mercredi 21 octobre 2015

In-N-Out, un fast-food typiquement (pas) US !

Voici le cinquième article de ma série d'exploration des multiples enseignes de restauration aux USA. Aujourd'hui, retour dans le fast-food avec une enseigne très californienne, In-N-Out burger!

Les palmiers en X sont caractéristiques de In-N-Out burger. Chaque resto les a !

Pourquoi des palmiers en forme de X ? Tout simplement parce que le film favori du fondateur de In-N-Out, Harry Snyder, est "It's a Mad, Mad, Mad, Mad World", dans lequel les protagonistes doivent trouver un trésor undiqué par 4 palmiers formant un grand W, les deux du milieu formant un X. C'est donc un clin d'oeil au fondateur de la chaine.

Le comptoir pour passer commande

La première chose qui frappe chez In-N-Out, c'est le menu : Il n'y a pratiquement aucun choix ! Hamburger ou cheeseburger, frites, milk-shakes... C'est simplissime au possible.

Jusqu'au jour où l'on apprend qu'il existe un menu secret avec plus d'options : Le 3 X 3, 3 steaks et 3 tranches de fromage dans un burger (il parait qu'on peut demander ce qu'on veut... Même un 20X20 !) ou encore le "Animal Style", où tous les ingrédients dispos chez In-N-Out se retrouvent dans votre burger !

Notre commande du jour

La seconde chose qui frappe chez In-N-Out, c'est qu'une fois la commande passée, on peut voir un cuisinier sortir de vraies pommes de terre et les débiter en frites dans un espèce de pressoir !

C'est la différence clé entre In-N-Out et tous les autres fast-food : La viande servie n'a jamais été congelée, pas de conservateurs, additifs ou colorants utilisés, les frites sont faites sur place, les produits sont donc tous frais et de la meilleure qualité possible.

Décorations typiques dans un In-N-Out

Cette réputation de qualité est telle que les In-N-Out sont autorisés dans des zones où les autres fast-foods sont pourtant interdits, comme sur le Fisherman's Wharf à San Francisco. Certaines célébrités voulaient en ouvrir à New York mais In-N-Out n'ayant pas de centre de distribution sur la côte Est, le projet n'a jamais abouti.

En effet, chaque In-N-Out doit se trouver à distance raisonable d'un des 4 centres de distribution pour garantir la fraicheur de la viande qui ne peut pas être congelée, ce qui fait que In-N-Out reste concentré principalement sur la Califronie et l'Ouest US :

In-N-Out est peu répandu. Les plus à l'est se trouvent à Dallas, Texas

La chaîne a cependant un immense succès. Les In-N-Out sont souvent pleins à craquer et il n'est pas rare de ne pas avoir de place pour s'assoir dans le restaurant, ce que nous n'avons jamais vu dans un autre fast-food US !

Tables et déco dans un In-N-Out

Du coup, nous mangeons chez In-N-Out plus fréquemment que dans d'autres fast-foods, même si les In-N-Out ne se trouvent pas partout (il y en a un à 300 mètres de chez nous ceci dit). Il y a un vrai goût de "fait maison", surtout pour les frites, ce qui ne plait pas à tout le monde mais qui est quand même un gage de qualité appréciable.

Qu'en pensez-vous ? C'est un fast-food, c'est certain, mais entre ça et Mc Do, le choix est vite fait. Quelqu'un a-t-il déjà essayé In-N-Out parmis nos lecteurs ?

samedi 17 octobre 2015

Le registre des Français établis hors de France

Après pratiquement 4 ans de vie cumulée aux USA, nous venons seulement de nous inscrire au "registre des Français établis hors de France". La démarche est assez simple puisqu'il suffit de remplir un formulaire par personne, d'y joindre une photo d'identité et l'enveloppe de retour affranchie, puis d'envoyer le tout au consulat le plus proche, San Francisco dans notre cas.

Et voilà, nous sommes inscrits !

Cette formalité est gratuite et non obligatoire. Elle permet de faciliter les démarches administratives avec la France (passeports, cartes d'identité, etc.) mais également de voter si on le désire. Nous avons ainsi rejoint le rang des 1,5 millions de Français enregistrés, même si beaucoup ne font pas la démarche et échappent donc à ce décompte optimiste.

La carte fait vraiment bricolage maison... Mal découpée, c'est un bout de papier plastifié à la main

Il nous semblait désormais important de le faire afin que Clara puisse obtenir la double nationalité. Pour le moment, elle est Américaine et la France n'a encore aucun idée de son existence. Nous aurons son certificat de naissance la semaine prochaine, ce qui nous permettra de démarrer les démarches.

En tous cas, elle devrait bientôt avoir son numéro de sécurité sociale US, elle sera donc parfaitement prête pour vivre ici. A titre de comparaison, Thomas vient seulement d'avoir son ITIN, l'équivalent du numéro de sécu pour les étrangers n'ayant pas le droit ou l'âge de travailler.

Au dos : "Le titulaire de cette carte est placé sous la protection consulaire de la France"

Si vous voulez en savoir plus sur cette démarche et ce registre, toutes les explications du consulat de San Francisco se trouvent sur cette page.

Dans tous les cas et contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette inscription ne facilite en rien le retour en France qui sera, pour ceux qui désirent s'y atteler, un parcours du combattant similaire à l'installation aux US. La seule différence, c'est qu'on n'est jamais vraiment prêts à se sentir étrangers dans notre propre pays !



mercredi 14 octobre 2015

Des citrouilles et des avions !

Tout comme l'année dernière, nous sommes allés chercher nos citrouilles pour Halloween du côté d'Amador Flower Farm. La différence, c'est que cette année Thomas est tout excité de voir Halloween approcher, et cette première étape lui a donc énormément plu :

Alors, quelle citrouille vais-je prendre ?

En plus, ce week-end la ferme était en mode "fête" avec hot-dogs, pop-corn et animations en tout genre... Ce que l'on ne savait pas, c'est que tout était gratuit, même les repas ! On a donc pique-niqué gratis au bord d'un étang avant de chercher nos citrouilles, qui existent dans toutes les tailles, formes et couleurs :

Qui veut des citrouilles ?

Comme l'année dernière, il y avait un labyrinthe de maïs, dont l'entrée était gardée par un gros chat qui ne plaisait pas trop à Thomas :

L'entrée du labyrinthe de maïs

Evidemment, pour que les tout-petits soient ravis, il y a aussi des chèvres et des moutons dans un petit enclos. On peut prendre un petit train pour faire le tour de la ferme, et oui, c'est aussi gratuit ! Au final, on ne paie que pour les citrouilles qu'on achète.

Thomas fasciné par les chèvres

La récolte a été bonne, nous avons trouvé toutes nos citrouilles pour décorer la maison. Le quartier commence à se décorer également, on vous montrera tout ça très bientôt :

Notre récolte, avec quelques exemplaires bien "Halloweenesques"

Et puisqu'on ne peut jamais s'ennuyer en Californie, sur la route du retour nous avons longé Mather Field, un des trois aéroports de Sacramento (rien que ça) où se déroulait un meeting aérien sur tout le week-end. Nous avons assisté à la parade de cloture depuis le bord de la route, et c'était impressionnant :

En formation !

Pendant de longues minutes, les figures s'enchainaient dans le ciel, avec quelques passages juste au dessus de nos têtes, un peu trop pour Thomas et Clara d'ailleurs :

Six pour un looping !

Puis les avions sont montés à la verticale pour se disperser dans tous les sens, comme un feu d'artifice :

Dispersion réussie

J'oubliais de préciser que nous sommes en octobre et que le ciel est aussi bleu que vous pouvez le voir sur ces photos. Nous dépassons encore les 30 degrés tous les jours ! L'an dernier il avait plu pour Halloween et le paysage avait verdi dans les 3 semaines qui suivaient. Qu'en sera-t-il cette année ? Réponse très bientôt !

Pour finir, voici le diaporama de la récolte des citrouilles à Amador Flower Farm :