dimanche 28 octobre 2018

Walt Disney World à Orlando, Floride

Lors de notre voyage à Orlando il y a quelques semaines, nous en avons profité pour visiter Disney World avec les enfants. C'était leur toute première fois, tout comme pour moi, et Adeline avait déjà visité Disneyland Paris.

Le château de Magic Kingdom

Quand on parle de Disney World, il faut savoir qu'il y a en fait six parcs Disney à Orlando : Magic Kingdom, Disney's Hollywood Studios, Animal Kingdom, Epcot (que nous avions visité avec Adeline en 2009), et deux parcs aquatiques : Typhoon Lagoon et Blizzard Beach.

Clara étant une fanatique absolue de Minnie Mouse, nous avions décidé de visiter Magic Kingdom.

Clara qui voit Minnie et Mickey pour la première fois. La photo en dit plus que tous les mots que je pourrais utiliser !

Mais avant d'en arriver là, ce fut une réelle expédition. Disney World est gigantesque (la taille de la ville de Paris), avec des autoroutes pour relier les différents parkings des parcs.

Pour se garer, cela vaut 22 dollars la journée. On prend ensuite un petit train qui nous emmène à une station de monorail, qui lui nous amène aux portes de Magic Kingdom.

Nous passons l'entrée allégés de 500 dollars supplémentaires, mais on ne va pas à Disney World tous les jours. Et quand on voit le nombre d'employés tout partout pour guider, assister et animer, on se dit que l'on fait travailler beaucoup de monde.

Thomas au volant d'une voiture sur Tomorrowland Speedway. Il était fin excité ! "Mais papa, comment je vais faire pour conduire ?" demandait il inquiet avant le départ.

Les enfants ont adoré. On a commencé en douceur avec des petits manèges, et même si il y a des files d'attente partout, Disney gère cela à merveille avec une app où l'on peut consulter les temps d'attente en temps réel sur smartphone. On peut donc planifier sa journée assez facilement, et éviter d'attendre trop longtemps lorsque c'est possible.

Clara et Adeline dans un Jumbo

La plupart des visiteurs viennent déguisés ou avec des t-shirts créés spécifiquement pour l'occasion, du style "famille Machin, Disney World 2018". Ce qui montre à quel point une visite de Disney est un événement qui reste ancré dans les familles.

Chez nous, seule Clara était habillée en Minnie Mouse de la tête aux pieds, car c'est tout ce qu'elle veut porter de toutes façons, pas seulement à Disney !

Et Minnie l'a tout de suite remarqué lorsque la famille a pris la pose avec elle, elle a montré le t-shirt de Clara et lui a fait un gros câlin :

Photo avec Minnie

Après un premier petit tour dans des montagnes russes gentilles, alara n'était pas rassurée mais Thomas en voulait encore. Je l'ai donc emmené faire Big Thunder Mountain, où nous étions suposés attendre 35 minutes, mais toutes les animations, décors et petits jeux dans la file d'attente font que le temps a passé en un éclair !

Big Thunder Mountain, où Thomas affirme "ne même pas avoir eu peur"

L'après-midi a été perturbé par deux ou trois grosses averses de pluie, du style qui inonde partout en un rien de temps, mais en Floride ça ne dure jamais très longtemps, donc la visite du parc n'a pas été vraiment perturbée.

C'était l'occasion de faire des attractions d'intérieur, comme "It's a small world", qui a fasciné les enfants, ou Pirates des Caraïbes, qui leur a fait un peu plus peur :

L'une des multiples scènes de "It's a small world"

Voilà donc pour cette visite qui aura ravi grands et surtout petits. Comme Thomas le résume si bien quand on lui demande ce qu'il a préféré à Disney World : "all of it" (absolument tout !)

Notre hôtel à Orlando était dans les studios Universal, où il y avait aussi trois parcs d'attraction différents à visiter, mais j'étais là bas pour une conférence les deux jours qui suivaient, donc Universal, ce sera pour une prochaine fois !


dimanche 21 octobre 2018

Chalet : Comment ça se passe ? Update n°2

Comme vous le savez certainement déjà, nous avons acheté un chalet proche de Yosemite et le louons via AirBnb. La dernière fois que je vous en avais parlé, nous avions passé le cap des 110 nuits réservées. Nous venons de dépasser les 150, toutes en 2018 pour le moment.

La page d'accueil du chalet sur AirBnb

Nous entrons désormais dans la basse saison, et tout a fonctionné à merveille depuis l'ouverture aux locations en avril. L'objectif était de générer au moins 30 000 dollars cette année, et nous en sommes à 32 000, avec peu de réservations en Novembre - Décembre, donc de nombre devrait encore augmenter d'ici la fin 2018.

Cela peut paraître beaucoup, mais après toutes les dépenses, cela ne fait guère plus de 1000 dollars par mois de bénéfices sur les six premiers mois. Et en Californie, ça ne représente pas énormément


Nous recevons toujours un feedback formidable, et après 61 évaluations, notre moyenne est toujours à 5 étoiles. Bien évidemment, il y a aussi des gens moins gentils, et parfois des abrutis complets, du style "je ne lis pas les instructions envoyées, je vous appelle à 2 heures du matin pour que vous me guidiez et vous ne répondez pas, et bien puisque c'est ça je ne laisse que 3 étoiles dans la catégorie 'localisation' et 'communication' ".

Pourtant, les gens qui lisent les instructions et les impriment comme on leur demande de le faire sont très contents :


Bien sûr, cela demande du travail, même si on gère tout à distance. Aller au chalet une fois par mois est vraiment le minimum pour tout maintenir en ordre, avec des petites réparations ça et là, et des ajustements en fonction du retour des locataires.

Adeline répond à chaque question dans la seconde qui suit, comme le feedback des gens l'indique. Nous avons eu deux tuiles ces trois derniers mois :
  • La femme de ménage verrouille la porte de l'intérieur et se retrouve enfermée dehors - sans possibilité de réouvrir. Le tout à 14 heures, avec les locataires suivant pouvant arriver dès 16 heures. Il a fallu faire venir un serrurier en urgence pour débloquer la situation, le tout à distance bien évidemment.
  • Certains locataires ont cassé les stores dans l'un des chambres, ce qui a coûté 200 dollars de réparation. Idem, tout a été géré à distance car on ne pouvait pas y aller nous-mêmes.
Comment donner accès au réparateur et aux locataires sans être sur place ? La solution :

Porte à code pour l'entrée

Nous changeons le code à chaque visite, et vu que le système fonctionne à piles, nous avons une clé cachée dans une autre boite protégée par code. Si il y a bien une chose que l'on apprend vite quand on gère une location de vacances, c'est qu'il faut toujours un plan B voire même un plan C !

J'ai également installé une caméra qui surveille les poubelles et le chemin d'accès, de sorte à voir les gens arriver et repartir, et s'assurer que les poubelles sont bien refermées. Car si elles ne sont pas fermées correctement, certains visiteurs à quatre pattes ne vont pas se priver :

Ours qui essaie d'ouvrir nos poubelles, avant d'abandonner

C'est le même ours que celui que nous avions croisé sur place, à une vingtaine de mètres du chalet, quelques jours plus tôt :

Un ours sauvage juste derrière le chalet. Il n'a fait que passer !

Notre statut de Super Host a été renouvelé jusqu'à la fin de l'année, car tout continue de bien se passer, ce qui est l'essentiel. Du coup, on pense à investir dans un deuxième AirBnb en 2019. Si vous avez des lieux à nous suggérer, ou toute autre question, n'hésitez pas à nous en faire part en commentaire !

mercredi 17 octobre 2018

Ouragan Michael, le jour d'après...

Ou plutôt quelques jours plus tard, puisque nous avons traversé la zone traversée par l'ouragan 4-5 jours après.

Pendant que l'ouragan touchait le sol floridien, nous étions à Orlando, à environ 400 kilomètres de Mexico Beach, qui a été pratiquement rayée de la carte :

A Orlando pendant Michael, capture d'écran de la météo sur mon téléphone

J'intervenais pour une conférence à Orlando durant cet événement, puis à une autre conférence à Atlanta la semaine suivante. Nous avions donc décidé de joindre l'utile à l'agréable en planifiant un petit road-trip entre Floride et Géorgie.

Avant de partir, j'avais vu que l'ouragan passerait bien à l'ouest et qu'on ne risquait rien à Orlando, donc il n'y avait pas de soucis de notre côté. Juste un peu de pluie et de vent pendant l'arrivée de Michael, comme on le voit sur la carte ci-dessus.

A l'hôtel à Tallahassee, toutes les sociétés de réparations et de secours avaient 90% des chambres.

Ce n'est qu'en arrivant à Tallahassee quelques jours plus tard que nous commençons à voir les premiers effets de Michael sur la Floride. Arbres cassés, panneaux arrachés, même si ce n'est pas flagrant, il y a de la casse.

D'ailleurs, on croise partout des camions de l'armée du salut, de secours, et surtout de paysagistes appelés par milliers pour nettoyer le tout et sécuriser les branches et arbres menaçant de tomber.

On aura droit à une coupure de courant de quelques minutes à l'hôtel, alors que 15% de la région était toujours sans électricité depuis le passage de Michael.

Arbre coupé en deux, un autre déraciné

Hier, nous avons conduit de Tallahassee à Atlanta, et traversé en plein la zone où l'ouragan était encore en catégorie 4, avant de baisser d'intensité. Le temps était magnifique, grand ciel bleu et autour de 30 degrés, et la zone étant principalement rurale, les dommages sont donc surtout au niveau des arbres, même si on a vu des déchets métalliques à perte de vue dans certains champs.

Probablement un morceau de toiture ou de silo qui a terminé ici... Contraste avec la maison à côté pratiquement intacte.

Après plusieurs kilomètres, on remarque que la majorité des panneaux de signalisation routière sont couchés au sol, soit pliés soit arrachés par le vent.

Dans les champs, les systèmes d'irrigation sont retournés et tordus dans tous les sens :

Ah ben ça va bien moins fonctionner maintenant...

Cette ferme en a pris pour son grade... Mais le coton a tenu bon au premier plan !

En ville, la plupart des toitures en shingle sont au moins partiellement arrachées, les tôles ayant subi le plus de dommages, comme cette station-service :


Cette zone se situait autour de Bainbridge, GA, soit environ 100-150 kms dans les terres sur le passage de l'ouragan. Quand on voit certaines vidéos prises sur la côte, c'est un quasi exploit de voir que tout n'a pas été détruit sur le passage de l'ouragan :

Cette vidéo n'est pas de nous, juste pour montrer à quoi cela pouvait ressembler pendant la tempête...



Un autre arbre à terre

Au bout d'une heure de route environ, tout rentrait dans la normale. On ne croisait plus de paysagistes ni d'électriciens en route pour des réparations, et les arbres n'avaient pas de trace visible de la tempête.

Voilà donc pour ces quelques images que l'on ne s'attendait pas vraiment à voir lors de ce road-trip !

dimanche 14 octobre 2018

École aux USA : 1er trimestre terminé !

Et voilà, cela fait déjà un trimestre d'écoulé depuis la rentrée en juillet, Thomas a donc droit à ses trois premières semaines de vacances. Il faut bien avouer que même en pre-school, ça ne chôme pas !

Avec le t-shirt de l'école devant l'école

Thomas a déjà appris à lire une grosse vingtaine de mots, sait écrire et lire tout l'alphabet en majuscule et minuscule, et compte pratiquement jusqu'à 1000 ! Je dois avouer être assez bluffé car je ne m'attendais pas à ce que cela aille si vite : Il ne faut pas oublier que c'est juste l'équivalent de la dernière année de maternelle en France.

Chaque semaine, les chiffres du nombre d'absences, d'élèves en retards, et de départs afin la fin des cours sont affichés. C'est important car les écoles où les élèves sont les moins sérieux ont des budgets réduits par rapport à celles où ces chiffres sont meilleurs.

On a même eu le premier bulletin scolaire, qui dit que Thomas travaille dur et qu'il participe souvent aux activités de classe. Tout va donc pour le mieux !

 L'école communique par email avec les parents chaque semaine, et c'est l'occasion d'annoncer tout un tas d'activités et de jours spéciaux où il faut aller à l'école habillé d'une manière particulière :

Le 12 octobre habillé en rouge, le 22 avec un chapeau, le 25 en super héro !


J'ai du mal à voir l'intérêt éducatif d'aller à l'école en pyjama ou avec les cheveux en pétard, mais au moins cela va dans le sens de ne pas se prendre au sérieux et d'apprendre en s'amusant, ce qui est important.

 L'autre aspect que l'on découvre, c'est les pubs pour des cours supplémentaires après l'école, comme "early engineers" (ingénieurs en herbe) qui aide à l'apprentissage des sciences, des cours d'échecs, etc. Ces activités sont souvent payantes, certaines animées par des parents, d'autres par des sociétés privées.

Parfois, on a aussi des offres pour des stylos à l'encre colorée et parfumée, des commandes de livres, des soirées ciné... Il n'est donc pas rare d'avoir des prospectus de pub avec le retour du travail fait par Thomas durant la semaine !

Ingénieurs en herbe, pour aider les enfants avec maths et sciences 

Lors de mon premier article, je vous avais montré la mascotte de l'école, un animal imaginaire appelé Griffin, et l'école a également son slogan “Griffins SOAR to Incredible Heights” (les griffins montent en flèche à des hauteurs incroyables). Le verbe SOAR sert aussi d'acronyme pour définir les valeurs encouragées à l'école :

  • Safe: Prudent, en sécurité
  • Open-Minded: Ouvert d'esprit
  • Accountable: Responsable
  • Resilient: Résilient

Chaque vendredi, des élèves sont nominés pour chacune de ces 4 qualités, et Thomas a fait partie des élèves reconnus pour leur ouverture d'esprit il y a quelques semaines. Il est donc monté sur scène pour recevoir une récompense lors de la Friday assembly, où tous se retrouvent dans la salle polyvalente de l'école pour une petite cérémonie où le professeur de la semaine est également récompensé !

Première sortie scolaire pour aller chercher les citrouilles d'Halloween

Et Clara n'est pas en reste, car de son côté, elle a démarré le pre-school, qui est facultative, privée et donc payante, comme Thomas l'avait fait auparavant. Tout comme lui, elle demande pour aller à l'école le week-end, donc elle adore ça :

Rentrée pour Clara début septembre !

Voilà donc pour ce deuxième petit bilan scolaire. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous en faire part en commentaires !


dimanche 7 octobre 2018

Notre traversée des USA en chiffres

En Mai - Juin dernier, nous avons traversé les USA d'Est en Ouest (tous les articles ici), avec un itinéraire pas des plus directs car on voulait visiter beaucoup de choses en chemin. Je voulais clotûrer cette expérience avec une série de chiffres collectés en chemin, les voici donc :

Notre itinéraire final estimé à 4191 miles, mais nous en avons parcouru 1300 de plus !

Tout d'abord la distance totale : 5498 miles, ou 8848 kilomètres ! Le tout en 21 jours, soit une moyenne de 421 kms par jour.

La distance parcourue chaque jour, et tous les pleins d'essence

Nous avons fait 12 pleins d'essence, soit plus d'un jour sur deux, pour un total de 614,82 dollars. Cela représente 202,53 gallons d'essence, soit 766,65 litres. Une consommation moyenne de 8,6 litres aux 100 kms, et côut moyen du litre à 80 centimes de dollar, ou 69 centimes d'euro le litre.

La voiture de location était sympa, mais elle consommait pas mal

Nous avons passé 120 heures 15 minutes avec le moteur allumé, soit 40 heures par semaine. Visiter était donc un travail à plein temps ! A noter que cela ne veut pas dire que l'itinéraire en lui même prenait tout ce temps, car environ 1500 kms ont été passés en ville et dans les parcs nationaux pour réellement passer d'une visite à l'autre.

Sur la route dans le parc national des Arches, Utah

Nous avons passé 12 parcs et monuments nationaux en chemin:


Nous quatre devant Delicate Arch

Il y a également eu un passage aux urgences, et un grêlage intensif de la voiture de location de le Wyoming... Deux pépins sur 21 jours, c'est un bon score ! On aurait pu tomber en panne d'essence une fois ou deux, on on aura traversé 22 états sur 50 en tout !

Si d'autres chiffres vous intéressent, n'hésitez pas à demander, j'essaierai de les trouver pour vous.