mercredi 25 février 2015

C'était il y a un an...

"A goal is a dream with a deadline"
(Un but est un rêve avec une date d'échéance) 
Napoleon Hill

 Il y a un an, nous étions en plein premier voyage de repérage dans la Silicon Valley, avec pour objectif de poser les bases de notre aventure californienne. La suite, vous la connaissez : De la délivrance le jour de l'obtention des visas au départ de France jusqu'à aujourd'hui, vous avez pu tout suivre sur le blog. Que de chemin parcouru, dans tous les sens du terme !

La Californie, c'est aussi de hautes montagnes, des sapins et de la neige, pas que la plage et les palmiers !

Vous aurez probablement remarqué que je n'ai pas écrit de bilan des 6 mois, alors que j'en avais fait un au bout de 3 mois seulement... Je vais donc profiter de cet article pour rattraper le coup, même si je pourrais tout résumer en une seule phrase : J'ai travaillé comme un malade pour que l'on vienne en Californie, et cette dernière nous le rend bien !

Les "world famous" Painted Ladies de San Francisco

Aujourd'hui, nous ne nous posons pas la question de rentrer en France un jour. Notre seul soucis, c'est d'obtenir une carte verte le plus vite possible, même si nous pouvons aussi rester sous visa E2 indéfiniment. Ces derniers temps, j'ai reçu beaucoup de messages amicaux de compatriotes qui voudraient venir eux aussi vivre en Californie. Et j'ai appris à reconnaitre dès la première phase ceux qui réussiront et ceux qui ne viendront jamais. Savez-vous comment ?

Hier soir sur le Capitol Mall de Sacramento

C'est très simple, et la réponse se trouve dans la citation en haut de la page. Si vous me dites "je rêve d'aller un jour en Californie", vous avez perdu. En revanche, lorsque j'entends "nous avons pour projet de partir en Californie avant septembre 2015", là je sais que c'est gagné. Avoir une date butoir, c'est transformer un rêve en objectif. C'est pouvoir commencer à planifier, si je veux partir à ce moment-là, la maison doit être vendue avant telle date, le visa obtenu à ce moment-là, etc etc.

On passe du rêve à l'action, et c'est un état d'esprit qui fait la différence, croyez en notre expérience !

Tout le monde a un "rêve américain" dans le coin de sa tête. Le mien est en photo ci-dessus, réalisé en janvier 2015 pour récompenser l'incroyable année 2014. Parce que travail mérite récompense, un point c'est tout !

Il y a un an, prendre l'avion tous les trois pour venir démarrer l'entreprise ici, recruter un premier employé, acheter du matériel... C'était forcément risqué car sans garantie de résultat. Mais le plan était en marche. Mettre un doigt dans l'engrenage a suffit à lancer la machine.

Initialement, le but était de "déménager en Californie avant septembre 2014". Mais lorsque les avocats m'ont dit que les demandes de visa prenaient plus de temps l'été, vacances scolaires obligent, j'ai avancé la date butoir à juin. Le visa s'obtenant en 2 mois environ, il fallait tout avoir préparé pour début mai, et donc avoir déjà plusieurs cycles de paie et des documents justificatifs que l'on ne pouvait obtenir qu'en venant au plus tard en février - mars, d'où ce voyage il y a un an. Il fallait coller au plan !

Alexandra a créé son entreprise en Californie tout comme nous. Aujourd'hui, elle aide d'autres personnes à investir et à s'installer aux Etats-Unis. Devinez qui a réalisé son site web ?

Pour terminer sur le sujet, je dis souvent que les USA sont l'endroit idéal pour créer une entreprise. Même un type comme moi, incapable de vendre quoique ce soit, je m'en sors très bien ici ! Il y a un an, j'avais rencontré Alexandra par blog interposé, alors qu'elle était en plein dans le processus de visa E2 tout comme nous. 

On échangeait pas mal de conseils et astuces par e-mail et Skype, alors quand Alexandra a cherché à créer le site internet de son entreprise, j'ai été ravi de pouvoir lui donner un coup de main, avec l'aide de Sara qui nous avait aussi énormément aidé en nous accueillant cet été pendant que nous recherchions une maison.

Je ne pouvais pas finir cet article sans mettre une photo de plage avec des palmiers. Désolé !

Ainsi s'entraident les expats de Californie ! C'est vraiment sympa et c'est clairement un état d'esprit différent de notre moribonde Europe. Alors si vous voulez rejoindre le club, cliquez ici et n'hésitez pas à contacter Alexandra, elle se fera un plaisir de vous aider sur le chemin de l'expatriation.

Et vous pouvez toujours nous contacter par e-mail our sur notre page Facebook, c'est toujours un plaisir pour nous de vous répondre !

dimanche 22 février 2015

Phoenix et la vallée du soleil

La boucle est bouclée ! Phoenix était à la fois la première et la dernière étape de notre road trip de novembre dernier. La première chose qui frappe, c'est la taille incroyable de cette mégalopole en plein milieu du désert. On la survole pendant de longues minutes en avion avant d'atterrir, avec l'impression que la ville n'a pas de limites :

Vue sur Phoenix depuis South Mountain, la veille du retour

La métropole "Phoenix vallée du soleil" comporte 4,2 millions d'habitants pour une superficie égale à 3 fois la région Ile de France, ou 11 fois la ville de Paris si vous aimez avoir le vertige !
Pourtant, la densité de population est 12 fois mois importante à Phoenix qu'à Paris.

Tout est donc extrêmement étendu et on fait donc rapidement la connaissance des freeways aux dimensions gigantesques pour se déplacer d'un point à l'autre de la mégalopole :

Une photo avec cinq voies de circulation dans notre sens sur le freeway, c'est la moyenne ! Dès le pont suivant, on passe à six voies avec une sortie côté gauche, une à droite et une voie de covoiturage à l'extrême gauche  !

Durant notre visite, il fallait de 20 à 30 minutes pour passer d'une curiosité à une autre, le temps de faire à peu près autant de kilomètres à chaque fois. Heureusement, le traffic était relativement fluide en dehors des heures de pointe. Nous avons donc pu voir le capitole d'Arizona en toute tranquillité :

Le capitole d'Arizona et ses jardins dépaysants, ou devrais-je dire... piquants !

Un autre batiment gouvernemental, pour l'agriculture celui-ci

Les jardins du capitole comportent un grand nombre de stèles et fresques militaires, un peu comme si l'Arizona avait combattu toutes les guerrres US à lui tout seul (il n'y a rien de tel devant le capitole de Californie, du New Jersey, de Pennsylvanie ou de l'Utah par example).

Ceci dit, c'est assez joli avec beaucoup de statues et autres monuments, et au bout de cette grande place on a une vue sympa sur le downtown quand le soleil se couche :

Downtown Phoenix vu depuis Bolin Memorial Park

Nous avons également fait un tour à Scottsdale, l'une des nombreuses villes qui entourent Phoenix. Il y a une vielle ville très commerciale, un canal avec beaucoup d'activité, et c'est assez sympa de s'y promener à pied. Il y ausis un trolley gratuit pour vous promerner aux alentours, et ça ne fait pas de mal avec ces grandes distances !

Au bord du canal à Scottsdale

Vieilles bagnoles et lanternes dans la vieille ville

Thomas ignore gracieusement son compagnon du moment

Le vieux Scottsdale et ses lanternes

Et pour finir une vieille mission dans Scottsdale :


Au final, ces visites de Phoenix et Scottsdale étaient bien sympathiques. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il faut absolument voir Phoenix au moins une fois dans sa vie, mais c'est un bon port d'attache pour un road-trip dans l'ouest US. Et puis voir ces montagnes désertiques tout autour et même au milieu de la ville, les cactus partout et une température très très agréable en novembre, ça reste un vrai bon dépaysement comme on les aime !


Toutes nos photos (26) sont en diaporama ci-dessous :

mercredi 18 février 2015

L'eau en Californie, un vaste débat

Cet article participe au défi blog « The 20th in America » initié par Laetitia de French Fries and Apple Pie et Isabelle du blog FromSide2Side. C'est ma première contribution car le sujet du mois est récurrent en Californie depuis notre arrivée : L'eau !

Il ne se passe pas un jour en Californie sans que l'on n'entende parler de la sécheresse qui y sévirait depuis 2011. Pourtant, pas plus tard que ce soir, je suis rentré de ma séance de course à pied les pieds dans l'eau car nos voisins, comme bien d'autres Californiens, avaient leur arrosage automatique en marche. Et nous sommes en février, alors que les pelouses sont bien vertes et que la brume du matin apporte suffisament d'humidité pour les conserver ainsi...

Le lac Tahoe après trois années de sécheresse...

Que se passe-til donc vraiment en Californie ? Le lac Tahoe ne semble pas souffrir du tout, la Sierra Nevada est bien enneigée et les rivières abreuvent Sacramento sans interruption même par 45° C cet été. Pourtant, je suis tombé sur un article du Figaro qui montrait des images catastrophiques de lacs vides :

Le lac Shasta quasiment à sec

Bien évidemment, la presse s'abstient de montrer le lac Tahoe et d'autres lacs naturels qui ont des niveaux quasi normaux. On nous montre les lacs artificiels dont le niveau est régulé par des barrages, et donc par l'activité humaine, pour nous dire que la situation est grave.

Il n'y a plus d'éthique dans la presse moderne où tout est fait pour créer du buzz par l'usage de superlatifs et de termes qui ont perdu tout leur sens. Pour ne pas trop m'écarter du sujet, voici juste un dernier exemple de traitement objectif de l'information :

Le Figaro, 9 septembre : Des inondations ont ravagé la Californie. Même journal, 9 jours plus tard : Les incendies font rage en Californie en raison d'une sécheresse extrême depuis des mois...
Vous vous foutez pas un peu de notre gueule là ?

Merci à Google (made in California) qui permet de nous moquer des fabriquants de buzz et d'avoir accès à la véritable information. Car la vérité sur la situation de l'eau en Californie se résume par les 5 chiffres suivants :
80% de la consommation d'eau en Californie sert à l'agriculture locale qui produit 25% de l'alimentation US. Ceci ne produit que 1% des revenus économiques de l'état dont les ressources en eau pourraient subvenir à 318 millions de personnes sans l'agriculture intensive !

A consommation d'eau identique, 2500 emplois dans le domaine du batiment pour un seul emploi dans une ferme. La vérité est donc simple : Le climat idéal de la Californie et son eau abondante sont gaspillés par l'agriculture intensive qui pompe toutes les ressources de l'état.

Autour de Sacramento, nous avons par exemple des rizières, dont le taux d'évaporation de l'eau est de 75 % ! C'est sûr que le riz doit se sentir bien dans son climat tropical artificiel recréé par 45° en août.

Cet article regorge d'autres infographies très intéressantes sur le sujet.

Le Golden Gate peut dormir tranquille : L'eau recouvre toujours 70% de la surface de la planète. Il n'est pas près d'avoir les pieds au sec.

Du coup, je n'en veux presque plus à mes voisins depuis que je sais que 20% de la consommation domestique (20% des 20% non utilisés par l'agiculture, soit à peine 4% de la consommation globale), part dans l'arrosage des parcs et jardins. Ca reste beaucoup, mais c'est une goutte d'eau comparée au reste. Et ce serait soutenable sans les excès de consommation dans l'agriculture.

Nos autoroutes affichent ces messages depuis des mois. "Sécheresse intense - Aidez à préserver l'eau"

Au final, la solution ne semble pas résider dans le fait de prendre moins de douches ou de ne pas tirer la chasse d'eau à chaque utilisation, mais peut être à manger moins de riz, de fruits et de légumes... 

Dans tous les cas, qu'il y ait une sécheresse ou pas, la nature californienne est plus verte que jamais, avec des fleurs dans les champs et des airs de printemps un peu partout. Preuve que la nature, contrairement à notre civilisation "évoluée", ne consomme que ce dont elle a besoin, et sait parfaitement s'adapter pour (nous) survivre.

dimanche 15 février 2015

Le coût de la vie en Californie

Le paradis a un prix ! Je vous avais déjà parlé du coût de l'immobilier en Californie, et je sais que le sujet fascine tous ceux qui rêvent de palmiers ou planifient activement une future expatriation. Mais avant de plonger dans les chiffres, un petit avertissement : Certains montants vont paraître très élevés, d'autres très bas.

Quel est le seul état en rouge sur cette carte ? La Californie, où le coût de la vie est plus de 40% supérieur à la moyenne nationale

Dans les faits, il est toujours tentant de comparer avec d'autres pays, d'autres monnaies, d'autres villes, mais je reste convaincu que chaque famille est un cas particulier, donc je ne saurais vous conseiller de ne pas tirer trop de conclusions de notre compta...

Et surtout, aux USA les salaires suivent le coût de la vie locale : Un ingénieur qui gagne 70 000$ à Philadelphie ferait certainement 110 000$ dans la Silicon Valley pour le même job avec les mêmes responsabilités. Encore une fois, pas de panique face aux chiffres !

La maison : 1850$ par mois pour 5 chambres, 215 m², garage 2 voitures, 3 salles de bain. A San Francisco, on n'aurait même pas un studio une pièce à ce prix là ! 

Dans le New Jersey, la facture s'élevait à 1750$ par mois pour 2 chambres... A Sacramento, on a multiplié la taille par 2 pour à peine plus cher. Du coup, de notre point de vue, c'est vraiment pas cher du tout !

Au niveau énergétique :
  • 80$ par mois en moyenne pour gaz + électricité (plus gros mois : 157$ en janvier)
  • 30$ par mois pour l'eau
  • Le ramassage des poubelles et les jardiniers sont compris dans la location
  • Internet et télé : 110$ par mois. Beaucoup trop cher pour ce que c'est !
Ajoutez à ça 21$ par mois d'assurance et on a un budget maison mensuel autour de 2100$.


2 Américaines dans le garage, ça coute combien ? Pas autant que ce que l'on pourrait penser.

Au niveau de l'auto, les prix sont assez intéréssants. Bienvenue au pays de l'automobile ! Les 2 véhicules ont coûté un total de 22 000$, ce qui est typiquement un prix pour lequel on ne pourrait pas avoir la seule Ford Mustang en Europe !

Le prix de l'essence varie pas mal, entre 60 et 90 centimes de dollars par litre. J'ai fait le plein de la Mustang pour 31 dollars la semaine dernière (oui, ça fait 27 euros !), ce qui est ridicule, et pourtant pratiquement le plus cher des USA.

En résumé :

  • De 60 à 90 centimes de dollars le litre de sans plomb
  • L'assurance (minimaliste dans notre cas) coûte environ 20$ par véhicule et par mois
  • Une "vignette" au prix variable. Disons 150$ par an et par véhicule.
  • La maintenance coûte assez cher cependant (plusieurs centaines de dollars par visite)
Les dépenses mensuelles sur les 6 derniers mois sont autour de 270$ par mois pour les voitures.

Comme le disait Aimé Jacquet, "ça ne coûte pas plus cher de bien manger". Sans déconner ?

Aller faire les courses nous coûte 500$ par mois. Je pense que c'est plutôt pas mal en Californie, un petit exploit que l'on réalise par l'alternance de plusieurs enseignes (Costco, Grocery Outlet, Walmart, Safeway), depuis que l'on a réalisé qu'un paquet de céréales qui coûte 5$ (!!!) à Safeway se trouve à moins de 2$ à Grocery Outlet pour la même marque, mêmes céréales. 

La santé nous coûte 650$ par mois avec Kaiser Permanente. Pas d'employeur qui participe donc nous payons le plein tarif, c'est la règle.

Coucher de soleil aux couleurs magiques : Gratuit et garanti au moins 300 jours par an :-)

Au final, vivre en Californie nous a coûté en moyenne 4000$ par mois sur les six derniers mois. C'est moins que ce que je pensais, même si il ne s'agit là que de dépenses fixes pour le quotidien. Il faut également savoir qu'en plus de tout ça, il faut économiser de l'argent pour la retraite et pour les étude universitaires de Thomas, deux choses "gratuites" (avec de gros guillemets...) en France mais pas ici, donc il faut simplement y penser.

Encore une fois, la Californie est l'un des 5 états les plus chers des USA , avec des taxes plus élevées qu'ailleurs (8% de TVA, rendez vous compte !) et l'immobilier tiré vers le haut par le climat, l'océan et la forte demande. Vivre à San Francisco coûterait 45% plus cher et Los Angeles 18% plus cher. Nous sommes donc très bien à Sacarmento !


Qu'en pensez-vous? Abordable ou pas ? Surpris ?

mercredi 11 février 2015

Le Castro & Baker Beach à San Francisco

Le 1er février, nous avons profité d'un magnifique week-end pour aller passer la journée à San Francisco. Nous avions deux destinations en tête : Le Castro district et Baker Beach, qui n'ont pas grand chose à voir puisque le Castro est le quartier gay de San Francisco tandis que Baker Beach est une plage non loin du Golden Gate Bridge.

Vue sur downtown et la pyramide Transamerica depuis Mission Dolores Park où nous avons pique-niqué

Après le pique-nique, notre première destination de la journée était "une maison bleue adossée à la colline" où l'on va à pied, parce que se garer dans San Francisco est plus que difficile, alors une fois la voiture posée bien haut sur la colline, on commence l'exploration :

La fameuse maison bleue de Maxime Le Forestier, qui comporte une petite plaque rédigée en français et en anglais

J'avoue avoir une préférence pour cette maison bleue, qui se trouve juste en face, mais le chanteur a fait son choix. Alors on continue en direction de Castro street, que l'on ne peut pas louper :

Passages piéton arc en ciel sur Castro Street

Vous avez certainement entendu parler d'un quartier de San Francisco où les gens se promènent nus, en toute liberté ? Et bien c'est le Castro. Bien évidemment, 99,9% des gens y sont habillés, et une bonne partie de la population affiche un look clairement gay.

Le cinéma du Castro, avec la police qui prend la pose juste pour nous

Jusqu'au moment où... nous croisons trois individus pas ou peu vétus : Un homme entièrement nu avec juste une très longue trompe arc en ciel placée à un endroit stratégique, une femme avec une jupe mais sans haut (non, rien du tout !) et un troisième larron un peu plus habillé, simplement torse nu et pieds nus. Et non, je n'ai pas de pris de photo, bande de curieux !

Les vieux tramways sur Market Street

Pour en savoir plus sur le Castro, on vous recommande le film Milk, de et avec Sean Penn, qui raconte l'histoire de Harvey Milk, militant homosexuel qui s'est battu pour faire reconnaitre le droit à la différence et qui a été élu maire de San Francisco trois fois de suite ! Un très bon film qui aide à comprendre pourquoi et comment cet esprit de tolérance et de liberté est né à San Francisco où il perdure aujourd'hui.

Fresques arc en ciel

Et puis ce que j'aime particulièrement à San Francisco, c'est l'architecture colorée dans ces rues en pente, qui font parfois peur à emprunter au volant :


Certaines rues sont de véritables murs !

On grimpe tout droit vers le ciel...

Des couleurs atypiques...

Nous sommes allés ensuite à Baker Beach, plus au nord et légérement à l'ouest du Golden Gate Bridge. Dès l'arrivée sur la plage, grande surprise, deux dauphins jouent dans l'eau à une cinquantaine de mètres. Juste magique :

Un des dauphins en pleine démonstration

Le pont le plus mythique au monde ! D'ailleurs les dauphins allaient le voir eux aussi

Il était environ 16 heures à ce moment là, et le soleil commençait à être suffismment bas pour donner des couleurs sympathiques :

Thomas ne veut plus quitter l'océan, après avoir fait un scandale pour ne PAS toucher le sol avec ses pieds nus... Allez comprendre !

Baker Beach

Nous sommes rentrés de San Francisco enchantés par cette magnifique journée. Cette ville est vraiment spéciale et reste l'une de nos préférées, c'est certain. A chaque visite, nous découvrons de  nouvelles choses et le charme opère. Est-ce les couleurs, l'architecture, le climat, ces rues atypiques, ou tout simplement l'ensemble qui font que cette ville ne laisse personne indifférent ?

En tous cas, nous n'avons pas fini d'y retourner ! Il reste un bon nombre de quartiers à découvrir !

Toutes nos photos du Castro et de Baker Beach sont en diaporama ci-dessous (et il n'ty a pas de gens nus !) :

dimanche 8 février 2015

Sedona, Arizona

Si comme nous vous êtes fan des roches rouges de l'Utah, et en particulier de sites comme Monument Valley ou Zion, alors vous allez adorer Sedona. La petite ville de 10 000 habitants se trouve en effet entourée de multiples buttes rouges visibles depuis chaque coin de rue et accessibles facilement par des centaines de sentiers de randonnée :

En arrivant à Sedona, quelle vue ! On ne voit même pas les maisons, cachées par les arbres. Juste ce paysage magnifique aux couleurs d'automne !

Dès notre arrivée, nous récupérons une carte de Sedona à l'office du tourisme, où un monsieur particulièrement sympa nous a aidé à planifier nos deux jours de visite. Première étape : L'aéroport ! Comment ça l'aéroport ? Et bien ce dernier (qui est plutôt un aérodrome) est situé sur une butte en plein milieu de la ville, d'où des vues assez sympathiques à presque 360 degrés :

Vue sur Sedona depuis Airport Mesa

Et de l'autre côté de la butte, c'est encore plus vert, plus rouge, plus joli quoi :

Vue depuis le vortex de l'aéroport

Ah oui, les vortex... Après visiter l'aéroport, voilà que je vais vous parler de visiter les vortex ! Les paysages de Sedona ont attiré de nombreux artistes, amoureux de la nature, et tout un tas de gens bizarres qui ont décrété que Sedona possédait des centres d'énergie appelés vortex. Il en existe une carte et l'idée est que venir se ressourcer sur ces vortex aiderait à vous relaxer, vous charger en énergie positive, etc etc.

Une propriété de millionaire, à voir en plus grand ici

Du coup, à chaque vortex on trouve des gens on pleine méditation. d'autres simplement curieux comme nous de voir si "ça fait vraiment quelque chose". Et je dois avouer que le vortex de l'aéroport marchait plutôt bien sur moi, sans oublier Thomas qui y était complètement déchainé. Adeline en revanche n'a rien ressenti, mais c'est normal car ce vortex est supposé être chargé d'énergie masculine seulement !

Il y a quand même un peu de magie dans l'air de Sedona, non ?

Cathedral Rock le majesuteux

Sedona serait-elle vraiment une ville spéciale aux pouvoirs énergétiques magiques ? Nombreux sont ceux qui y croient en tous cas. Pour ma part, Sedona est surtout le reflet de l'Amérique que j'aime : Sauvage, nature, sublime ! Cette ville est unique au monde pour un bon nombre de raisons, et il est certain que les paysages en sont l'atout majeur :

Petite promenade avec vue

A mi-chemin entre le Grand Canyion et Phoenix (2 heures de route vers chaque destination), Sedona est un détour à faire pour quiconque visite l'Arizona. Vous vous surprendrez alors à regarder les prospectus des agences immobilier pour voir si le rêve est accessible ou pas, et de façon assez incroyable, il l'est : Le prix moyen d'une maison à Sedona est de 350 000$, soit 310 000 euros. Le tout pour vivre dans un cadre qui n'a pas de prix !


Toutes nos photos de Sedona sont en diaporama commenté ci-dessous :