lundi 27 mars 2017

[Death Valley] Expédition à Racetrack Valley

Retour dans la vallée de la mort pour le jour le plus aventureux de notre road-trip de décembre 2016, puisque l'objectif du jour était d'aller visiter Racetrack Valley, un endroit accessible seulement en 4X4 et nécessitant près de 40 kms de route sur une piste de cailloux dans le désert.

Aller-retour, cela faisait en tout 240 kms depuis l'hotel à Stovepipe Wells et 5 heures de route.



Pourquoi se donner autant de mal pour visiter cette Racetrack ? Tout simplement parce que c'est un lieu unique et chargé de mystére. En effet, les pierres qui jonchent le sol de cette vallée semblent s'y déplacer de façon non encore complètement expliquée par la science, laissant de grandes traces derrière elles :

La course est serrée entre ces deux-là !

Avant de partir, nous gonflons le pneu du SUV qui avait une crevaison lente depuis la veille. Le plan est d'aller jusqu'au cratère Ubehebe, y laisser le monospace et monter à 4 adultes et deux enfants dans le SUV 5 places, sans siège auto et donc avec Clara sur les genoux.

Dangereux ? Irresponsable ? Illégal ? Tous les trois à première vue, mais nous allions rouler à 20-30 km/h sur cette piste sans aucun trafic, donc le risque était plutôt faible :


La route est longue et peu confortable. Ca secoue, ça tape et on avance lentement mais surement. Le ciel est gris ce qui rend le paysage plutôt triste. Nous arrivons finalement à Teakettle junction, une intersection où les visiteurs ont coutume de laisser une théière en souvenir de leur passage :

Teakettle Junction et ses souvenirs de passage

Après Teakettle junction, il reste une dizaine de kilomètres avant d'arriver à la Racetrack. On aperçoit assez vite la vallée au sol parfaitement plat et sec, et nous faisons un premier arrêt dès notre arrivée à proximité du point le plus au nord ouest de la vallée :

Où sont les cailloux ?

La vallée est immense et nous marchons plusieurs minutes sans voir le moindre caillou voyageur, juste un sol à la texture aride et à la couleur si particulières :

Le sol de la Racetrack

Nous décidons alors d'aller au sud ouest de la vallée, où un petit parking et des tables d'orientation indiquent que nous touchons au but. Quelques dizaines de mètres de marche nous permettent de voir les premiers specimens de rochers qui "font la course", puisque RaceTrack veut littéralement dire "circuit de course"  :

Celui-ci vient de loin !

Certains sont particuliérement gros, d'autres plus petits, et pour ajouter au côté mystérieux, tous les cailloux ne se déplacent pas dans la même direction. Les pierres ne se déplacent donc pas à cause d'une légère inclinaison du sol :

Ces deux-là bougent dans des directions opposées !

L'hypothèse la plus probable est que lors de fortes pluies, le sol de la vallée deviendrait particulièrement glissant, et le vent ferait alors le reste du travail.

Ceci expliquerait en particulier certains changement brutaux de trajectoire, qui marqueraient deux tempêtes différentes. Une étude faite avec des GPS posés sur plusieurs pierres a permis de montrer que ces dernières bougaient lors d'episodes pluvieux, parfois de plusieurs mètres en quelques heures.

Mais de telles recherches sont difficiles à mettre en oeuvre, car la vallée de la mort est l'un des lieux les plus chauds de la planète : La pluie y est donc rare.


Quoiqu'il en soit, ce fut une visite fascinante, avec le véritable sentiment d'être au bout du monde, voire sur une autre planète. Nous retournons à l'hotel sans encombre, et avec un peu de pluie en chemin alors que nous traversions une forêt de Joshua Trees :


L'expédition aura duré la journée entière, et nous la recommandons à tout visiteur à l'esprit aventurier. Il y a également une mine d'or à voir moyennant une heure de trajet en plus (Lost Burro mine) mais la tombée de la nuit rapide en hiver ainsi que la pluie nous en ont découragé. La prochaine fois peut-être !

mercredi 22 mars 2017

Wandering in Cape Town

En février, j'ai passé deux semaines en Afrique du Sud pour l'un de mes clients, à Cape Town pour être précis. Même si ce blog est à la base dédié à notre expérience américaine, je sais qu'une large frange de nos lecteurs sont d'avides voyageurs.

Et puis, cette visite fait entièrement partie de notre "rêve américain" puisque c'est ce que j'ai bati ici aux US qui m'a emmené là-bas à l'autre bout du monde. Donc, nous voilà partis pour l'Afrique du Sud !

Mon dernier coucher de soleil sur Cape Town ne fut pas le moins beau !

Le grand avantage de ces voyages professionnels est que je suis en contact avec les locaux tous les jours au bureau, je fais mes courses comme un local, et je peux leur poser tout plein de questions.

L'immersion est donc totale et quand je vois que, comme en Namibie, toutes les maisons sont grillagées / électrifiées / surveillées, je peux demander facilement si tout cela est vraiment justifié :

Grillages, barbelés, caméras... Je devais passer deux contrôles de sécurité pour rentrer à l'hotel !

J'ai donc appris qu'officiellement, le taux de chômage en Afrique du Sud est de 26,6%, mais que la population n'est pas dupe, le vrai chiffre devant plutôt approcher les 40%. 

Du coup, si on m'a clairement découragé de me promener dehors après le coucher du soleil, ce n'est pas parce qu'il y a des criminels avides de sang à chaque coin de rue, mais plutôt parce que la pauvreté rend les gens désespérés. 

Si je ne voulais pas risquer mon téléphone ou porte-feuille une fois la nuit tombée, il fallait rester à l'hotel entouré de grillages et de gardes qui font des rondes. Pour le reste, je pense que les dispositifs de sécurité sont exagérés, mais cela n'engage que moi.

Un township typique où la population la plus pauvre survit dans des conditions précaires

Pour autant, ne vous méprenez pas, il y a beaucoup d'argent en Afrique du Sud. Les infrastructures sont au top, les routes parfaites, et Cape Town respire le modernisme et le flambant neuf, au point de ne rien avoir à envier à l'Europe ou aux USA, bien au contraire :

Le centre ville de Cape Town la nuit

Le coût de la vie est un autre facteur vraiment appréciable : J'avais vraiment l'impression d'être riche avec mes dollars US ! Un quart d'heure de voyage en Uber me coutait entre 1 et 2 dollars, j'ai donc utilisé un paquet de chauffeurs personnels à moindre fais. 

Idem au restaurant, où des plats aussi copieux que délicieux coutaient à peine dix dollars, la moitié de ce qu'ils couteraient aux USA... J'ai donc prix 2 kilos en 2 semaines en Afrique du Sud !

Cape Town vue depuis le sommet de Table Mountain

J'ai aussi appris quelques spécificités de l'anglais sud-africain, comme le robot qui désigne les feux de circulation en ville, ce qui fait super science-fiction !

Le klaxon est appelé hooter et quand les américains vont aux restrooms, les sud-africains vont au loo. En revanche, je pensais que les raccourcis du style gonna ou gotta étaient typiquement américains, mais les sud-afs en raffolent aux aussi. 

Eau turquoise et paysages de rêve !

J'ai aussi particulièrement accroché avec les sud-africains, qui sont sympas et relativement blagueurs. Même avec les chauffeurs Uber, on pouvait plaisanter au bout de quelques secondes, ce qui serait beaucoup plus rare aux US. 

Je peux ainsi rentrer d'Afrique du Sud avec de nouveaux amis en moins de deux semaines, plus qu'en deux ans aux USA. Il n'y a pas de doute là-dessus, la culture africaine est bien plus proche de la culture européenne.

Un âne qui tire une charette en pleine ville

Cape Town est donc une ville dépaysante,  super intéressante et qui semble déborder d'énergie et de potentiel. Le cadre naturel tout autour de la ville est également des plus sympathiques et digne de la côte californienne :

Plutôt sympa, non ?

Parmis les faits suprenants sur Cape Town, il faut savoir que l'océan y est plus froid l'été que l'hiver à cause de la fonte du pôle sud ! Le vent peut y être redoutable en revanche : J'ai vu un motard se faire litérallement plaquer au sol par une rafale à un feu rouge !

Nelson est toujours là !

Au final, l'une des plus belles statistiques trouvées sur Cape Town est que la majorité de la population aujourd'hui n'y est pas blanche (32.3%) ou noire (15,8%) mais colorée (44,6 %), ce que l'Afrique du Sud définit comme "descendants de couples d'éthnies mixtes", ce qui rappelons-le, était impossible durant l'apartheid, où les mariages inter-ethnies étaient interdits.  

Un peu moins de 25 ans après la fin de ce système de ségrégation raciale, le progrès est à saluer !

Le district six était un quartier dont les couples multi-ethnies furent chassés durant l'apartheid, leurs maisons étant détruites pour les empêcher de revenir. Il n'y reste donc plus que des champs désertés de nos jours.

Voilà donc pour Cape Town. Je reviendrai plus tard sur ma visite du cap de Bonne-Espérance, situé à moins d'une heure de route au sud de la ville.

En attendant, toutes mes photos de Cape Town sont visibles ici.

Coucher de soleil depuis le sommet de Table Mountain, et au dessus des nuages !



dimanche 19 mars 2017

La St Patrick et sa parade

La Saint Patrick est une fête religieuse Irlandaise qui a lieu le 17 mars tous les ans, Saint Patrick étant à la base le saint patron des Irlandais. Il y aurait 34,5 millions d'Américains descendant directement ou indirectement d'ancêtres Irlandais, soit sept fois la population actuelle de l'Irlande !

Kilts, cornemuses et couleur verte sont de sortie ! (vidéo ici)

Du coup, la Saint Patrick est très largement célébrée aux USA, surtout sur la côte Est où l'héritage Irlandais est le plus fort. A Chicago par exemple, les riviéres coulent vertes pour la Saint Patrick !

Ecossais et Britanniques se joignent à la fête

D'une façon générale, la Saint Patrick est surtout une opportunité de faire couler la bière à flot. Comme pour tant d'autres fêtes, l'aspect religieux passe au second voire aux troisième plan de nos jours, et ce sont surtout les parades qui ont la part belle ce jour-là aux USA. Toutes les villes majeures ont leur parade de la Saint Patrick !

Même les chiens sont verts !

Sur la côte Est, on pouvait voir des maisons décorées presque de la même façon que pour Noël ou Halloween. En Californie, les décorations sont plus rares, sauf pour les parades où tout le monde vient en vert, même les chiens et les véhicules :

Voitures de collection en parade

La parade est aussi l'occasion de voir défiler les pompiers, la police montée, l'armée :

Les pompiers sont là

Et il y a également des associations de danse irlandaise, de chant irlandais, mais aussi pas mal de cheerleaders "classiques" qui font de nombreuses démonstrations en route :

Les cheerleaders en action

C'est la première fois que nous assistions à une parade de la Saint Patrick, et celle du vieux Sacramento, bien que modeste en taille, a tout de même duré une heure.

Le leprechaun trouve des pots d'or au bout de chaque arc en ciel... Allez comprendre, mais cela fait partie du folklore de la St Patrick.

Et voilà pour cette parade sympathique, qui a d'ailleurs eu lieu le lendemain de la St Patrick, car ce jour n'est pas férié aux USA. La parade a donc eu plus de succès le samedi !


mercredi 15 mars 2017

5 façons typiquement US de faire de la pub

Si il y a un bien un domaine dans lequel les USA sont champions du monde incontestés, c'est celui de la publicité et du marketing ! Aujourd'hui je vais donc vous montrer cinq exemples différents de pubs que l'on peut croiser au quotidien.

1) Les prospectus dans la boite aux lettres

Qui veut des armes à feu pas chères ?

Un grand classique, encore qu'aux US on reçoit des prospectus plutôt différents de ceux que l'on a en Europe, comme celui ci-dessus. Bien souvent, il y a des coupons de réduction pour attirer l'attention, mais vu que le système s'essouffle un peu, on recoit de plus en plus de pubs dans des enveloppes classiques, timbrées, avec l'adresse imprimée comme si elle avait été écrite à la main (encre bleue et tout) de sorte à ce que cela ressemble à un courrier personnalisé... Ils sont forts, car on ouvre à chaque fois !

2) Le jeu concours

Gagnez une TV en devenant infimier(e) !

Les concours pour gagner des croisières, voitures ou autre sont fréquents, mais l'exemple ci-dessus m'a particulièrement cloué : Faire une pub et l'envoyer à tout le monde pour dire que l'on recrute des gens, et inciter à postuler en disant qu'il y a une TV à gagner parmis les 50 premiers embauchés !

Changer de job pour gagner une télé... Il fallait le faire, non ?

3) La pub accrochée à la poignée de porte

Attention, une jolie transformation du paysage est en cours dans votre quartier !

Ce genre de pub est en général produite par les pizzerias : On rentre le soir et on découvre un macaron accroché à notre porte d'entrée avec une belle pizza et une réduction... Je suis sûr qu'il n'en faut pas plus pour recevoir de multiples commandes de clients qui se laissent tenter après une dure journée de travail.

L'exemple ci-dessus est extra, car avec ce panneau d'avertissement, on est obligé de lire le message. L'idée est simplement de dire que des voisins vont faire des travaux d'aménagement de paysage :  "Nous travaillerons aussi vite et efficacement que possible tout en augmentant la valeur de la maison de votre voisin et en rendant sa demeure plus tape à l'oeil !"


Au dos, des exemples de travaux et un message perso pour annoncer 20% de réduction pour tous les voisins !

L'idée est excellente pour donner envie aux voisins de faire appel à leurs services pendant que la compagnie fait les travaux sur place, avec une réduc de 20%... Bien joué !

4) Les autocollants


Thomas rentre de l'école avec un autocollant sur la poitrine "Je me suis bien amusé en jouant au foot aujourd'hui"

Les enfants adorent les autocollants et les business US le savent très bien . Au restaurant et un peu partout, donner des autocollants aux enfants est un bon moyen de faire de la pub presque gratuite.

L'exemple ci-dessus est encore plus fort : Un entraineur de foot intervient pour une séance gratuite à l'école de Thomas et distribue des autocollants à tous les petits joueurs en herbe, qui rentrent à la maison avec un message très clair : "Les parents, je me suis amusé à jouer au foot aujourd'hui, donc voilà le lien pour m'inscrire à davantage de séances !". Sortez le portefeuille !

5) Les billboards gigantesques sur les autoroutes


Dédicace aux fans de Breaking Bad dont nous sommes :-)

Les panneaux de pub sont un moyen quasi ancestral de se faire voir par des dizaines de milliers de véhicules chaque jour... Les avocats en raffolent et ne manquent pas d'ingéniosité pour vous convaincre :

Blessé ? Ne vous arrachez pas les cheveux ! mon-avocat-chauve.com

Je m'arrache les cheveux pour vous... Bien vu et plutôt rigolo. Certains sont plus agressifs mais marquent tout autant les esprits :

Blessé ? Faites appel au gorille !

Voilà de quoi vous montrer qu'aux USA, les publicités sont aussi une occasion de bien rigoler ! Il n'y a pas à dire, certains sont très forts pour nous faire lire leurs messages.

jeudi 9 mars 2017

[Death Valley] Le long d'Emigrant Canyon Road

Retour dans la vallée de la mort en décembre dernier, après la première journée dans Panamint Valley, notre plan pour le second jour était d'explorer une région moins connue des visiteurs, celle qui se trouve entre les canyons d'Emigrant et de Wildrose :

Le coin comporte des villes fantômes, des mines d'or, et des vues spectaculaires !

La première étape du jour devait être la mine Eureka, mais nous quittons le bitume et roulons pendant de longues minutes sans la voir, la route devenant de plus en plus difficile... Jusqu'au point d'arriver tout au bout, à Aguereberry Point - ce qui n'était pas vraiment prévu avec le monospace, la route étant supposée pour 4x4 seulement :

Vue sur la vallée de la mort au loin et 1960 mètres plus bas

La vue à 360 degrés à ce point de vue est géniale. Nous étions absolument seuls au monde là-haut, la météo était parfaite, zéro nuage, vue sur des sommets enneigés situés à plus de 150 kilomètres, que demander de plus :

Challenge du jour : Trouvez un élément dans ce paysage qui aurait été érigé ou bati par un être humain... Bonne chance !

On apprend que Pete Aguereberry, dont ce point de vue porte désormais le nom, était un Basque Français qui avait choisi de venir vivre ici où il a exploité ses propres mines d'or de 1907 à 1930. Il aimait emmener les visiteurs dans ses mines puis voir cette vue grandiose sur la vallée.

Notre prochaine étape était donc d'aller voir son lieu de travail et de villégiature, la mine Eureka, que l'on trouve bien plus facilement sur le chemin du retour grâce à une différente perspective :

Voilà qui ressemble fortement au puits d'une mine d'or !

On trouve rapidement un premier tunnel, superbement préservé avec les rails pour les wagonnets et tout le toutim - une grille empêche cependant d'y pénétrer à cause de risques d'éboulement et pour ne pas déranger les chauve-souris qui y vivent désormais :

There you go!

Au sommet de la colline où sont creusés différents tunnels, la vue est de nouveau spectaculaire. De quoi se sentir tout petit, sur une autre planète, et surtout de quoi repérer de multiples autres vestiges abandonnés par les mineurs :

Challenge numéro deux : Trouvez au moins 3 éléments laissés par les mineurs dans ce paysage incroyable :-)

Nous avons ensuite visité les maisons des mineurs, et leur électroménager est toujours là :

La cabane de Pete Aguereberry, qui est mort en 1945. Le peu de précipations dans le secteur fait que le temps semble y passer moins vite qu'ailleurs...

Les ruines d'Harrisburg se trouvent au pied de la colline, et visibles sur ma vue à 360 degrés ci-dessus. Il n'y a que trois ou quatre cabanes qui tiennent toujours debout, et qui auraient été occupées jusque dans les années 60 :

Vue sur Harrisburg vers la mine Eureka

Nous partons ensuite en direction de Wildrose Canyon. La route tourne et serpente pour passer un col et les paysages désertiques sont toujours aussi beaux :

Après le col d'Emigrant, en route pour Wildrose

Notre objectif est d'aller voir les fours à charbon (charcoal kilns) en forme de ruche qui sont considérés comme des chefs d'oeuvre d'architecture et qui sentent toujours le brulé malgré leur inactivité depuis plus d'un siècle. Malheureusement, la route est enneigée et nous n'avons pas (encore) de chaines pour le SUV que nous avons loué. Plusieurs véhicules essaient mais patinent et doivent faire demi-tour.

En plus, l'un des pneus émet un léger sifflement qui trahit une crevaison lente, donc nous ne poussons pas plus loin: L'aventure a ses limites, l'hôtel (et le prochain ilot de civilisation) se trouvant désormais à 60 kilomètres.

Vue depuis le haut de Wildrose Canyon 

Sur le chemin du retour, nous apercevons d'étranges animaux sur le versant d'une colline. Ils semblent assez gros donc je sors les jumelles et constate que ce sont...

Des ânes ! Tout comme les mustangs de l'ouest américain, les burros sont des ânes (et descendants d'ânes) abandonnés par les pionniers et retournés à l'état sauvage.

Après cette journée magnifique, nous rejoignons Stovepipe Wells où nous passons la nuit. Le lendemain, une grande expédition est à nouveau prévue... encore plus loin de tout !

A suivre... 

dimanche 5 mars 2017

Février 2017 en photos

En 2015, j'avais décidé de me lancer dans un projet 365 de photographie, qui consistait à prendre et publier une photo par jour durant chaque jour de l'année. L'expérience a été formatrice mais longue, du coup je n'avais rien fait de tel en 2016.

Cette année, j'ai décidé de me lancer à nouveaudans un projet photo, moins intense mais tout aussi intéressant : Un projet 52 avec un thème spécifique pour chaque semaine.

 Voici donc mes 5 plus belles images de février :

Packard Automobile Plant - Detroit

Pour le thème de la première semaine, "10 prises de vue du même sujet", l'usine auto abandonnée Packard à Detroit fut mon inspiration. Pas mal de photos intéressantes, mais celle ci-dessus est ma préférée. Avez-vous remarqué qu'en escabeau pend par une fenêtre d'où sortent aussi des branches d'arbre ?

Aéroport de San Francisco

"Bonbon abstrait" était le thème de la seconde semaine. Pas évident, mais lorsque j'ai vu ces boules artistiques à l'aéroport de San Francisco, j'ai trouvé l'inspiration !

Hout Bay - Cape Town

"Oublié" était le thème de la troisième semaine. Ce vieux bateau abandonné et l'otarie en bas à gauche me semblaient coller au thème, qui aurait cependant mieux fonctionné à Detroit que sous le soleil de l'été en Afrique du Sud.

Table Mountain Sunset

Pour mon dernier soir à Cape Town, je voulais capturer un coucher de soleil avec la vue sur Table Mountain. Le thème de la semaine était "une prise de vue", soit un seul essai pour prendre la photo de cette semaine. Assez content du résultat !

Nuit sur Cape Town

Cette dernière prise du vue était hors challenge, mais le résultat était sympa alors je voulais l'inclure dans mon "top 5" du mois, même si j'ai encore plus de 200 photos d'Afrique du Sud à développer !

Rendez-vous le mois prochain pour 5 nouvelles images !