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dimanche 22 janvier 2017

Chronique de notre vie quotidienne aux USA

Le thème mensuel de ce "20th in America" (le défi blog organisé par Isabelle de FromSide2Side et Laetitia de French Fries and Apple Pie) n'est pas facile à traiter, mais c'est aussi l'occasion d'évoquer des différences du quotidien dont je parle de moins en moins sur le blog. Il faut dire qu'après plus de cinq ans en tout passés aux USA, on aurait l'impression de souvent se répéter !

Faire les courses avec un gigantesque caddie deux places, c'est la norme !

La première différence majeure entre mon quotidien d'aujourd'hui et celui d'avant notre départ pour la Californie, c'est que je n'utilise plus de réveil, à de rares exceptions près (par exemple, j'ai des coups de fil à 7 heures du matin avec un client en Afrique du Sud - dans ce cas il faut se réveiller à temps).

Mais le reste du temps, pas besoin de réveil. Il faut dire que les enfants s'en chargent plutôt bien tout seuls. Tous mes clients depuis notre arrivée ici planifient des réunions au plus tôt à 9 heures du matin, 9h30 en général, ce qui laisse pas mal de temps pour débuter la journée, vu que Thomas et Clara sont bien souvent debout avant 8 heures.

Horaires du supermarché : 5 heures du matin à minuit TOUS LES JOURS !

Le second aspect qui a disparu de notre quotidien, c'est ce stress de devoir tout caser en semaine entre 18 et 19 heures 30, parce qu'avant ça il faut "faire ses heures" au bureau et qu'après tout est fermé.

Ici les magasins sont ouverts quasiment 7 jour sur 7, 24h/24 donc on se pose plus du tout la question de quand et où faire les courses, on y va quand on a besoin, c'est très simple !

Et surtout, la mentalité US est très flexible. Par exemple, j'avais un rendez-vous pour renouveller mon permis de conduire jeudi à 8h30 du matin, donc j'ai prévenu mon client que je ne serais probablement pas là pour la réunion de 9h30, et que j'enverrai ce que j'ai à dire par email. Tous les jours, je vois des gens envoyer des messages similaires et personne ne les embête:

  • Je ne me sens pas en super forme donc je vais travailler depuis la maison aujourd'hui
  • J'ai un rendez-vous chez le dentiste à 14h donc je quitte le bureau à midi et je finirai ma journée à la maison
  • J'ai quelque chose de rpévu demain après-midi donc je serai au bureau plus tôt et partirai à 13 heures
C'est vraiment sympa d'être reconnus comme des gens responsables à qui on fait confiance :-)


Quel temps va-t-il faire aujourd'hui ? Une question que ne se pose pas trop...

Un problème typiquement californien est que l'on perd l'habitude de se renseigner sur la météo le matin. Avec au moins 265 jours de soleil garantis par an, il m'arrive parfois de sortir sans veste et de me retrouver sous la pluie, ce qui me met en colère : Il n'est pas supposer pleuvoir, non mais !

Je cotoie d'ailleurs des gens qui vont au bureau toute l'année en short et t-shirt, quelque soit la température. Ah oui, et c'est aussi OK d'aller au bureau en short et t-shirt, du moins chez pas mal d'employeurs !

Le futuriste Golden 1 Center à Sacramento

D'une façon générale, j'ai tendance à dire que la vie aux USA est bien plus facile qu'en France. Au quotidien, on se torture rarement le cerveau avec des problèmes qui n'ont pas lieu d'être.

En revanche, c'est un quotidien en mouvement permanent et il ne faut pas avoir peur du changement. Il suffit d'aller assister à une rencontre sportive pour s'en rendre compte : Il n'y a pas une seconde d'arrêt, dès que le jeu est interrompu, les pom-pom girls entrent en piste, des jeux se mettent en place, et tout s'arrête une minute plus tard pour passer à autre chose.

Par le passé, n'étant pas habitué à autant d'action, il m'est arrivé de trouver tout ceci vraiment fatiguant. Le show ne s'arrête jamais, quand est-ce qu'on souffle ? Mais j'avoue avoir appris à apprécier ce mouvement permanent.

A Vegas, pas une seconde à perdre, les machines à sous sont là à l'aéroport dès la sortie de l'avion !

Pour avoir pas mal voyagé en 2016, j'ai vu des aéroports à toute heure de la journée, et partout c'était la même chose : Une vraie ruche foisonnante d'activité.  Même à minuit, vous trouverez des gens qui attendent un vol en retard, d'autres en train de manger au restaurant, toujours des gens devant moi pour prendre leur voiture de location...

L'Amérique ne s'arrête jamais, et le fait d'avoir des journées de 30 heures n'y est probablement pas étranger (le pays s'étale sur six fuseaux horaires - lorsqu'il est 9 heures à Sacramento, il est déjà midi à New York !)

En tous cas, c'est aussi une bonne raison pour ne jamais s'ennuyer dans ce pays : Il se passe toujours quelque chose quelque part à tout moment !







dimanche 20 novembre 2016

L'automne en Californie

Cet article participe au défi blog mensuel « The 20th in America » initié par Laetitia de French Fries and Apple Pie et Isabelle du blog FromSide2Side. Le thème de ce mois me plait particulièrement, puisqu'après avoir parlé de l'automne au Canada, je vais pouvoir vous parler de l'automne en Californie !

Clara d'automne !

L'automne met toujours du temps à arriver en Californie. Les premières pluies depuis de longs mois arrivent autour d'Halloween, ce qui fait que l'on passe d'abord par une phase qui ressemble plus au printemps qu'à l'automne, car les champs qui étaient jaunes depuis mai reverdissent avec ces premières gouttes d'eau (assez abondantes sur Sacramento cette année - nous sommes à 200% de la normale en pluie depuis le 1er octobre) :

La semaine dernière - tout est enfin vert au bord de l'American River!

Puis avec la baisse des températures (pas trop quand même, on était tous en t-shirts le week-end dernier avec un bon 24-25 °), les feuilles commençent à jaunir, puis à rougir, certains arbres affichant bien toute la progression et l'arc en ciel des couleurs d'automne :

Du vert au rouge...

En quelques jours à peine, nous avons atteint le pic de couleurs (que l'on peut suivre sur cette carte vraiment utile pour décider où aller se promener le week-end), même si certains arbres restent bien verts :

N'est-ce pas magnifique ?


Sur les hauteurs de la Sierra Nevada, la neige s'est déjà installée, nous offrant un superbe panorama blanc à l'horizon. Les stations de ski ouvrent. Et vu que le ciel est dégagé la majorité du temps, nous avons pu voir la super lune sans aucun problème :

Grosse lune d'automne !

L'automne, c'est aussi une saison festive avec Halloween puis Thanksgiving, soit l'opportunité de faire un petit road-trip durant le week-end de 4 jours qui s'annonce !

La plus belle saison de l'année !

Et voilà pour ces quelques photos d'automne en Californie, toutes prises à moins de 20 minutes de route de la maison. Toutes mes photos de cette petite sortie sont par ici.

mercredi 21 septembre 2016

Nos plus beaux souvenirs de l'été 2016

Cet article participe au défi blog « The 20th in America » initié par Isabelle du blog FromSide2Side et Laetitia de French Fries and Apple Pie. Même si on a du mal à considérer que l'été est terminé (il faisait encore 37 degrés avant-hier !), je vais profiter de l'occasion pour résumer tous les événements qui auront marqué ces derniers mois.

La carte verte ? Non, mais on s'en approche !

1) L'avancée de notre processus de carte verte

Début août, nous avons eu un rendez-vous pour la prise d'empreinte et de photos (le fameux biometrics appointment) et deux semaines plus tard, nous recevions les cartes d'autorisation de travail et de voyage.

C'est une avancée énorme et une grande première pour moi : Avant d'avoir cette carte, j'avais toujours été dans une situation où mon emploi était lié au sponsor de mon visa, alors que désormais, je suis autorisé à travailler pour n'importe quel employeur aux USA !

Normalement, l'étape 2 sur 3 du processus devrait être complétée d'ici quelques jours, donc on croise les doigts...

N'est-il pas heureux d'aller à l'école celui là ?

2) Thomas va à l'école !

Depuis le retour de notre road-trip dans le Wyoming et Montana, Thomas va en pre-school 3 demi-journées par semaine. Le premier jour, après sa sieste de l'après-midi à la maison, ses premiers mots au réveil furent : "On va à l'école ?".

Il a l'air de s'éclater et en redemande, donc c'est super !

J'adore ce regard et la posture qui valent bien une centaine de mots ! OMG !

3) Clara a 1 an !

Depuis le 19 septembre, Clara a un an. Elle a adoré sa petite fête d'anniversaire, le gâteau en particulier, jugez plutôt :

A moi ! A moi ! Je vais tout manger !

4) Notre road-trip Wyoming - Montana

Il me reste pas mal de choses à partager sur le sujet, mais c'est définitivement un des grands souvenirs de cet été :

Bienvenue à West Yellowstone, Montana !

5) Le type qui trace des traits partout sur les USA


Mes vols de 2016 à ce jour...

Je n'avais jamais autant pris l'avion que durant ces derniers mois... Et ce n'est pas fini, avec Los Angeles, Atlanta et Toronto à venir avant fin octobre... J'en parlerai davantage dans ma business update trimestrielle la semaine prochaine, mais aller donner des formations ou assister à des conférences aura été une grande partie de mon été, avec de jolies visites au passage comme la Caroline du Nord, Boston ou Portland.

6) Notre premier rodéo



Pour le week-end du 4 juillet, nous avons assisté au rodéo de Folsom, et c'était bien sympa ! Une première pour nous, tout comme le cinéma drive-in une semaine plus tard !

Dans la liste des expériences purement US, il nous reste la course de NASCAR et un match de foot US, probablement l'année prochaine... Car 2016 et son été ont déjà été bien remplis :-)







samedi 20 août 2016

5 erreurs à éviter quand on s’expatrie aux US

Cet article participe au défi blog « The 20th in America » initié par Isabelle du blog FromSide2Side et Laetitia de French Fries and Apple Pie. Le sujet est particulièrement intéressant car quand on arrive aux USA, on s'habitue rapidement à commettre tout un tas d'erreurs, principalement parce qu'on est nouveau et que l'on ignore beaucoup de choses de notre nouveau pays d'accueil.

Habituez vous à voir des drapeaux partout... Ici , il n'est pas mal vu d'être patriote, au contraire !

1) Arrêter de tout critiquer et d'être négatif

En tant que Français, on a cette propension à toujours avoir une opinion, négative si possible, sur tout ce qui diffère de notre petit quotidien hexagonal. Le problème, c'est que cela ne sert absolument à rien, car les USA ne changeront jamais suite à nos conseils avisés. Et tout est tellement différent que vous risquez de perdre beaucoup de temps et d'énergie à vous demander pourquoi les voitures sont plus grosses, pourquoi ceci ou pourquoi cela...

Pire encore, dans le monde professionnel, cela risque de vous désservir car l'attitude US est exactement à l'opposé : Les gens sont positifs, constructifs et absolument pas critiques. Etre négatif est la garantie d'un retour rapide en France.

A vendre !

2) Ne pas s'énerver... Rester zen

En arrivant aux USA, vous allez devoir accomplir un certain nombre de démarches (numéro de sécurité sociale, permis de conduire, etc.) qui vont prendre du temps et potentiellement mettre vos nerfs à rude épreuve. L'administration US n'est pas plus efficace que n'importe quelle administration au monde.

Il m'est arrivé deux fois d'élever à peine la voix à un guichet face à ce que j'estimais être une injustice, et j'ai tout de suite compris qu'il fallait arrêter immédiatement sous peine d'être escorté à l'extérieur par le service de sécurité.

Soyez patients et restez zen, car aux USA, tout se passe comme dans les films Hollywoodiens : Même si il y a des remous, la fin est souvent heureuse.

Puisqu'on parle d'Hollywood...

3) Respectez la loi

La loi est la loi ! Avant notre première expat aux USA, je conduisais dans une France où on faisait des appels de phare si on ne roulait pas à 110 km/h là où la limite était à 90. Les choses ont un peu changé depuis, mais aux USA ne vous amusez pas à conduire trop vite ou à boire avant de prendre le volant, car il est très facile d'aller en prison pour une nuit ou deux.

Les USA ont le plus haut taux d'incarcération au monde (22% des prisoniers de toute la planète sont aux USA) et 3% de la population est en prison ou sous une autre forme de contrôle judiciaire.

Les conséquences sont énormes, car le moindre employeur va vérifier votre casier judiciaire avant embauche, donc une nuit en prison peut coûter bien plus que ce l'on croit sur le long terme...


4) Assurez-vous (ou pas)

Que ce soit pour la santé, votre logement, votre business, votre voiture, votre retraite... Vous arrivez dans un pays où tout est laissé à votre libre choix. Aucun gouvernement ne fera cela pour vous, donc renseignez-vous et parez à toute éventualité.

Par exemple, certains états n'imposent pas d'assurance auto, donc vous pouvez avoir un accident avec quelqu'un qui n'a aucune couverture ni argent, ce que votre assurance... ne couvrira pas par défaut ! Du coup, chaque assurance propose une option pour se parer contre les "under-insured". Bon à savoir, n'est-ce pas ?

La santé est un autre excellent exemple, car on pourrait prendre une assurance santé et se dire "c'est bon, je suis couvert". Mais sachez qu'il faut une assurance spécifique pour les dents, une pour les yeux et que les quelques centaines de dollars que vous dépensez par personne pour la "santé" ne couvrent en fait que les urgences et les visites chez le docteur ou certains spécialistes. Tout le reste sera de votre poche.

Pas de barrières pour vous empêcher de tomber... La vie aux USA est souvent moins molletonnée qu'en Europe

5) Ne vous faites pas de grandes idées du style "tout sera mieux qu'en France"

Si vous pensez que tout ce que vous allez trouver aux USA sera mieux que ce vous avez connu avant, vous risquez d'être déçu. La vie aux USA n'est pas faite pour tout le monde, et c'est aussi pour ça qu'on se plait énormément ici.

Certaines installations publiques vous sembleront d'un autre temps, et c'est bien normal puisque l'on paie moins d'impôts. Avoir du liquide en permanence sur soi sous peine d'être coincé à un péage auto, cela fait aussi partie du jeu. J'avais écrit dans mon livre que l'on a parfois l'impression de vivre 10 ans dans le futur ou 10 ans en arrière à quelques instants d'intervalle, et la citation vaut toujours en 2016.

Les USA sont la première puissance mondiale pour de multiples raisons que vous aurez le temps de découvrir, et qui sont probablement différentes de ce que vous imaginiez avant de venir ici.

La liberté a un prix.. Celui d'une vie à peine plus risquée (et encore), mais dont on a le contrôle

Conclusion

En regardant chacun des 5 points précédents, on voit émerger un thème récurrent, qui est que la liberté individuelle est primordiale sans jamais prendre le dessus sur la liberté collective, Avec des lois strictes et respectées, on assure ainsi que la liberté des uns ne s'arrête pas là où commence celle des autres. C'est formidable car nous n'avons par exemple jamais eu de véritable problème de voisinage, et si problème il y a c'est la police qui intervient, pas un voisin furieux et prêt à en venir aux mains.

 Vous vous rendrez rapidement compte que la vie aux USA vous laissera énormément de choix, ce qui peut être déroutant dans la mesure où la France ne nous en laisse pas vraiment (âge et montant de la retraite fixé par le loi, salaires encadrés par des lois, contrats de travails encadrés par des lois, jours de congés fixés par les lois...), mais on s'y habitue rapidement.

Même les bisons sont libres de se promener sur la route en toute impunité ;-)

J'ai apprécié pouvoir prendre six semaines de congés en 2015, tout comme j'apprécierai de pouvoir disparaître pendant un mois complet pour traverser les USA de côte à côte en voiture l'année prochaine.

Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai découvert quelqu'un qui a décidé de prendre sa retraite à... 31 ans ! J'aurais également des dizaines d'histoires et d'anecdotes sur le sujet, de personnes qui ont réalisé avec succès des changements de carrière improbables ou décidé de changer de vie du jour au lendemain. Tout ceci est possible pour une bonne est simple raison : Chacun est libre de faire ce qu'il veut !



lundi 20 juin 2016

5 trucs jamais faits avant de vivre aux USA

Pour ce 20 du mois en Amérique, Isabelle du blog FromSide2Side et Laetitia de French Fries and Apple Pie nous proposent de décrire des choses que l'on n'avait jamais faites avant de venir aux États-Unis. La liste étant très longue, j'ai décidé de me concentrer sur les 5 points les plus significatifs.

1. Prendre l'avion

Vol au dessus du Grand Canyon en 2008

Notre premier vol fut un mémorable Paris - Philadelphie en 2007, et nous avons pris l'avion... 55 fois en tout depuis ce jour ! Dire que venir aux USA a complètement changé notre vie est donc le moins que l'on puisse dire.

Le pays est immense est l'avion est indispensable pour s'y déplacer. Voici une carte de nos différnets vols internes à ce jour :

Pour vous donner une idée, passer de l'Ouest à l'Est du pays, c'est six heures de vol et trois heures de décalage horaire


2. Faire un road-trip


Pour voir du pays, si prendre l'avion est obligatoire, il est aussi absolument nécessaire de conduire énormément. En France, nos vacances se résumaient à : Aller à un point A, y passer 7 jours et rentrer à la maison. Ici tout est tellement grand que le road-trip est la meilleure (seule ?) option, en parcourant des milliers de kilomètres répartis sur plusieurs jours. 

Du coup, on ne passe jamais plus de deux nuits au même endroit, et vu que l'itinéraire se déroule souvent bien loin de la maison, cela se fait en voiture de location, dont le prix est dérisoire par rapport à l'Europe... Donc on loue souvent, ce que l'on n'avait jamais fait non plus avant de venir aux USA !

3. Conduire une voiture à boite automatique

Ma voiture... n'est pas automatique, ce serait un sacrilège !

La norme Américaine est la boite automatique, donc toutes les voitures de location sont automatiques, et trouver une boite manuelle à l'achat est souvent compliqué. L'avantage est qu'il y a moins de concurrence une fosi le bon véhicule trouvé. D'ailleurs, nombre d'Américains ne savent pas conduire une boite manuelle : J'ai déjà vu un mécano paniquer et appeler un collègue pour déplacer ma voiture au garage.

A la maison, nous avons donc les deux : La Mustang est manuelle et notre monospace est automatique. J'avoue que l'automatique est reposant sur les longues distances, mais je n'échangerais ma boite de vitesse contre rien au monde !

4. Faire les courses à plus de 22 heures un samedi ou dimanche

Walmart ouvre de 6 heures du matin à minuit tous les jours, et le graphe ci-dessus montre qu'il y a autant de monde à 10 heures du soir qu'à 8 heures du matin !

La vie aux USA est faite pour être aussi peu contraignante que possible, et on peut faire ses courses n'importe quel jour à n'importe quelle heure. Certains magasins ferment la nuit, les fast-foods sont bien souvent ouverts 24 heures sur 24 avec juste le drive ouvert entre 22 h et 5h du matin par exemple.

On prend le pli facilement et on ne pose plus la question de savoir si on va trouver le magasin ouvert ou fermé : Tout est ouvert presque tout le temps ! Elle est loin la vie en France où il fallait tout caser (courses, docteur, etc.) entre 18 heures et 19 heures parce que tout est ouvert lorsque tout le monde travaille, et ferme lorsqu'on ne travaille plus, allez comprendre...

5. Nous retrouver à quelques mètres d'animaux (très) sauvages

Qui veut toucher un alligator ?

Aux USA, il n'est pas rare de se trouver nez à nez avec des animaux sauvages, et il n'y a pas toujours besoin d'être loin de la civilisation pour les voir. Par exemple, l'alligator ci-dessus est au bord de la route, si bien que de loin on pensait que c'était un pare-choc ou un pneu crevé qui trainait sur la route (ce qui est très fréquent aux US), sauf qu'en Floride, et bien non, voir des gros crocos en bord de route arrive très souvent !

Une petite liste non-exhaustive des animaux ainsi approchés, volontairement ou non, à moins d'une vingtaine de mètres :

  • Alligator
  • Bison
  • Coyote
  • Serpent
  • Grosse araignée
  • Ours
  • Cerf
  • Elan
Bison qui passe juste à côté de nous à Yellowstone...


Je me souviendrai toujours des meutes de loups la nuit à Yellowstone, même si ce n'était qu'une expérience "sonore", c'était tout simplement inoubliable, et c'est ce genre d'expérience qui fait que nous avons choisi de vivre dans ce pays ! D'ailleurs, nous retournons à Yellowstone cet été pour un grand road-trip entre Montana et Wyoming.


Voilà pour ce défi blog du mois ! J'espère que ça vous a plu et essaierai de participer encore le mois prochain.

samedi 20 février 2016

10 choses surprenantes aux USA

Cela faisait longtemps que je n'avais pas participé au défi blog « The 20th in America » initié par Isabelle du blog FromSide2Side et Laetitia de French Fries and Apple Pie. Vu que nous sommes le 20 et que le sujet m'intéresse, à savoir décrire 10 choses surprenantes aux USA, et bien c'est parti !

Interstate 5 à Sacramento

1. Tout est grand, gros, immense


Sur des autoroutes qui ont 6, 8, 10, 12, 16 voies de circulation, on croise des pick-ups énormes à tout bout de champ. Si vous n'avez jamais mis les pieds aux USA, vous ne savez pas ce que grand, gros ou énorme veulent dire. Sérieusement ! 

D'ailleurs on ne parle pas en miles ou en kilomètres mais en heures de route, c'est plus facile : "Tahoe, c'est à 1h45 de la maison. San Francisco, pareil si le trafic le veut bien". Portland, dans l'état voisin de l'Oregon, est à quasiment 9 heures de route. Las Vegas, dans l'état voisin du Nevada, est à 8h30 de route... 

New York City ? 42 heures de route. Sans compter les pauses, évidemment ! C'est aussi la raison pour laquelle l'avion est roi : Aller à New York en avion depuis Sacramento, ce n'est que... 5 heures et quart de vol !

Avec Thomas devant un blindé du SWAT de Sacramento

2. La loi est la loi

Les forces de l'ordre ont des moyens impressionnants et voir l'hélicoptère de la police promener son phare au dessus de nos toits et dans notre rue pour trouver un criminel, c'est quelque chose ! Il est très facile d'aller en prison aux USA et il ne faut pas plaisanter avec l'alcool, les drogues, et plein d'autres choses.

Les USA ont 5% de la population mondiale, mais 25% de la population carcérale au monde : On ne rigole pas avec la loi !

Pas besoin de gros oeil pour surveiller cette Corvette !

3. La confiance est la règle

Ici, les gens font confiance par défaut. Les contrats de travail sont rarement écrits, et par exemple dans le cas de notre achat de maison qui devait être bouclé avant demain... Et bien notre agent nous annonce hier que la date est repoussée de 8 jours, mais rien n'a été signé en ce sens entre les différentes parties. Et lorsque je réclame des écrits signés, les gens ne comprennent pas.

Autre exemple, les portes de garage sont fréquemment ouvertes et il n'y a pas de barrière ou de mur à l'avant des maisons pour nous "protéger" des voisins ou des passants. Pourquoi faire ? Ici tout le monde se fait confiance et ça marche plutôt bien.

D'ailleurs, les livreurs de colis sonnent et posent le paquet devant la porte avant de partir sans même attendre de voir si quelqu'un est là. Certains colis sont restés plusieurs jours devant notre porte pendant des road-trips, et personne ne les a volés...

4. Les codes sociaux n'existent pas

Si vous pensez que les cadres se promènent en costume cravate et que l'habit reflète le statut social... Et bien pas ici ! Il n'est pas rare de voir des gens habillés quasiment comme des SDF descendre d'une voiture comme la Corvette ci-dessus. A l'inverse, j'ai déjà vu des employés à petit salaire venir au bureau en costume, mieux habillés que le PDG de la boite...

5. On ne juge pas sur les apparences, seul le résultat compte

C'est lié au point précédent : L'apparence, l'accent, la couleur de peau... Les gens s'en moquent. L'Amérique est un pays d'immigration et tout le monde est différent, tout le monde vient d'ailleurs, alors avoir des habits, coutumes, ou un accent particulier, c'est juste la norme. Si vous faites l'affaire pour un job, vous serez embauché quelques soient vos origines. Pas de complexes à avoir avec notre accent Français !

Les voisins sortent leur bâteau, tout à fait normal aux US...

6. L'argent et le rapport à l'argent nous échappent

Pour résumer le rapport à l'argent, je dirais que même si un euro vaut pratiquement la même chose qu'un dollar, les Américains dépensent leurs dollars comme si c'étaient des francs. Un sandwich à 10$ ? Pas cher ! Payer le parking 20$ pour aller voir un match de basket où l'on paie 150$ la place ? Pas de soucis.

Je pense que notre rapport à l'argent a évolué par la même occasion, mais on n'a pas le choix : Il faut s'habituer aux gros chiffres ! Il y a 15 jours, le docteur a prescrit une crème pour Clara : 230$ le tube. C'est pas comme si on payait déjà plus de 1000$ d'assurance santé par mois...

Les grands espaces et le ciel immense...

7. Les grands espaces et la nature

C'est lié à la taille du pays, mais accéder à de grands espaces naturels et sauvages est vraiment facile. Les animaux sauvages sont partout et il n'est pas rare de voir des faisans se promener dans notre rue, sans parler des lièvres qui gambadent dans les parcs... A chaque visite de Yosemite, nous avons vu au moins un ours ! C'est l'une des vraies raisons pour laquelle nous sommes tombés amoureux de ce pays : Nous n'avons jamais rien trouvé de tel en Europe !

Sans parler de la variété des paysages, de l'océan au désert à la montagne aux volcans...

Un cerf à Yosemite

8. Le patriotisme

Les drapeaux US flottent fièrement tout partout, les gens arborent les couleurs de leur pays et c'est tout à fait normal ici, et pas "mal vu" comme dans certains pays que je nommerai pas. C'est quand même bien d'avoir le droit d'aimer son pays et de le montrer !

Une mer de drapeaux US !

9. La peur de rien - Tout est possible

La conquête de la Lune, maintenant celle de Mars, l'émergence de la majorité de l'innovation technologique et entreprenariale de la planète (Coca Cola, Google, Apple, Tesla, Uber, etc.), les Américains peuvent faire ce qu'ils veulent et le pire c'est que ça marche quasiment tout le temps. 

Probablement parce que l'on fait confiance aux gens, que l'erreur sert à apprendre plutôt qu'à punir, et tout un tas d'autres raisons qui font que si quelqu'un veut essayer quelque chose sur cette planète, ce sera toujours plus facile aux USA qu'ailleurs.

10. La liberté

Si on assemble la plupart des points ci-dessus, on arrive à une liberté presque totale. Si je veux aller chercher mon courrier en pyjama, pas de problème, je ne verrai personne se moquer de moi en chemin. Si je veux acheter une Ford Mustang pour me faire plaisir, personne ne va me dire "regarde ce connard qui se la pète".

Idem si on veut changer de job ou de carrière, on peut le faire sans avoir l'impression d'avoir assassiné quelqu'un. On fait vraiment ce qu'on veut ici, et c'est bien la meilleure raison de vivre dans ce pays !

vendredi 19 juin 2015

Manger aux USA : Nos tops et nos flops

L'alimentation est toujours un vaste débat pour les expatriés, et c'est le sujet du mois pour le défi blog « The 20th in America » initié par Isabelle du blog FromSide2Side et Laetitia de French Fries and Apple Pie.


Un repas de fast-food typique

Je ne vous apprendrai rien en écrivant que l'obésité touche 35% de la population aux USA. Ne pas prendre de poids est le défi n°1 lorsqu'on vit en Amérique, principalement parce que la nourriture la plus calorifique est la moins chère (fast-foods en tête de ligne) mais aussi parce que l'éducation plus libérale n'incite pas les gens à suivre trois repas par jour, ni à se pencher sur un quelconque équilibre alimentaire.

Ici, le consensus général est que ce n'est pas au gouvernement de dicter aux personnes ce qu'elles doivent manger et comment elles doivent le faire. Chaque individu est libre et responsable de faire ce qu'il veut. Voici donc pour le contexte, passons maintenant aux tops et aux flops !

Un plat de ribs recouvertes de sauce barbecue avec des onion rings, des frites, du pulled pork et du maïs !


Top n°1 : La diversité des cuisines
Peu d'endroits au monde proposent une diversité culturelle aussi riche que les USA, ce qui se traduit par un choix de rêve en terme de restauration.

A Sacramento, on peut manger Mexicain, Grec, Afghan, Japonais, Chinois, Italien, Thaïlandais, Coréen, et j'en oublie... sans avoir à chercher bien loin. J'avoue que nous adorons les restaurants Mexicains et que nous prenons goût à de petits restaus asiatiques de temps à autre. Le dépaysement alimentaire, c'est très sympa !

Top n°2 : Le barbecue
L'assiette en photo ci-dessus résume assez bien mon "best-of" en terme de cuisine barbecue : Pulled pork, ribs à la sauce barbecue, onion rings, maïs... Difficile de cusiner tout ça en Europe pour une raison que j'ignore (sauf les ribs - bien qu'incomparables à celles qu'on trouve dans les restos US !)

Le maïs au barbecue que l'on grignote à l'épi est un pur régal dont on raffole. Même Thomas s'exclame MAZIS ! MAZIS ! (oui, Thomas trouve que mazis c'est mieux que maïs) quand il voit le barbecue tourner.

Un resto Mexicain, c'est juste le pied !

Flop n°1 : Le pain
Ah, une bonne baguette farineuse et croustillante... C'est globalement un rêve pour nous désormais, car même si Adeline arrive à nous faire du très bon pain, elle ne peut pas en faire tous les jours non plus. Ici, le pain n'est que rarement au menu, et ce qu'on trouve le plus communément c'est le pain de mie, généralement spongieux et sans goût. On apprend donc à s'en passer, et ce n'est que pour mieux l'apprécier quand on rentre en France !

Flop n°2 : Le café
Aussi bizarre que cela puisse paraître, un pays qui consomme autant de café a bien du mal à en avoir de bonne qualité. Ici, les gens le prennent généralement ultra-allongé et dilué dans de la crème et tout ce qu'ils peuvent mettre dedans. C'est simple, certaines recettes de Starbucks dépassent les 500 calories, comme un Big Mac de McDonald's !
On en ramène donc régulièrement de France pour la maison, même si avec notre cafetière Keurig, on a désormais quelques marques qui nous plaisent.

La carte de l'obésité, où la Californie gagne, comme sur les terrains de sport ou en business, quoi !

Bien évidemment, on pourrait parler de toutes les spécialités françaises qui nous manquent ici, tout comme la quasi-absence des restaurants Français alors que les Italiens sont partout, mais je m'écarterais du sujet du jour.

La conclusion, c'est que si l'alimentation est différente, on finit par s'y retrouver tout de même en changeant nos habitudes et en découvrant de nouvelles cuisines. Après tout, si on part vivre à l'étranger, c'est pour voir de nouvelles choses, non ?