soleil à Santa Cruz, une très bonne idée :

Coucher de soleil sur la côte Pacifique à Santa Cruz

Thomas a pu jouer dans le sable, et il a évidemment adoré !

En voilà un qui aime déjà la plage...

Samedi, direction San Francisco pour récupérer le matériel de course (dossard, puce de chronométrage, t-shirt de course...). Le tout avait lieu dans un grand entrepôt où les 25 000 coureurs étaient attendus tout au long de la journée, avec des stands, des animations, des cadeaux :

L'expo du marathon

Nous avons ensuite passé une courte nuit dans un petit hôtel du centre ville. L'occasion de découvrir que le centre de San Francisco (autour de Market Street) comporte la plus grande concentration de gens bizarres (et de SDF) au monde. Je suspecte d'ailleurs qu'une compétition est en cours. J'ai en tous cas identifié un candidat à la victoire : Un type qui lancait un gobelet en plastique 3-4 mètres devant lui, puis allait le récupérer en pulvérisant un spray bizarre tout autour de lui, ramassait le gobelet et recommençait, sans jamais s'arrêter. Très fort !

L'hôtel de ville de San Francisco est assez impressionnant

Le dimanche, lever à 4h15. Départ à 4h50 à pied pour l'embarcadero. Coup de stress à 5h30, le départ du marathon est donné et je ne suis pas encore dans ma zone de départ ! Heureusement, l'appel d'air créé par le départ de cette première vague libère de la place pour la seconde vague, la mienne, qui part à 5h32. Les départs suivants sont échelonnés toutes les 10 minutes pendant 90 minutes... Que de monde !

Une fois parti, je tape dans la main d'Adeline et Thomas 200 mètres après la ligne. S'ensuit une expérience unique où l'on court à côté des gratte-ciels en pleine nuit, dans le silence le plus complet d'une ville où presque tout le monde dort. Seul le petit bruit des pas des milliers de coureurs est audible, ce qui est assez incroyable !

Arrivé au troisième kilomètre, je me retourne pour voir une lueur orange au-dessus du Bay Bridge. Le soleil commence à se lever, c'est beau. Je surveille le chrono, tout va bien. Il fait 17°, tellement bon que je retrousse les manches longues. On passe le Pier 49, Alcatraz apparait sur la droite. Le phare dessine son halo dans la brume matinale. Devant, je vois enfin le Golden Gate Bridge. Immense, majestueux. Il est encore loin (plus de 5 kilomètres) mais je ne peux m'empêcher de le garder en ligne de mire. Et d'apprécier la vue sur cette ville et ce soleil qui se lève. Je suis encore lucide, autant en profiter !

8ème kilomètre, le rythme est bon, nous attaquons la rude montée vers le pont, avant de virer à droite pour nous trouver face au géant d'acier, dans son alignement. Certains s'arrêtent carrément pour immortaliser la scène (et récupérer de la montée). Nous passons le péage routier essouflés (et sans payer) puis attaquons enfin le Golden Gate. L'occasion de vérifier qu'il est loin d'être plat... Le vent frais latéral me pousse à descendre les manches à nouveau. Bon sang, je cours sur le Golden Gate Bridge à 6h du mat !

11ème kilomètre. Nous courons sur deux voies de circulation alors que j'approche des deux tiers du pont. Les coureurs juste devant s'écartent à droite pour se positionner sur une seule voie. Je vois alors deux motos de police arriver face à moi. C'est la tête de course qui entame le trajet retour ! Les types passent à fond la caisse et nous les encourageons, les applaudissons. La première féminine arbore un grand sourire, même pas mal. C'est ça la course à pied ! 
Un des leaders tend même la main pour qu'on tape dedans au passage, ce que je fais. Le type court tellement vite qu'il m'arrache quasiment le bras ! Cent mètres plus loin, mon lacet se défait. Je perds une dizaine de secondes avec cet arrêt forcé.

13ème kilomètre. Après le demi-tour au bout du pont, j'essaie d'apprécier la vue sur la ville, dans la brume et toujours sur fond orangé. Je sais que le plus dur arrive car le retour en ville est synonyme de montées. Au chrono, je suis toujours dans les temps pour réaliser mon objectif d'1h42. Tout va bien !

16ème kilomètre, c'est la montée du Presidio. Dur, dur ! Des coureurs marchent, d'autres s'arrêtent, boitent, craquent... Une fille se précipite derrière un arbre pour se vider (littéralement). Le peloton de coureurs jusque là groupé s'étire pour laisser des écarts de plusieurs dizaines de mètres entre chacun. Je serre les dents et au sommet, profite de mon premier ravitaillement en marche rapide. Ca ne fait pas de mal !

18ème kilomètre. On monte, on descend. Mais on monte surtout ! Je suis surpris du peu de douleurs même si j'ai hâte d'arriver au bout. Pas de crampes, pas de bobo, le souffle est toujours là, les jambes aussi, mais ça avance moins vite... Je vois mon chrono dégringoler au fur et à mesure que j'avance... Heureusement, il y a un peu de public dans les rues désormais et les encouragements font du bien.

20ème kilomètre, annoncé par un petit smiley dessiné au sol.... mais ça grimpe toujours ! Elle est où la descente de l'arrivée ? J'ai pas envie de rire là !

L'arrivée. Je vois la banderole, jette un oeil au chrono : 1 heure 44 minutes 20 secondes. Miracle. Ca descend, je me dis donc que je peux encore battre mon record perso. J'accélère comme je peux, j'entends le speaker annoncer mon nom et je franchis la ligne en stoppant mon chrono... 1h45'08" Deux secondes de mieux que mon temps précédent ! 

Tout le monde nous fécilite, c'est super sympa ! Je trouve Adeline et Thomas du regard, récupère de l'eau, ma médaille, une couverture de survie bien commode pour ne pas avoir froid...

A l'arrivée, avec une jolie médaille et une couverture de survie qui réchauffe bien !

Au début, j'étais un peu déçu vu l'objectif fixé à 1h42. Mais au vu de la course et de mon classement final (309ème sur 7250), je suis super satisfait ! Avoir vaincu le semi-marathon de San Francisco, c'est beau. L'an prochain, ce sera le marathon complet ! Rendez-vous est déjà pris. Quelle belle course en tous cas.

Reste maintenant à trouver une maison. Je pense qu'on vient de franchir le 20ème kilomètre, vivement la descente vers l'arrivée !






lundi 21 juillet 2014

Un tour à Sacramento

Ce week-end, nous avons fait deux petits tours au centre de Sacramento, l'un en soirée, l'autre en après-midi pour varier les plaisirs... et pour vous montrer notre nouvelle ville sous tous les angles :

Le Tower Bridge, pont emblématique de la ville, enjambe la rivière... Sacramento. C'est l'entrée Ouest de la ville.

En tant que capitale de l'état de Californie, Sacramento a son capitole où siège le gouvernement. Il a d'ailleurs situé dans l'alignement du Tower Bridge, ce qui fait une entrée en ville assez sympathique :

Ce n'est pas Washington DC, mais à Sacramento il y a les palmiers en plus, et des orangers dans les jardins du capitole

Quelques uns des "petits" gratte-ciel du centre ville. Les trois tours majeures que l'on voit ici ne dépassent pas les 130 mètres de haut. Mais l'un d'entre eux appartient à ma banque, ce que je trouve cool :)
Le coeur historique de la ville se trouve malgré tout à côté du Tower Bridge, dans le Old Sacramento, là où les premiers chercheurs d'or arrivaient en bateau depuis San Francisco voire plus loin encore :



On peut même faire des tours en calèche avec des cow-girls !

Ce qu'on apprécie le plus, c'est la taille de la ville, qui a tous les avantages des grandes villes US sans les inconvénients. Le traffic est beaucoup moins chargé qu'à Besançon et il y a des pistes cyclables et des parcs partout. Dimanche, nous avons même fait des petites courses au farmers market local, qui était plein à craquer, comme quoi le bio et les petits producteurs ont encore de beaux jours devant eux :

Le farmers market (situé sous une autoroute) pour faire le plein de produits locaux... Même si dans les faits, la Californie produit les deux tiers des légumes consommés par les USA, donc il n'y a pas que les locaux qui profitent du climat Californien

Et puis il y a des parcs et de la verdure partout, pour le plus grand plaisir des petits démons comme Thomas :

Pour info, nous avons eu de la pluie hier (!!!). Pas de quoi nous empêcher de passer toute la journée dehors, mais cela reste un événement puisqu'il tombe en moyenne 0 mm de pluie en juillet à Sacramento. Trois gouttes de pluie en 22 jours, c'est un grand changement pour nous !

Notre recherche de maison se poursuit tandis que le déménagement longe la Floride pour rejoindre le canal de Panama. Je détaillerai tout ça dans un article dédié, en espérant vous montrer notre maison avant la fin de la semaine ! Nous avons quitté l'hôtel car la famille Bourg a l'extrême gentillesse de nous accueillir cette semaine à Roseville. Je vous invite d'ailleurs à aller consulter le blog de Sara ici.

A bientôt pour de nouvelles aventures !



jeudi 17 juillet 2014

Pourquoi Sacramento ?

Vous le savez certainement, nous sommes en pleine recherche de maison sur Sacramento. Pourquoi pas San Francisco ou la Silicon Valley ? C'est très simple. Voilà le coût moyen d'une location de logement sur San Francisco en 2014 :

Personnellement, payer 6000$ par mois (4400 euros) pour un logement de 3 chambres, je trouve ça aberrant, débile, injustifiable. Surtout que ces logements sont petits, vieux pour ne pas dire vétustes, et que se déplacer sur la baie de San Francisco est un calvaire tellement le traffic routier est dense (c'est la 3ème pire zone urbaine des USA en la matière).

Du coup, lors de notre voyage de février, nous avons vite cherché d'autres options, car il existe toujours des solutions ! Nous avons essayé Tracy, sympa mais toujours soumis au traffic infernal de la baie. Puis Sacramento, où les prix sont plus sympas :


3 chambres pour 925 euros, c'est déjà mieux (même si à ces prix-là, dans les faits, ce sont des logements pas fameux non plus). C'est déjà 4 fois moins cher quand même ! Et puis Sacramento est la capitale, ni petite ni grande, à taille humaine, et il y a un vieux Sacramento qui a des airs de Far West :

Le Vieux Sacramento

En creusant un peu plus, j'ai vu que les gens disent qu'il fait chaud à Sacramento. Du style quelques jours au delà des 40°C l'été. En effet, c'est la troisième ville la plus ensoleillée des Etats-Unis, derrière Vegas et Phoenix, deux villes situées... en plein désert :

78% de soleil à Sacramento, ville la plus ensoleillée de Californie devant Los Angeles !

Mieux encore, en constatant qu'il fait effectivement plutôt bon à Sacramento (nous avons eu 2 - 3 jours où la température dépasse les 40° C pendant 1 à 2 heures sur la journée, mais cela redescend vite et les matins et soirs sont super agréables), j'ai carrément découvert que Sacramento est la ville la plus ensoleillée au monde durant 4 mois de l'année !!! Et nous sommes arrivés en plein dedans. Belle transition pour nous qui habitions à Besançon, deuxième ville la plus pluvieuse de France :

14 heures de soleil par jour l'été (le reste du temps il fait nuit :) ) pendant 2 mois, c'est champion du monde !

Rassurez-vous, il parait que nous aurons de la pluie en octobre. Pour le moment, c'est que du bonheur, il fait beau et bon, en évitant le pic de chaleur dans la journée, tout va bien. Et puis, il y a un aéroport interntional sur place accessible en moins de 15 minutes, idem pour aller voir des matchs de NBA des Sacramento Kings. La ville est à mi-distance entre mer et montagne, en plein milieu de l'état, super bien désservie par trains et autoroutes... Pour le moment, ça ressemble vraiment à un choix idéal ! Les autres expats rencontrés à ce jour nous le confirment, c'est donc parfait !

Old Sacramento

Plus de photos prochainement pour vous faire découvrir un peu mieux notre nouvelle ville...






mardi 15 juillet 2014

Point Reyes National Seashore

Ce week-end nous avions décidé de prendre la route pour un mini road-trip (500 kms en tout) d'une journée à Point Reyes National Seashore, située à 50 kms à vol d'oiseau au nord ouest de San Francisco. Notre premier parc national de l'été !

Falaises, océan, animaux et étendues sauvages... Superbe !

Point Reyes permet d'assister à plusieurs migrations tout au cours de l'année : Baleines, otaries, éléphants de mer, oiseaux... L'été est malheureusement la plus mauvaise saison car les animaux cherchant le froid sont plus au nord, ceux voulant du chaud sont plus au sud. Cela n'empêche pas de croiser quelques résidents à l'année comme les cerfs de Tule, les otaries de Californie voire même certains éléphants de mer. Nous avons vu tous les 3 ce dimanche !

Les otaries sont tranquilles sur ce grand rocher

Mais le plus beau se trouve au bout de la longue route qui sillonne le parc (45 minutes depuis le visitor center de Bear Valley). Arrivés au niveau du phare de Point Reyes, on se retourne et là, wouah :

La plage de Point Reyes s'étend sur une vingtaine de kilomètres, bordée de dunes et de falaises, le Pacifique y arrivant avec de belles grandes vagues. C'est gigantesque et magnifique !

On se trouve d'ailleurs tellement haut que le phare de Point Reyes est situé en contrebas, l'équivalent d'un immeuble de 30 étages en marches d'escaliers. Le vent qui y souffle est impressionnant, il est dit que c'est l'endroit le plus venteux de la côte Pacifique des USA avec un record enregistré à 190 km/h :

Le phare de Point Reyes

Après plusieurs heures passées au milieu de ces beaux paysages, nous ne pouvions partir avant que Thomas ne puisse tremper les pieds dans le Pacifique pour la première fois :

Attention, c'est froid ! Au final, une belle vague nous mouillera les pieds à tous les trois !

Et alors que nous prenions le chemin du retour, une icône locale nous pousse à une ultime pause photo :

Un cerf de Tule nous a repéré... C'est réciproque !

Je pense que les photos parlent d'elles-mêmes, Point Reyes est un endroit magnifique, sauvage à souhait et dont les paysages sont à couper le souffle. Un vrai parc national US en somme ! Et dire que ce n'est que le début... Vivement les prochains voyages !

Du côté de notre installation, le porte-conteneurs a atteint New York City ce 15 juillet ! Il est dans les temps pour arriver à Oakland le 2 août. On suit tout ça grâce à ce site. Nous avons 5 visites de maisons planifiées cette semaine, en espérant trouver la bonne ! L'hôtel, ça va un moment, mais à force...









mardi 8 juillet 2014

Independence Day à San Francisco

Vous le savez déjà, le 4 juillet est le jour anniversaire de l'indépendance des Etats-Unis. Avant notre expatriation aux USA, le 4 juillet avait une toute autre signification pour Adeline et moi, puisque nous nous sommes dit "je t'aime" pour la première fois le 4 juillet 2000, puis fiancés le 4 juillet 2006 ! Pour le symbole, j'avais également créé mon entreprise et donc mon "indépendance" le 4 juillet 2012. Chaque année, nous faisons donc quelque chose de spécial pour l'occasion.

Cette année, le cadre était tout trouvé : San Francisco, of course!

San Francisco avec un temps idéal pour l'événement !

Partis pour San Francisco en BART sitôt après le match France - Allemagne (soit midi en Californie). A peine montés dans le train, les sièges se libèrent spontanément pour nous laisser nous assoir avec Thomas. C'est l'Amérique !

Nous avons passé tout l'après-midi le long de l'Embarcadero, jusqu'au "world famous" Pier 39 et ses lions de mer... absents ! Parait-il qu'ils sont partis dans le sud de la Californie pour l'été ! Comme si il ne faisait pas assez chaud pour se reproduire en Californie du Nord...

La pyramide Transamerica, fidèle au poste

Restait à trouver l'endroit idéal pour regarder les feux d'artifice prévus à 21h30. La Coït Tower faisait partie des recommandations trouvées sur le net, nous y avons donc poussé Thomas jusqu'à gravir la colline (San Francisco en poussette = fun pour les muscles des parents !) :

Là-haut vers la tour, nickel pour voir les feux d'artifice, non ?

Avant de grimper, on s'habille un peu plus chaudement car le brouillard et l'air frais arrivent rapidement par la Golden Gate :

On s'habille chaudement (regardez l'épais brouillard qui envahit la baie derrière nous) mais on garde les lunettes de soleil !

Vue sur Alcatraz depuis le parvis de la Coït Tower

Le brouillard du pacifique commence à envahir les collines de la ville...

La Coït Tower se pare de bleu, blanc, rouge, successivement

Tout le monde porte des tenues aux couleurs nationales : Casquettes, pantalons, chaussettes, t-shirts, tout y passe... La bannière étoilée se porte toujours aussi bien. Puis dès la tombée de la nuit, à 21h30 précises, le feu d'artifice est parti (ces deux dernières photos ne sont pas de moi - archives d'internet) :

Voilà à quoi ressemble un 4 juillet à San Francisco sans trop de brouillard

La même vue ce 4 juillet 2014 - Dommage pour ceux qui voulaient voir le feu d'artifice depuis ce point de vue-là !

Au final, nous avons vu le feu d'artifice en pointillés, à cause des buissons, du brouillard et de notre difficulté à bouger avec la poussette et nos sacs. Thomas a dormi tout le long, sans rien voir ni entendre. C'est d'ailleurs ce que je retiendrai de ce 4 juillet : La foule paisible, quasiment pas de pétards (et aucun jeté dans les pieds des gens - vous voyez de quoi je parle, hein ?), pas de rues jonchées de déchets de canettes et de personnes ivres... Un événement tranquille, où les gens nous aident spontanément à descendre la poussette dans les escaliers, où le respect et la patriotisme sont partout, où circuler à pied après 22h dans une ville de 840 000 habitants pour prendre un train "de banlieue" jusqu'à l'hotel se fait sans encombre ni frayeur. Ca peut paraitre simple et bête, mais c'est beau !

Si vous suivez notre page Facebook, vous savez déjà que nous avons acheté une voiture, photos à l'appui ! Reste à trouver la maison. Les premières visites se font, et nous commençons à mieux cerner où habiter et comment marche le processus pour louer une maison sur Sacramento. Affaire à suivre très bientôt !








mercredi 2 juillet 2014

Landing in California

Dans un film Hollywoodien, les héros descendent de l'avion au ralenti. Il fait beau, chaud, lunettes de soleil sur le nez, on scrute les palmiers à l'horizon sur fond de coucher de soleil doré. Saloperies de films ! Dans la vraie vie, après 17 heures de voyage et 9 heures de décalage horaire, nous avons atterri de nuit, lessivés, la baie de San Francisco légèrement brumeuse.

Thomas ayant attrapé une gastro deux jours avant le départ, une partie du vol s'est faite dans les toilettes des avions, à changer couches et vêtements souillés. Jusqu'à tous les épuiser... Je vous épargnerai davantage de détails : Le voyage a été une catastrophe !

Notre hôtel à Union City

Heureusement, après une première nuit courte mais réparatrice, nous découvrons enfin le ciel bleu et les palmiers. Le climat local, lui, n'est pas qu'une légende Hollywoodienne ! Nous sommes dans un hôtel Extended Stay America, qui nous permet d'avoir l'équivalent d'un petit studio avec coin cuisine et équipements pour le prix d'un hôtel classique (voire moins cher car du coup le ménage n'est pas fait tous les jours, et le petit déj non préparé par l'hôtel). C'est parfait pour des séjours de longue durée comme le nôtre !

Voilà notre "maison" pour quelques jours... Je précise que ceci est la photo marketing et non la mienne ! Avec des valises partout, c'est moins joli :)

La bonne nouvelle, c'est que notre conteneur a été chargé sur son navire le 2 juillet à Anvers (Belgique). la date d'arrivée à Oakland est estimée au 2 Août, ce qui devrait nous permettre de véritablement emménager autour du 10 Août, le temps que les douanes libèrent le "paquet". Nous avons donc encore un bon mois pour trouver une maison, même si nous allons vite en avoir marre à 3 dans ces chambres !

Derrière les usines Tesla, les collines dorées qui bordent la vallée. Désolé pour le cadrage, j'étais seul au volant !

Demain, je devrais recevoir mon téléphone, ce qui nous permettra de prendre nos premiers rendez-vous pour essayer des voitures et visiter des maisons. Vendredi, ce sera le 4 juillet à San Francisco ! Vous aurez donc des photos beaucoup plus intéressantes la semaine prochaine. Au fait, je compte désormais publier tous les mardi ou mercredi. Comme au bon vieux temps !

Je vous laisse, il est temps de me joindre au groupe de récupération de la fatigue qui a débuté une session derrière moi :