Aussi incroyable que cela puisse paraître, cela fait désormais sept ans que nous sommes en Californie !
Certains diront que le temps passe vite, mais ces sept années ont été tellement bien remplies que, de notre point de vue, cela pourrait faire 15 ou 20 ans que nous sommes ici.
Nous rencontrons fréquemment des personnes qui vivent en Californie depuis 10 ans ou plus et n’ont pas fait le tiers de ce que nous avons exploré, en Californie ou ailleurs. Du coup, nous vivons plutôt bien ce septième anniversaire !
J’écris d’ailleurs ces mots depuis l’Alaska, mon 48ème état américain sur 50 ! Il ne me restera plus que le Dakota du Nord et la Virginie de l'Ouest à visiter.
Si le temps nous a apporté quelques cheveux blancs, un peu moins d’énergie que par le passé (un constat évident quand on voit l’énergie de nos enfants, qui à 5 et 8 ans, semblent increvables !), force est de constater que notre envie d’explorer et de profiter de notre vie ici sont quasi intactes, presque aussi fortes que lors de notre descente de l’avion à San Francisco en juin 2014.
En 7 ans, nous sommes devenus résidents permanents des Etats-Unis, avons survécu à Donald Trump, à COVID-19 (que nous avons probablement tous eus, en tous cas c’est certain pour les parents), battu tous les records au niveau business, avons voyagé comme jamais avant et arrivons à un point où il serait envisageable de tout arrêter et prendre notre “retraite” d’ici quelques années, voire même quelques mois si je décidais d’être plus radical/ambitieux.
Tout ceci grâce à un parcours que nous n’aurions même pas osé imaginer à notre arrivée en Californie. Non, je n’aurais jamais pensé que des chasseurs de têtes de Microsoft, Amazon ou Apple tentent régulièrement de me recruter, et que je refuse systématiquement car j’y perdrais en termes de liberté et même de revenus.
Je n’aurais jamais imaginé que Google décide un jour de me payer billets d’avion et hôtels à Sydney, à Londres ou en Bolivie pour parler de leurs technologies.
C’est tout simplement dingue, mais voilà où nous en sommes après 7 ans ici.
Malgré tout, et comme je le disais déjà l’an dernier, notre vie a désormais un petit train-train quotidien, et ressemble plus à ce que font les gens “normaux”. Avec deux enfants à l’école, nous avons un peu moins de liberté de partir en voyage quand nous le voulons.
Et vu que COVID fait travailler une grande partie de la population à la maison, nous sommes moins seuls à avoir cette flexibilité, à la différence près que, pour nous, cela restera le cas après COVID. Et on aura toujours la possibilité de déplacer notre environnement de travail à Sedona ou ailleurs comme on l’a fait l’an dernier, ce qui est extra.
Et le futur, dans tout ça ? Une étape importante va arriver en novembre 2021 : Nous pourrons commencer les démarches pour obtenir la nationalité américaine, ce qui se ferait alors début 2022. Il n’y a plus aucun doute sur notre intention de devenir bi-nationaux, nous avons donc hâte de passer cette nouvelle étape !
A plus long terme, et comme évoqué plus tôt, nous économisons et investissons à fond pour notre retraite, ou plutôt pour une phase de notre vie où travailler pour générer des revenus serait à 100% optionnel, ce que les américains appellent FIRE, et que j'avais abordé ici.
Cela pourrait être fait instantanément si on décidait de partir dans un endroit où le coût de la vie est peu élevé (disons en France par exemple), et un ou deux ans d’efforts si on voulait vivre dans un joli chalet dans les montagnes du Colorado, Arizona, ou Nouveau Mexique… Ou pourquoi pas l'Alaska ?
Pour rester en Californie, il nous faudrait encore six ou sept ans d’efforts.
Tout cela pour dire que ces sept années réussies en Californie nous permettent d’envisager avec quasi certitude une retraite dans le début de notre quarantaine, ce qui est plutôt sympa !
Allons nous faire sept ans de plus en Californie ? Difficile à dire. Le dérèglement climatique va aussi peser dans la balance, car à un moment donné, vivre avec le feu et la sécheresse pendant la majorité de l’année risque de ne plus être supportable. On verra. Tout ce que l’on sait, c’est qu’on ne manque pas d’options et d’idées, et que l’on ne s’ennuiera pas quoiqu’il arrive !
beau bilan!
RépondreSupprimerMerci !
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