dimanche 4 janvier 2015

28 heures de voyage en photos

Nous sommes de retour en Californie ! 28 heures après avoir quittés la gare TGV de Besançon, nous arrivions à la maison à Sacramento. Heureusement pour nous, Thomas a bien dormi et a été plus sage que d'habitude. Et puis, la météo et l'itinéraire choisi étaient parfaits, de quoi vous proposer un retour en photos sur ce long, long voyage :

Une île glacée au milieu des nuages, et une ville sur la grande pointe au milieu de la photo: Reykjavik et l'Islande

Habituellement, les vols transatlantiques se résument à "nuages gris sur l'Europe, puis océan illimité jusqu'aux USA". Une mer de nuages suivie d'une mer bleue et pas grand chose à voir au programme. Hier, notre vol a traversé tout le Royaume Uni, puis l'Islande, le Groënland, le grand nord canadien, avant de descendre tout droit sur Dallas où nous avions une correspondance pour Sacramento.

Le Groënland a des fjords à faire pâlir un Norvégien ! Tout simplement immenses !

Voir les lochs Ecossais, les reliefs des Highlands, la ville d'Edinbourg sans nuages était magnifique. Puis d'immenses étendues glacées de l'Islande jusqu'aux USA. Ici une vue au dessus du Canada, avec un soleil rasant. Difficile de dire si c'était le matin ou le soir quand on traverse autant de fuseaux horaires :

Tout au nord du Canada, c'est comme ça et il n'y a pas âme qui vive sur des centaines de kilomètres

Notre vol ayant eu un retard d'une grosse heure au départ de Paris, la correspondance à Dallas semblait compromise car nous n'avions plus que 45 minutes pour récupérer nos bagages, passer l'immigration, ré-enregistrer les bagages, passer la sécurité et changer de terminal pour attraper notre vol... D'ailleurs, dès notre arrivée à Dallas, American Airlines avait directement abandonné en nous transférant sur un autre avion 3 heures plus tard dans la soirée. Sauf que le vol initial était en retard de 30 minutes, alors nous avons tout de même essayé de le prendre, pour échouer à 30 secondes près...

Combien de tickets faut-il pour faire Paris - Sacramento ? Tous ne sont pas sur la photo car on en a perdu en chemin...

Cerise sur le gateau, l'équipage de l'ultime vol de nuit arrivera lui aussi en retard d'environ 45 minutes, nous faisant ainsi arriver à la maison à plus d'1h30 du matin, alors que nous devions arriver à 19h30 si tout s'était bien passé... Dans ce méli-mélo, nous avons même cru qu'une de nos valises avait été perdue car absente du carrousel à l'arrivée... Mais elle avait en fait réussi à prendre le premier avion pour Sacramento. Nous l'avons donc récupérée au bureau d'American Airlines après une nouvelle attente.

La photo du jour de mon projet 365 : Les gratte-ciels de downtown Sacramento

Heureusement, tout est bien qui finit bien. Le jeu en valait la chandelle : Aller courir un 4 janvier sous un grand ciel bleu, en manches courtes et en ayant presque chaud, ça n'a pas de prix. Regardez plutôt le programme de la semaine :

Janvier à Sacramento - j'adhère

Nous voilà donc de retour et prêts pour de nouvelles aventures... A bientôt pour la suite !

6 commentaires:

  1. Voilà qui me sidère chaque fois : on embarque les bagages des passagers, mais pas les passagers ! Très limite la sécurité des vols aux USA et pourtant ce sont les Américains qui nous bassinent avec leur excès de zèle lors des contrôles. Le pire étant qu'ils refusent souvent de t'embarquer sous le fallacieux prétexte que c'est trop court à cause de tes bagages qui ne suivront pas (ils nous ont fait le coup en 2009 et en 2014 encore à Virginie ! : http://la-bricole-globe-trotter.blogspot.fr/2008/09/usa-nord-ouest-jour-20-seatac-denver.html). En France, un commandant de bord fera débarquer les bagages si les passagers ne sont pas à bord. Il semblerait que Ryanair ait les mêmes consignes ! (http://www.sudouest.fr/2015/01/02/vingt-passagers-pour-bordeaux-bloques-a-porto-1784257-2780.php).
    L'essentiel est d'être bien arrivés et avec vos bagages. Il ne reste plus qu'à vous remettre du voyage, du décalage horaire et de repartir du bon pied pour la grande aventure 2015.

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    1. Oui c'est bizarre. Le pire c'est qu'on est arrivés à la porte d'embarquement qui venait de fermer, la rampe était toujours sur l'avion, qui est resté 20 minutes là devant nos yeux à ne pas bouger... Frustrant.

      En ce qui concerne les contrôles, les plus embêtants pour nous ont toujours été à CDG en direction des USA, quelque soit la compagnie. En interne aux US, c'est comme si on prenait le bus :-)

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  2. Eh bé, ça va pouvoir faire la base du roman ça. Bon courage pour la récupération et la reprise. Claudine

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  3. Hé ben quel périple !
    Nous on est tjs au milieu dans l'avion donc on n'a pas la vue, en plus la dernière on a eu des couchers de soleil magnifiques presque tout le long mais impossible à prendre en photo à cause de nos emplacements :'(
    Vous deviez être plus que ravis d'arriver enfin chez vous !

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    1. Je me bats toujours pour avoir des sièges à côté du hublot, même si ce n'est pas toujours possible. Je dois être le seul zinzin à pouvoir rester scotché des heures à essayer de reconnaitre les paysages en bas...

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