jeudi 29 juin 2017

3 ans en Californie !

Il y a 3 ans, l'avion se posait à San Francisco. Nous descendions tous les trois, sans vraiment savoir à quoi nous attendre, car si nous avions déjà vécu presque 3 ans aux USA auparavant, nous ne l'avions jamais fait sans filet.

Philadelphie, lieu de notre première expatriation entre 2008 et 2010

Cette fois-ci, en 2014, nous arrivions avec un business fraîchement créé, zéro client local, les poches pratiquement vides avec toutes les dépenses liées à la création d'entreprise et au déménagement, et en ne connaissant absolument personne sur place. Pour couronner le tout, nous avions choisi l'endroit le plus ultra-concurrentiel qui soit dans mon domaine, l'informatique : la Californie !

Oh, et je n'avais jamais créé de business avant cette première expérience. Et 90% des start-ups échouent durant leur première année. C'était donc la parfaite recette pour un désastre garanti !

Mon premier bureau dans la Silicon Valley fait désormais partie des 90% et a fermé ses portes il y a quelques semaines !

Quand j'ai découvert que l'espace de coworking dans lequel je louais un bureau au tout début est désormais fermé, en quasi état de ruine (façon Detroit, avec moquettes arrachées, vitres cassées et tout), cela m'a fait un brin mal au cœur, mais j'ai aussi immédiatement réalisé : "Punaise, c'est que ce ne doit pas être facile en fait !". J'étais donc plutôt fier d'être toujours vivant :-)

En plus d'être toujours là, nous sommes devenus résidents permanents ! Et Clara, qui a agrandi la troupe au passage, est carrément Américaine, la classe !

Comment a-t-on fait pour réussir là où tant d'autres ont échoué ? C'est simple, il n'y avait pas le choix ! L'échec, cela voulait dire finir sous un pont, et ce n'était pas une option. A partir de là, il fallait sortir de sa zone de comfort tout en étant prudent, et construire petit à petit, brique par brique, le style de vie que nous avons aujourd'hui.

"The purpose of life is a life of purpose"
Robert Byrne

Et si vous pensez qu'il a fallu travailler "dur", genre 80 heures par semaine, pour en arriver là, vous vous trompez. Mes semaines de travail sont moins chargées qu'en France, où je gagnais pourtant quatre fois moins d'argent... Nous voyageons six semaines par an, je m'interdis de bosser le week-end et après 18h00 les jours de semaine. En gros, vu de France, je suis un branleur ! Et fier de l'être en plus ;-)

A Salt Lake City en avril dernier. Ce dimanche,  je viens de boucler l'équivalent de mon 8ème tour du monde en avion !

Je ne m'attarderai pas davantage sur les aspects business puisque mon update trimestrielle va bientôt arriver sur ce blog, avec quelques nouvelles assez fantastiques encore une fois...

Sur le plan personnel,  ces trois années ont été extraordinaires, ce qui fait que je signerais à deux mains pour la même chose pour les trois années à venir. Nous avons visité des endroits fantastiques, tout en vivant dans l'un des états les plus beaux, les plus variés, et ayant le plus grand nombre de parcs nationaux de tout le pays :-)

La petite famille à Yellowstone en septembre 2016

Où serons nous dans 3 ans ? Probablement au même endroit, géographiquement parlant s'entend. Aujourd'hui, envisager aller vivre ailleurs est une question que nous ne nous posons même pas (à la rigueur, une résidence secondaire, peut-être :-) ) et avec toute la prudence qui nous a amené jusqu'ici, nous continuons à construire et peaufiner notre style de vie tranquillement, comme bon nous semble.

En regardant dans le rétroviseur, on se dit que venir ici était la meilleure décision que l'on ait prise, sans regretter de ne pas l'avoir prise plus tôt, car le retour en France était nécessaire pour réussir ici :

"Discontent is the first necessity of progress"
Thomas Edison

Et surtout, le chemin parcouru fait extrêmement plaisir. Punaise, quand même quoi, merde ! Avoir démarré dans un hôtel à Fremont pour aujourd'hui avoir notre grande maison américaine, être devenus résidents permanents, refuser des avances de Microsoft, Yahoo ou Apple, c'est quand même la classe.

Je ne sais pas ce que le futur nous réserve, mais je lui fait confiance. Pour finir, je voudrais citer un grand Président Américain :

"The best way to predict the future is to create it."
Abraham Lincoln

Définitivement le meilleur moyen de résumer ces trois dernières années : Nous récoltons jour après jour ce que nous avons patiemment semé. Le meilleur moyen de prédire le futur est de le créer !

mercredi 21 juin 2017

[Hawaii] Parcs historiques et paysages du sud de Big Island

Comme abordé lors de mon premier article sur Big Island, nous avons visité deux parcs nationaux historiques sur l'île. L'histoire d'Hawaii est d'abord celle des peuples du Pacifique qui ont été les premiers à maitriser l'art de voyager de longues distances sans instruments de navigation, débarquant ainsi en Polynésie il y a plus de 4000 ans !

Abri traditionnel pour les canoë. Les Hawaiiens sont un peuple de l'eau !

A Kaloko-Honokōhau, on découvre d'abord une jolie plage avec l'abri typique ci-dessus. Aux premiers abords, l'aspect historique est presque invisible, jusqu'à ce que l'on réalise que de véritables petites piscines bordées de cailloux ont été créées au bord de l'eau pour capturer les poissons à marée basse :

Piscines faites avec les roches volcaniques pour capturer les poissons

Puis on découvre les constructions religieuses, qui n'ont pas grand chose de spectaculaire, puisque ce sont en général de simples plate-formes de roches sur lesquelles se déroulaient des cérémonies, au bord de l'eau bien évidemment :

Un Heiau, temple Hawaiien

Le plus bel élément religieux Hawaiien, ce sont les totems, qui ne sont pas sans rappeler les statues de l'île de Pâques :

Totems religieux

Certains semblent venir de Roswell ou de la zone 51, ce qui incite Thomas à prendre la pose avec eux :

Thomas essaie de pratiquer le shaka Hawaiien

Les paysages autour de ces structures sont magnifiques, et les cocotiers sont bien évidemment légion :

Paysage à  Puʻuhonua o Hōnaunau

Durant notre visite, nous tombons sur une classe en train de fabriquer des canoë en bois traditionnels, qui sont superbes et demandent pas mal de main d'oeuvre :

Les enfants au travail sur les canoë

Aprés ces parcs historiques, nous visitons une église magnifiquement décorée dans le secteur de la baie de Kealakekua (où nous avons vu des dauphins !). Il y a plusieurs églises dans le même style à Hawaii, et c'est plutôt sympa :

Tout est peint et décoré du sol au plafond !

Nous visitons également un producteur local de café, car la région de Kona en a des dizaines. L'occasion de faire une petite dégustation, de visiter le musée et d'emmener une ou deux boites de café à la maison !

Après nos cinq premiers jours passés majoritairement à l'ouest et au nord de Big Island, nous descendons à la pointe sud de l'île, qui est également l'endroit le plus au sud de tous les USA :

Les falaises de lave terminent dans le Pacifique à South Point

Une échelle a été installée pour permettre aux gens de plonger et de remonter. Il faut avouer que c'est tentant !

Quelques kilomètres plus à l'est, on trouve la plage de sable noir de Punalu'u, où les tortues semblent apprécier le chaleur du sable volcanique :

De grosses tortues dorment tranquillement...

La plage de sable noir (et les même tortues en bas à gauche !)

Et enfin, pour finir sur une note humoristique, un problème typiquement Hawaiien, vu sur un cocotier :

Attention aux chutes de noix de coco !

Ce soir là, nous rejoignons la petite ville de Volcano, au sommet du volcan Kilauea. Ce sere donc le sujet de mon prochain article !

En attendant, toutes les photos des parcs historiques et de South Point sont accessibles en cliquant sur ces liens.

dimanche 18 juin 2017

Comment gagner des miles pour voyager gratis ?

Cet été, nous allons rentrer en France pour la première fois depuis près de deux ans et demi.  C'est donc un événement ! Pour l'occasion, j'ai réussi à nous faire voyager tous les 4 gratuitement pour l'aller-retour entre Sacramento et Paris.

Enfin, presque gratuit car avec les diverses taxes européennes, on doit payer dans les 400$ en tout, ce qui reste imbattable : Chaque ticket nous revient à 100$ par personne !

Notre avion pour le retour d'Hawaii, vu depuis le hall d'embarquement de plein air :-)

Comment faire pour voyager gratis ? C'est simple, utilisez des miles ! Dans notre cas, l'opération a couté 150 000 miles (3 fois 50 000 et gratuit pour Clara qui a moins de 2 ans).

J'entends déjà les objections dans la salle : Mais pour gagner des miles, il faut prendre l'avion souvent, donc c'est trop dur ! Et bien dans ce beau pays qu'est les Etats-Unis, ce n'est pas vrai : Je n'ai utilisé aucun mile gagné par le biais d'une compagnie aérienne pour financer l'opération.

Cette carte de crédit permet à elle seule de gagner 50 000 miles à l'ouverture, puis 1 mile pour chaque dollar dépensé avec

L'un des meilleurs moyens de gagner plein de miles est donc d'utiliser des cartes de crédit "à miles" comme la Chase Sapphire ci-dessus (vous pouvez la demander ici). Il suffit d'avoir un bon score de crédit et de dépenser 3 à 4000$ dans les trois mois qui suivent l'activation pour obtenir le bonus de 50 000 miles.

J'entends à nouveau les objections : 3000$ en 3 mois ? Si vous vivez aux USA, c'est pourtant très certainement ce que vous dépensez en alimentation, en assurance santé ou au pire en loyer sur une telle période de temps. Pour ma part, l'assurance santé est payée tous les mois avec cette carte, ce qui permet de gagner 1000 miles facilement tous les mois en plus du bonus initial de 50 000 !

Exemple de coûts de vols en miles avec Delta. En général, un aller simple aux USA coûte 12 500, miles, aller-retour 25 000, et l'Europe s'atteint avec 50 000 miles aller-retour. Les chiffres varient selon les compagnies aériennes.

L'autre bénéfice majeur d'utiliser une carte de crédit pour gagner des miles, c'est que ces derniers ne sont pas liés à une compagnie aérienne et n'expirent donc pas. Pour notre vol de cet été, je cherchais des vols avec Delta mais le coût en miles était à plus de 200 000, et en dollars c'était plus de 2000$ en tout...

Donc je suis allé sur le site Air France US, et là miracle, les mêmes vols Delta étaient dispo à 150 000 miles (il faut savoir que Delta, tout comme KLM,  appartient à Air France, donc la plupart des vols Air France vers les US et internes aux US sont en fait des vols Delta)

Du coup, j'ai réservé un vol Delta sur le site d'Air France (j'avais 1500 miles Flying Blue... loin des 150 000 requis !) avec des miles transférés depuis Chase en quelques secondes ! Pas simple mais le jeu en valait la chandelle : Nos billets valaient 2400$, c'est donc 2000$ d'économisés par le simple fait d'avoir utilisé une carte de crédit spécifique.

Il y a deux ans, nous avions déjà utilisé des miles pour aller gratis à Phoenix et faire un beau road-trip entre Arizona et Nouveau Mexique. Ici le canyon de Chelly.

Un autre avantage majeur lorsqu'on utilise des miles, c'est de ne pas être soumis aux tarifs gonflés lorsqu'on n'utilise pas des aéroports majeurs. Par exemple, prendre l'avion à San Francisco pour aller à Paris est toujours moins cher que de le prendre à Sacramento, mais lorsqu'on paie en miles, le coût est le même !

C'est donc d'autant plus facile de prendre l'avion "à la maison" grâce aux miles.

AwardWallet permet de suivre ses différents comptes de miles quelque soit leur origine

Pour suivre tout ceci, j'utilise Award Wallet, un site qui peut aller se connecter automatiquement à tous les comptes de miles des cartes de crédit et des compagnies aériennes. En quelques clics, je viens de vérifier que j'ai encore 278 000 miles en banque...

Quand on sait qu'un billet d'avion "tour du monde" avec une escale sur chaque continent peut s'acquérir à 80 000 miles, je me dis que cela pourrait être une bonne idée à essayer dans les années à venir !

Voilà donc pour le sujet. Je pourrais pratiquement écrire un livre là-dessus, donc si vous avez des questions, n'hésitez pas à utiliser les commentaires ;-)

jeudi 15 juin 2017

Hawaii - Les plages de l'ouest de Big Island

Ah, nous voilà enfin de retour pour parler de ce road-trip à Hawaii. Il faut savoir qu'Hawaii n'est pas une île mais un archipel, et que la première question que l'on vous pose est généralement : Vous avez fait quelle île ? 

Et bien nous avons visité Big Island, la plus grande des îles, au sud est, dont le vrai nom officiel est en fait... Hawaii !

Big Island au sud est. L'île fait au maximum 150 kms de large.

Bien que Big Island soit la plus grande île de tous les USA, elle ne comporte que 13% de la population d'Hawaii. Elle est aussi moins fréquentée par les touristes que les autres, et c'est la seule à avoir des volcans actifs en éruption, donc elle est parfaite à notre goût !

Si vous pensez qu'Hawaii n'est pas loin de la Californie, c'est aussi "pas loin" de Tahiti, du Japon et de l'Australie, presque en plein milieu du Pacifique !

Maintenant que nous avons situé Big Island géographiquement, place aux visites ! D'abord, je suis obligé de mentionner l'aéroport de Kona, qui a la particularité de n'avoir aucune pièce fermée, et qui ressemble plus à une station de bus. On monte et descend des avions depuis la piste, et les engins sont à quelques dizaines de mètres à peine des grilles d'embarquement, comme on peut le voir ici :

Aéroport de plein air !

 On débarque à Kona après 6 heures de vol depuis Seattle, plus 2 heures de vol de Sacramento. Clara et Thomas sont enfin libérés !

Nous avons passé les 5 premiers jours à Kona dans le même appartement, ce qui est rare pour nous autres habitués aux road-trips où chaque nuit se passe à une étape différente. L'avantage d'une île, c'est que sa taille réduite permet de visiter tout en ayant le luxe de revenir dormir au même endroit le soir, ce qui est impossible dans l'ouest américain.

A la piscine de l'appart le soir, après une journée... à la plage !

Ce voyage a été l'occasion pour nous de nous baigner pour la première fois dans l'océan Pacifique, auquel nous n'avons jamais goûté en Californie ! Il faut dire que même dans un ville de surf comme Santa Cruz, en ce moment, le Pacifique est au mieux à 15 degrés... A Hawaii, c'était 25 degrés, ce qui donne bien plus envie !

Le long de la côte à Kona, roches volcaniques tout partout... Nous sommes sur une île créée par les volcans.

Nous avons donc profité des joies de la plage, les testant toutes ls unes après les autres. Notre préférée autour de Kona restera Magic Sands Beach, avec son sable fin, l'eau turquoise et des grosses vagues pour s'amuser :

Fun à Magic Sands Beach

L'autre activité majeure sur les plages d'Hawaii, c'est la plongée pour observer tous ces poissons magnifiques qui dansent à nos pieds. Parfois, il n'y a même pas besoin de mettre la tête dans l'eau tellement elle est claire et peu profonde :

Ce n'est pas un aquarium mais bel et bien sur la plage à Hawaii !

Même si l'eau n'est pas profonde, les roches volcaniques sont partout, ainsi que les oursins, donc il faut faire attention. Pas mal de bobos la première journée pour moi, mais aussi la surprise de me retourner sous l'eau et d'avoir une tortue des mers à moins de deux mètres ! C'était aussi surprenant que beau à voir !

Plus tard, toute la famille aura la chance d'en profiter car les tortues sont légion à Hawaii et elles adorent venir sur les plages ou à proximité, comme celle-ci qui dépasse à peine de l'eau :

Une tortue, ou Honu en Hawaiien

Les plages sont donc une attraction majeure et pas seulement pour se baigner ou dorer au soleil. C'est le meilleur endroit pour approcher des animaux, marins en l'occurrence, sur Big island. Nous avons du en visiter une dizaine en tout ! 

Et puis ce sont aussi des paysages magnifiques avec des eaux au turquoise à peine croyable :

Yep, c'est sympa Hawaii ! Ici à Hapuna Beach

Le noir des champs de lave, le turquoise du Pacifique et au loin l'île de Maui à environ 80 kilomètres

Nous avons aussi fait la connaissance de la culture locale avec deux parcs nationaux historiques non loin de Kona : Kaloko-Honokōhau et Puʻuhonua o Hōnaunau. Et oui, quand on est à Hawaii, il faut s'habituer aux noms imprononçables. 

Et surtout, savoir que les rois d'Hawaii, avant que l'archipel ne devienne le cinquantième et dernier état US, s'appelaient... Kamehameha. Ce qui est forcément un nom familier et surprenant pour vous si comme moi vous êtes né dans les années 80-90 !

Totems près de lieux sacrés

Je reviendrai en détails sur ces parcs dans mon prochain article. En attendant, vous pouvez voir toutes mes photos des plages ici et celles de Kailua-Kona par ici.



mercredi 7 juin 2017

Wandering in Phoenix

Avant de passer une semaine chez Google et de partir à Hawaii, j'avais passé trois jours à Phoenix pour former une équipe chez Wells Fargo (non, je ne m'ennuie jamais dans ce pays !). L'occasion de passer deux soirées à me promener dans Phoenix !

Coucher de soleil sur South Mountain

Nous étions passés à Phoenix il y a deux ans mais sans vraiment y passer beaucoup de temps pour visiter. Du coup, j'ai profité ce ce court séjour pour explorer davantage et bien m'en a pris car j'ai été agréablement surpris.

Les bureaux de mon client Wells Fargo ressemblent à un vrai Googleplex dans le désert. C'était tout beau tout neuf !

Je logeais à Chandler, une véritable petite Silicon Valley avec des sociétés comme Paypal, Infusionsoft, et des pôles logiciel de General Motors, Wells Fargo et bien d'autres. Tout semblait être sorti de terre la veille, flambant neuf et même pas encore dispo en vue satellite sur Google Maps, c'est dire !

D'une façon générale, je pense que les personnes en charge de l'urbanisme à Phoenix ont beaucoup de talent. Les autoroutes et les ponts sont tous décorés avec des motifs amérindiens ou façon aztèque, avec quelques cactus ça et là, ce qui se fond à merveille dans le décor de cette métropople du désert.

Les pentes de South Mountain ont du piquant

Le panorama depuis South Mountain permet de juger de l'étendue de Phoenix (onze fois la taille de Paris), si bien que les gratte-ciel du centre ville passeraient presque inaperçus. Ils sont à 12 kilomètres du point de vue ceci dit :

Phoenix depuis South Mountain

Le dernier jour, avant de repartir, j'ai visité "Hole in the rock", un gros rocher troué qui se trouve au milieu d'un superbe parc, véritable oasis avec ses palmiers et petits étangs :

La curieuse colline / énorme rocher de "Hole in the rock"

Un phénomène intéressant est que le trou est toujours traversé par un courant d'air rafraichissant et plutôt agréable. Les gens ont donc tendance à y grimper et à apprécier ce ventilateur naturel, à l'ombre, tout en appréciant la vue :

L'oasis vue depuis le trou. Sympa, non ?

Je retournerai donc à Phoenix avec plaisir car il y reste beaucoup de choses à voir et à visiter. En plus, il faisait moins chaud qu'à Sacramento, ce qui était un plus non négligeable.

Pas mal comme paysage en pleine ville !

Voilà pour ce petit tour à Phoenix ! Prochain voyage pro à Dallas la semaine prochaine !

dimanche 4 juin 2017

Une semaine chez Google !

L'année dernière, j'avais passé 48 heures chez Google, racontées en deux parties (la première par ici, la seconde par là), à l'occasion du sommet nord-américain des organisateurs de Google Developer Groups, dont je suis à Sacramento.

Accueil chez Google pour récupérer nos cadeaux : Sac à dos, t-shirt et autocollants

Cette année, Google a eu la bonne idée d'organiser le sommet nord-américain le lundi, le sommet mondial le mardi, puis la conférence annuelle Google I/O du mercredi au vendredi. J'ai donc passé une semaine complète entre les différents batiments du Googleplex, qui est désormais quasiment la ville de Mountain View et une partie de Sunnyvale tellement Google grossit...

Accueil sympa : Tous les organisateurs de GDG avaient le droit à leur étoile sur un walk of fame à l'entrée :-)

L'expérience est toujours super, car Google nous forme à organiser de bons événements. Nous avons donc eu droit à diverses formations pour mieux parler en public, mieux captiver l'audience lors de présentations, et ainsi de suite.

Une partie de ce sommets est également consacrée à faire connaissance avec les autres organisateurs, à échanger avec des Googlers (c'est comme ça qu'on appelle les gens qui travaillent chez Google !) et à trouver des idées d'amélioration pour les événements que nous organisons gratuitement pour la communauté de développeurs dans chacune de nos villes.

Un des multiples batiments Google parcourus durant cette semaine de sommets / conférences

Vous vous demandez probablement : Mais qu'est-ce que ce type a avec Google ? La réponse est simple : 90% de mes revenus sont générés par des technologies développées par cette compagnie. Et encore, je pourrais probablement dire 99%, mais restons sur 90% pour être un brin conservateur.

En d'autres mots, je gagne ma vie à former des gens à utiliser des technologies développées par Google ou à aider des entreprises à adopter ces technologies. Il est donc tout naturel pour moi de participer à tous ces événements pour rester au top des connaissances en la matière et surtout de pouvoir transférer cette valeur ajoutée à mes clients.

Tous les participants du sommet mondial. Plus de 90 pays étaient représentés, dont la Chine, ce qui peut paraitre surprenant quand on sait que Google y est censuré !

Aprés les sommets, place à la conférence. Comme l'an dernier Google a transformé l'amphithéatre de Shoreline en véritable centre de conférences. Regardez un peu ce qu'un simple parking est devenu pour les besoins de la conférence avec de multiples tentes climatisées devenues salles d'exposition, de réunion, restaurants, etc. :

Le soir, des événements artistiques sont organisés, avec de multiples concerts et beaucoup de lumières comme vous pouvez le voir !

Cette conférence est ultra-populaire est les 8000 places s'arrachent en un rien de temps après tirage au sort... Heureusement pour nous autres organisateurs de Google Developer Groups, nous avions priorité de réservation et tarif préférentiel, de quoi garantir ma présence cette année encore :

L'amphithéatre s'enflamme lors du concert de LCD Soundsystem

Je suis rentré vidé de cette semaine : La conférence sur trois jours durait de 8h30 à 22h, remplis par des dizaines de présentations techniques non-stop de 8h30 à 19h...

Comme toujours, c'est bluffant de voir tout ce que Google a pu accomplir en un an, et on repart de l'événement avec plein d'idées de choses à construire autour de ces technologies... De mon côté, c'est simple, j'ai listé 30 idées à mettre en place suite à l'événement !

Des bidons de crème solaire en libre service... Le soleil californien ne pardonne pas !

Contrairement à une conférence classique qui se passe dans un lieu fermé, Google I/O est désormais considéré comme un festival de plein air, ce qui demande des aménagements spéciaux :

Des tricycles distributeurs d'eau se promenaient partout pour rafraichir les participants

Un petit résumé d'une minute en vidéo, même si cela ne montre pas grand chose, si ce n'est que la réalité virtuelle était l'un des sujets les plus fréquemment abordés :



Voilà donc pour cette semaine bien chargée et super intéressante. N'hésitez pas à me harceler de questions dans les commentaires, car je me doute bien qu'il y a énormément de choses que je pourrais encore aborder sur le sujet...

Pour vous donner une idée de la variété de sujets abordés sans plonger dans trop de technique, je vous recommande de jeter un oeil à cette vidéo de la keynote d'ouverture de la conférence.