mercredi 24 août 2016

Yellowstone, nous y sommes !

A la fin de notre première visite de Yellowstone en 2009, nous nous étions demandés si rentrer à la maison était une bonne idée... Alors pour cette deuxième visite, si nous ne donnons plus signe de vie d'ici une dizaine de jours, vous saurez pourquoi :-)

Message de bienvenue à l'aéroport de Butte

Pas beaucoup de photos pour ce court article car le Wifi de l'hotel est au maximum de ses possibilités... Pas sûr qu'on en ait à nouveau d'ici la fin du voyage donc voici une petite mise en bouche avec les moyens du bord :

Source bouillante à Yellowstone

Pas encore vu de bison pour ce premier jour mais de nombreux cerfs au bord de l'eau et à Mammoth Hot Springs :

Cerf au bord de la rivière, surveillant son harem à proximité

Allez, je vous laisse car une longue journée de visite et de rando nous attend demain ! J'essaierai de poster de courtes mises à jour sur notre page facebook donc n'hésitez pas à la suivre.

samedi 20 août 2016

5 erreurs à éviter quand on s’expatrie aux US

Cet article participe au défi blog « The 20th in America » initié par Isabelle du blog FromSide2Side et Laetitia de French Fries and Apple Pie. Le sujet est particulièrement intéressant car quand on arrive aux USA, on s'habitue rapidement à commettre tout un tas d'erreurs, principalement parce qu'on est nouveau et que l'on ignore beaucoup de choses de notre nouveau pays d'accueil.

Habituez vous à voir des drapeaux partout... Ici , il n'est pas mal vu d'être patriote, au contraire !

1) Arrêter de tout critiquer et d'être négatif

En tant que Français, on a cette propension à toujours avoir une opinion, négative si possible, sur tout ce qui diffère de notre petit quotidien hexagonal. Le problème, c'est que cela ne sert absolument à rien, car les USA ne changeront jamais suite à nos conseils avisés. Et tout est tellement différent que vous risquez de perdre beaucoup de temps et d'énergie à vous demander pourquoi les voitures sont plus grosses, pourquoi ceci ou pourquoi cela...

Pire encore, dans le monde professionnel, cela risque de vous désservir car l'attitude US est exactement à l'opposé : Les gens sont positifs, constructifs et absolument pas critiques. Etre négatif est la garantie d'un retour rapide en France.

A vendre !

2) Ne pas s'énerver... Rester zen

En arrivant aux USA, vous allez devoir accomplir un certain nombre de démarches (numéro de sécurité sociale, permis de conduire, etc.) qui vont prendre du temps et potentiellement mettre vos nerfs à rude épreuve. L'administration US n'est pas plus efficace que n'importe quelle administration au monde.

Il m'est arrivé deux fois d'élever à peine la voix à un guichet face à ce que j'estimais être une injustice, et j'ai tout de suite compris qu'il fallait arrêter immédiatement sous peine d'être escorté à l'extérieur par le service de sécurité.

Soyez patients et restez zen, car aux USA, tout se passe comme dans les films Hollywoodiens : Même si il y a des remous, la fin est souvent heureuse.

Puisqu'on parle d'Hollywood...

3) Respectez la loi

La loi est la loi ! Avant notre première expat aux USA, je conduisais dans une France où on faisait des appels de phare si on ne roulait pas à 110 km/h là où la limite était à 90. Les choses ont un peu changé depuis, mais aux USA ne vous amusez pas à conduire trop vite ou à boire avant de prendre le volant, car il est très facile d'aller en prison pour une nuit ou deux.

Les USA ont le plus haut taux d'incarcération au monde (22% des prisoniers de toute la planète sont aux USA) et 3% de la population est en prison ou sous une autre forme de contrôle judiciaire.

Les conséquences sont énormes, car le moindre employeur va vérifier votre casier judiciaire avant embauche, donc une nuit en prison peut coûter bien plus que ce l'on croit sur le long terme...


4) Assurez-vous (ou pas)

Que ce soit pour la santé, votre logement, votre business, votre voiture, votre retraite... Vous arrivez dans un pays où tout est laissé à votre libre choix. Aucun gouvernement ne fera cela pour vous, donc renseignez-vous et parez à toute éventualité.

Par exemple, certains états n'imposent pas d'assurance auto, donc vous pouvez avoir un accident avec quelqu'un qui n'a aucune couverture ni argent, ce que votre assurance... ne couvrira pas par défaut ! Du coup, chaque assurance propose une option pour se parer contre les "under-insured". Bon à savoir, n'est-ce pas ?

La santé est un autre excellent exemple, car on pourrait prendre une assurance santé et se dire "c'est bon, je suis couvert". Mais sachez qu'il faut une assurance spécifique pour les dents, une pour les yeux et que les quelques centaines de dollars que vous dépensez par personne pour la "santé" ne couvrent en fait que les urgences et les visites chez le docteur ou certains spécialistes. Tout le reste sera de votre poche.

Pas de barrières pour vous empêcher de tomber... La vie aux USA est souvent moins molletonnée qu'en Europe

5) Ne vous faites pas de grandes idées du style "tout sera mieux qu'en France"

Si vous pensez que tout ce que vous allez trouver aux USA sera mieux que ce vous avez connu avant, vous risquez d'être déçu. La vie aux USA n'est pas faite pour tout le monde, et c'est aussi pour ça qu'on se plait énormément ici.

Certaines installations publiques vous sembleront d'un autre temps, et c'est bien normal puisque l'on paie moins d'impôts. Avoir du liquide en permanence sur soi sous peine d'être coincé à un péage auto, cela fait aussi partie du jeu. J'avais écrit dans mon livre que l'on a parfois l'impression de vivre 10 ans dans le futur ou 10 ans en arrière à quelques instants d'intervalle, et la citation vaut toujours en 2016.

Les USA sont la première puissance mondiale pour de multiples raisons que vous aurez le temps de découvrir, et qui sont probablement différentes de ce que vous imaginiez avant de venir ici.

La liberté a un prix.. Celui d'une vie à peine plus risquée (et encore), mais dont on a le contrôle

Conclusion

En regardant chacun des 5 points précédents, on voit émerger un thème récurrent, qui est que la liberté individuelle est primordiale sans jamais prendre le dessus sur la liberté collective, Avec des lois strictes et respectées, on assure ainsi que la liberté des uns ne s'arrête pas là où commence celle des autres. C'est formidable car nous n'avons par exemple jamais eu de véritable problème de voisinage, et si problème il y a c'est la police qui intervient, pas un voisin furieux et prêt à en venir aux mains.

 Vous vous rendrez rapidement compte que la vie aux USA vous laissera énormément de choix, ce qui peut être déroutant dans la mesure où la France ne nous en laisse pas vraiment (âge et montant de la retraite fixé par le loi, salaires encadrés par des lois, contrats de travails encadrés par des lois, jours de congés fixés par les lois...), mais on s'y habitue rapidement.

Même les bisons sont libres de se promener sur la route en toute impunité ;-)

J'ai apprécié pouvoir prendre six semaines de congés en 2015, tout comme j'apprécierai de pouvoir disparaître pendant un mois complet pour traverser les USA de côte à côte en voiture l'année prochaine.

Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai découvert quelqu'un qui a décidé de prendre sa retraite à... 31 ans ! J'aurais également des dizaines d'histoires et d'anecdotes sur le sujet, de personnes qui ont réalisé avec succès des changements de carrière improbables ou décidé de changer de vie du jour au lendemain. Tout ceci est possible pour une bonne est simple raison : Chacun est libre de faire ce qu'il veut !



mercredi 17 août 2016

World Domination Summit 2016

Tout comme l'année dernière, j'ai décidé de me rendre à Portland dans l'Oregon le week-end dernier pour la dernière édition du World Domination Summit. Si vous voulez savoir ce qu'est cette conférence au nom étrange, mon article de l'an dernier l'explique en détails.

La scène vue depuis le troisième rang

Le thème de la conférence est toujours le même, à savoir : "How to live a remarkable life in a conventional world" (comment vivre une existence remarquable dans un monde conventionnel ?) et s'articule autour de d'intervenants qui prennent la scène pour 45 minutes afin de partager leur histoire personnelle :

Zach Anner est juste incroyable !

L'une des interventions les plus remarquables était celle de Zach Anner, qui est né prématuré avec une paralysie cérébrale, ce qui le condamne à vivre dans un fauteuil roulant et à ne pas pouvoir faire grand chose.

Sauf que Zach a décidé de tourner son handicap en dérision, et est devenu un excellent humoriste qui publie des vidéos délirantes sur sa chaine YouTube. Il a même son propre show à la TV et a publié un livre au titre qui résume tout: "If at birth you don't succeed" (si à la naissance tu échoue). Regardez cette courte vidéo qui résume parfaitement le style de Zach.

Le théâtre Newmark est la superbe salle qui accuillait la conférence

Au delà des interventions sur scène, de multiples académies et rencontres entres participants (meetups) étaient organisés. Ce qui est extra, c'est que les thèmes abordés couvrent tout un tas de sujets. Par exemple, j'ai participé à une séance de 3 heures sur le travel hacking, ou l'art de gagner et d'utiliser des miles pour voyager presque gratuitement (avion + hôtels). C'était super intéressant !

Il y avait aussi un T-Rex qui faisait des high-five !

J'ai également participé à une rencontre entre auteurs / écrivains et une autre entre gens introvertis. Tous les thèmes du développement personnel et de l'entreprenariat étaient abordés, ainsi que pas mal de sujets de société (LGBT, religion, yoga / mindfulness, etc.). En somme, il n'y avait pas de quoi s'ennuyer !

Soirée cinéma avec la première mondiale du documentaire Hourly America

Nous avons également eu droit à la diffusion en première mondiale d'un documentaire réalisé par deux jeunes de 24-25 ans qui venaient de finir l'université et ont décidé de travailler un job différent dans chacun des 50 états des USA, histoire de leur donner une meilleure idée du monde de travail avant de choisir quoi faire de leur vie. Vous pouvez voir un court résumé ici.

La boite cadeau remise à tous les participants

Comme vous le voyez, cette conférence est une mine d'informations pour toute personne qui voudrait faire quelque chose d'intéressant dans sa vie, que ce soit voyager plus, créer un business et devenir indépendant ou simplement adopter un style de vie à part.

L'avantage est que cela permet de rencontrer pas mal de personnes ayant des affinités et des objectifs communs, et l'entraide et donc au rendez-vous. En général, chaque conversation débutait par "j'ai quitté mon job il y a x mois, et j'ai décidé de faire..." ce qui montre le niveau de non-conformisme des participants !

J'ai même été victime d'un selfie et tweet digne d'une rockstar ;-)

Voilà donc pour WDS2016. L'année prochaine, je pense n'y retourner que si je suis accompagné, donc si l'idée vous intéresse, n'hésitez pas à me faire signe et je me ferai un plaisir de vous faire découvrir Portland et le World Domination Summit !

dimanche 14 août 2016

Cartes postales de Nouvelle Angleterre

En juillet, je suis allé deux fois sur la côte Est à quelques jours d'intervalle. Même si j'étais là-bas pour mon business, et donc bien occupé de 8 à 18h, chaque soir et chaque week-end je me suis promené à pied ou en voiture pour explorer ces destinations.

Dans les rues de Salem, Massachusetts

Salem est une ville relativement connue pour ses procès des sorcières en 1692 - 1693. C'est donc une ville plus vieille que les USA, où l'on trouve des pavés en guise de trottoir et de superbes maisons coloniales :


Il ne reste qu'une maison ayant été habitée par des "sorcières" de l'époque, que je suis donc allé voir :

La Witch House de Salem

Les petites rues de Salem ont un côté européen, en tous cas beaucoup plus à l'Est que ce que l'on a l'habitude de voir en Californie :


J'avais presque oublié que la côte Est est en fait un gigantesque marécage. Il y a de l'eau partout, que ce soit l'océan, les deltas de fleuves, les rivières, les étangs. Depuis l'avion, on a l'impression que l'eau est majoritaire, et au sol les arbres masquent un peu cette impression, même si les étendues d'eau ne sont jamais bien loin :

Entre Boston et Salem

Et puis il y a Boston et son effervescence, à l'opposée du calme de ces petites villes qui ne se trouvent pourtant qu'à quelques kilomètres :

Toujours ce contraste entre nouveau et ancien à Boston



Et voilà tout pour ces trois jours à Boston et ses environs. N'est-ce pas amusant de voir la différence avec la côte Ouest ? Beaucoup plus d'histoire et d'aspects "européens", surtout à Boston qui a plus l'organisation d'un centre ville du vieux continent (c'est à dire pas d'organisation du tout et des rues dans tous les sens sans véritable logique ou parallélisme), et donc un trafic routier... pas évident !

Je devrais retourner à l'Est fin octobre, au Canada cette fois-ci, du côté de Toronto !


mercredi 10 août 2016

Une journée en Caroline du Nord

Lors de ma récente visite sur la côte Est des Etats-Unis, j'ai profité du week-end pour passer une journée en Caroline du Nord, atteignable en moins d'une heure de route depuis l'hôtel où je logeais à Chesapeake en Virginie :


Je voulais aller spécifiquement sur les Outer Banks, un chapelet d'îles qui longent la côte Atlantique, un peu à la manière des Keys en Floride :

Les Outer Banks sont à une vingtaine de kilomètres de la côte

Deux raisons principales m'ont poussé à y aller :
1) Le fait que la majeure partie de cette zone soit un parc national similaire à Point ReyesCape Hatteras National Seashore
2) Nous avions regardé le film "Nights in Rodanthe" il y a quelques années, et l'architecture locale m'avait intrigué. En particulier la maison utilisée pour le film, qui avait littéralement les pieds dans l'océan. Jugez plutôt :

La maison Serendipity à Rodanthe (photo trouvée sur internet)

Après plus de trois heures de route, j'arrivais donc sur les Outer Banks. La première découverte, c'est que c'est sur une de ces îles que les frères Wright ont réalisé le premier vol motorisé de l'histoire en 1903.

Ranch à Kitty Hawk

Un mémorial est installé à l'endroit même où la piste de décollage se trouvait, avec des marqueurs historiques au point d'atterrissage de chaque vol. Tout ceci explique la plaque d'immatriculation de Caroline du Nord :


Puis une fois arrivé sur Bodie Island, j'ai pu mitrailler ce joli phare alors que le ciel commencait à se montrer menaçant :

Bodie Lighthouse

L'étape suivante était Rodanthe. La maison du film précédemment mentionné se nomme Serendipity et a été déplacée après une violente tempête en 2008. Je l'ai malgré tout assez facilement retrouvée :

Serendipity à son nouvel emplacement

La vie sur les Outer Banks ne doit pas être facile tous les jours. Toutes les maisons sont surélevées sur pilotis pour subsister en cas de ras de marée ou tempête de sable. La plupart des routes ne sont d'ailleurs pas vraiment goudronnées, et lorsqu'elles le sont le sable les recouvre au moins partiellement.

Vivre sur des dunes au milieu de l'océan, c'est pas ce qu'on croit ! Regardez un peu Serendipity (à gauche sur la photo) et Rodanthe après la tempête de 2008 :

Rodanthe après la tempête de 2008. D'autres photos aériennes ici et .

La bonne nouvelle, c'est que grâce au film la maison a pu être sauvée, car rachetée et déplacée sur un camion puis réaménagée pour retrouver son apparence de cinéma, intérieur y compris. Plusieurs chambres d'hôtes y ont désormais pris place, ce qui est d'ailleurs le cas de la majorité des maisons à Rodanthe :


Je n'avais jamais vu des maisons pareilles !

Un vrai château sur pattes

J'ai ensuite poussé jusqu'au Cap Hatteras, où on trouve un nouveau phare ainsi qu'un ferry vers Ocracoke. Faute de temps, je ne peux me rendre sur cette île qui a la particularité d'avoir des chevaux sauvages comme les mustangs de l'ouest américain. 

Je me console avec l'immense plage et les nuages de plus en plus menaçants :

Plage au Cap Hatteras

Sur le chemin du retour, nouvel arrêt photo à Rodanthe où je visite le pier pour une vue surélevée :

Rodanthe depuis le pier

Une barrière de nuages qui ne présage rien de bon...

Le retour s'est fait en plein orage, comme je vous l'avais déjà raconté ici. La météo aura été très lourde durant toute la journée, avec de multiples alertes météo à la radio, ce qui ne m'a pas empêché de profiter de cette petite exploration originale.

Je pensais presque tout connaître des USA, mais les Outer Banks m'ont prouvé le contraire ! Il y a toujours de nouveaux endroits intéressants à explorer, et je ne regrette pas d'avoir fait le déplacement en Caroline du Nord ce jour-là.

samedi 6 août 2016

A vous de deviner ! [Jeu n°6]

Après une panne d'inspiration en juillet, notre jeu mensuel est de retour !

La réponse du jeu du mois de juin était : Ce sont des trous faits par les indiens pour moudre ou broyer leurs aliments. Photos prises à Séquoïa National Park, même si cela n'était pas demandé.

Bravo à tous les participants, nous avons désormais 31 joueurs avec au moins une bonne réponse, et deux leaders avec 5 bonnes réponses en 5 jeux : Jean B et Vincent B ! N'oubliez pas qu'à la fin de l'année, le vainqueur recevra un petit cadeau typiquement US !

Comme d'habitude, voici donc la photo à l'origine de la devinette du mois. Si vous savez ce que c'est, cliquez ici pour entrer votre réponse; Il suffit de deviner ce que l'on voit sur cette photo, et surtout à quoi cela sert :


Ne postez pas la réponse en commentaire, mais cliquez ici pour participer. Vous pouvez toujours laisser un commentaire pour dire que vous avez trouvé :-)

Good luck!

mercredi 3 août 2016

Point météo à la mi-été à Sacramento

Nous sommes en plein milieu de l'été, et l'été à Sacramento est réputé pour être très chaud. Il me semblait donc intéressant de partager quelques chiffres de l'année en cours, histoire de montrer que la réputation de Sacramento n'est pas usurpée...

Juillet, 31 jours = 31 soleils !

La dernière pluie enregistrée à Sacramento remonte au... 20 mai 2016, soit il y a plus de deux mois et demi ! Depuis cette date, ce n'est que du soleil tous les jours, avec de rares nuages de temps à autre.

En fait, d'un point de vue statistique, Sacramento est simplement la ville la plus ensoleillée au monde de Juin à Septembre inclus, car les rayons du soleil y touchent le sol au moins 14 heures par jour en juin et juillet, soit du lever au coucher de soleil :


Au niveau des températures, c'est pas mal non plus. En juin, la tempréature a dépassé les 30 degrés 20 jours sur 30, et les rares jours à ne pas atteindre les 30 degrés se situaient entre 26 et 19 degrés, avec une exception à 23 degrés lors d'un jour nuageux.

D'ailleurs, les "nuages" sont parfois la fumée d'incendies, ce qui a bien pour seul avantage de faire baisser un peu la température dans les environs non-immédiats du feu.

La carte temps réel des feux de forêt (ou de brousse) en Californie. Il y en a toujours une dizaine d'actifs en moyenne l'été.

La Californie est donc habituée à ces feux de forêt. Ils sont d'ailleurs la raison pour laquelle on ne trouve des séquoïas qui poussent de façon naturelle seulement en Californie : Comme je vous l'avais expliqué, les feux sont nécéssaires au développement et à la reproduction de ces géants.

Cette fresque murale à Sacramento liste quelques uns des mots clés et symboles souvent attachés à la ville. A côté du palmier, on y trouve donc "hot hot hot!" (chaud chaud chaud !)

En juin, 9 jours ont dépassé les 37 degrés, et à peine plus en juillet avec 10 jours sur 31, dont 8 d'affilée la semaine dernière, un nouveau record pour la ville !

Sur ces deux derniers mois, la température n'a dépassé "que" 3 fois les 40 degrés, un phénomène qui se produit en général une dizaine de jours par an à Sacramento. 

Durant la majeure partie de l'année, la Californie est belle et bien dorée et mérite son surnom de Golden State puisque tous les champs sont jaunes. Ils verdissent de novembre à avril - mai.

La prochaine pluie à Sacramento ne devrait pas intervenir avant septembre - octobre, et les vraies précipitations qui permettront à la végétation de souffler un peu n'arriveront qu'en novembre, qui ressemble au printemps car tout verdit et fleurit !

Cela parait incroyable mais c'est pourtant la réalité. Nous vivons au moins six mois par an avec de l'eau issue de la fonte de neiges et stockée par des barrages de retenue comme à côté de chez nous à Folsom, où le lac se remplit l'hiver et se vide presque complètement l'été pour permettre à tout le monde de survivre :

Le lac de Folsom se vide à vitesse grand V, et un peu plus vite que la moyenne représentée en bleu clair

En général, la première question que l'on nous pose est : Mais comment supportez vous un tel été ? Et bien ce n'est pas si dur que ça, car tout est climatisé ici. Bien évidemment, on évite de faire trop d'activités en extérieur quand il fait plus de 35 degrés dehors, mais le reste du temps, en dessous de 35 degrés, la chaleur sèche est facilement supportable, surtout quand il y a un peu d'air, ce qui est souvent le cas dans la vallée centrale de Californie.

Typiquement, quand la température atteint les 37-38 degrés, le ressenti est un peu comme quand vous ouvrez le four de votre cuisine, sauf que dans notre cas, on reste devant ce four tant qu'on est dehors. C'est chaud mais vivable le temps d'atteindre le prochain lieu climatisé !

Au delà de 42, les choses se gâtent car le soleil pique vraiment, on a le sentiment de brûler vivant :-)

Et puis il faut aussi dire que la température maximale n'est atteinte que vers 18 ou 19 heures, avant de plonger complètement dès que le soleil disparait. Ainsi il peut faire 25 degrés dès 21 heures quand l'air frais du delta remonte le fleuve jusqu'à Sacramento, ce qui est paradisiaque pour être dehors le soir. Les matins restent presque toujours en dessous de 32 degrés, ce qui laisse du temps pour aller courir par exemple !

On s'adapte donc assez facilement. Il serait quand même difficile de se plaindre d'avoir soleil et grand ciel bleu pendant quatre mois d'affilée, n'est-ce pas ?

lundi 1 août 2016

Cartes postales de Virginie et Caroline du Nord

Alors que mes séjours sur la côte Est touchent à leur fin (pour cet été tout du moins), j'ai décidé de partager une petite sélection de photos avant de rentrer à la maison et de pouvoir écrire davantage à leur sujet :

Virginia Beach, Virginia

Ferry Plantation House, VA Beach, VA

Norfolk, Virginia

Rodanthe, North Carolina

Tempête en approche... Outer Banks, North Carolina

J'ai survécu à cette tempête sur les Outer Banks... Mais c'était quelque chose ! A un moment j'ai cru qu'un ouragan allait se former sur l'océan. Quand on voit les nuages descendre vers l'eau et commencer à former une espèce de spirale... Not good ! Sur la photo ci-dessus, au centre et à l'horizon, je me demandais ce que j'allais trouver, car je devais traverser cette zone. Juste un énorme orage au final.

Tout s'est bien passé pour moi, même si j'ai croisé quelques accidents et véhicules "échoués" dans les dunes de sables, probablement déportés en dehors de la route par des rafales de vent. J'avais le volant tourné à peine à gauche 80% du temps pour pouvoir aller tout droit !

On n'a pas ça en Californie et ça ne me manque pas ;-)