mardi 23 septembre 2014

Autour de notre maison...

Petite pause dans notre road-trip volcanique pour vous montrer quelques photos du quartier où nous vivons. C'est en effet la première fois que nous vivons dans une ville de 500 000 habitants (et capitale qui plus est !), et pourtant... Nous n'avons jamais eu autant de verdure et de grands espaces autour de nous :

Voici Sacramento. L'aéroport international est tout en haut à gauche. le centre ville en bas au milieu, et notre quartier, North Natomas, est marqué par une petite étoile entre le centre ville et l'aéroport (cliquez sur l'image pour voir + grand)

Toute la zone visible ci-dessus est accessible en 20 minutes maximum depuis la maison ! L'aéroport est à 6 minutes exactement, ce qui est assez dingue... Tout ceci est rendu possible grâce aux freeways (les grandes autoroutes représentées en orange ci-dessus), qui sont à la fois gratuits, gigantesques (entre 6 à 12 voies de circulation) et qui surtout passent partout où il faut. Vous voulez aller en plein centre-ville ? Allez hop, voilà 10 voies de circulation pour vous y déposer ! 

Nous sommes à 30 secondes de l'Interstate 5, (et sur l'Interstate 21, hé hé) un freeway monumental qui relie le Mexique au Canada via San Diego, Los Angeles, Sacramento, Portland, Seattle et Vancouver. De quoi donner envie de prendre la route...

Creekside, notre lotissement, est entouré de champs et de parcs

En zoomant un peu, on arrive sur Creekside, notre lotissement. Tout ce qui est sur l'image ci-dessus est à moins de 5 minutes à pied de notre maison (qui est quasiment au centre). En haut à gauche, un collège. En bas à droite, il y a un centre commercial avec toutes commodités (restaurants, essence, supermarchés, coiffeurs...)

Vu d'en haut, on pourrait croire que toutes ces maisons sont petites et serrées. Voilà donc un aperçu des maisons "les plus petites et serrées" du quartier, juste en face de chez nous, avec un gros pick-up devant pour vous donner une idée :

Quelques maisons typiques, bien que celles-ci aient leur garage à l'arrière pour gagner en largeur. Cliquez ici pour en voir plus.

La vraie magie de la vie dans ces lotissements, c'est les parcs. A 100 mètres dans la maison, on a ceci :

Les aires de jeu sont couvertes... Pas pour la pluie, non non. C'est pour le soleil, sinon les jeux seraient brûlants !

On joue à l'ombre, et il y en a pour tout le monde...

En bonus, l'aire de pique-nique couverte avec barbecue

Terrains de foot avec palmiers !

Un autre parc se situe à peine plus loin, lui est idéal pour courir car très grand. Par temps clair (soit très souvent), on peut même voir les montagnes de la Sierra Nevada autour du lac Tahoe à l'horizon. Soit une visibilité de 120 kilomètres !

A l'horizon, la Sierra Nevada, vue depuis North Natomas Park. Oui, nous sommes toujours en ville !

Ce parc-là a aussi un petit lac où viennent se reposer des dizaines d'oies sauvages. Il n'est pas rare d'y voir des lièvres, voire même des espèces de dindes sauvages, qui viennent jusque dans notre rue !

Pour éviter les désagréments, il existe aussi un peu partout des parcs à chiens, où les chiens jouent et font leurs affaires entre eux sans gêner personne, ni décorer les trottoirs. Les maîtres restent tranquillement à discuter ou à lancer des balles sous les parasols.

Ce qui m'épate aussi, c'est les infrastructures scolaires. Chaque école a son propre stade, des parkings immenses et des installations qui semblent tout neuves. Regardez un peu ce lycée au sud de Natomas Park :

Ceci est un lycée... Stade avec gradins et peint aux couleurs des "Tigers", l'équipe de foot US de l'école. 4 terrains de baseball, 8 terrains de tennis, panneaux solaires sur tous les toits. Ça sent la première puissance mondiale, quoi !

Voilà de quoi vous donner une meilleure idée de notre cadre de vie. Pas de quoi nous inciter à prendre la route tous les week-ends, n'est-ce pas ? En tous cas, nous nous plaisons grandement dans notre nouveau quartier, qui est par ailleurs extrêmement diversifié : Tous les continents y sont représentés (pas sûr pour l'Océanie, mais les autres définitivement oui).

Le rêve Américain, c'est vraiment pour tous, quelque soit son origine et sa couleur de peau, on peut réussir ici. La preuve se trouve dans notre propre rue. Et c'est aussi pour ça que ce pays est vraiment à part !

36 commentaires:

  1. Chose qui me frappe sur les aires de jeux pour moi française : c'est propre.... ici en France c'est cra cra avec déchets en tout genre sur le sol (papier mégots bouteilles et emballages vides...) et puis c'est souvent cassé tagué....... là c'est accueillant....

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    1. C'est clair que des plaines de jeux comme celle-là, déjà il faut d'abord en trouver et puis si par miracle, tu en trouves, elles sont le plus souvent laissées à l'abandon.
      Alors un espace pour un barbecue, faut pas demander : il ne tiendrait pas une semaine

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    2. Disons que dans un système où chacun a sa place sans discrimination, il est compréhensible que les gens apprécient ce pour quoi ils paient des impôts, sans sentiment de frustration ou de rébellion contre la société. Ce qui explique le respect des infrastructures. En général, on ne s'amuse pas à détruire ce pour quoi on a payé.

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  2. Oui, c'est ça l'Amérique, le pays de tous les possibles !

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  3. Génial ! cela ne me donne qu'une seule envie : pouvoir repartir très vite et reposer mes valises aux US ...

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    1. Ah, le retour en France... Je préfère ne pas en parler. On est bien mieux ici ! A bientôt aux US alors ;)

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    2. J'espère car aujourd'hui, ce n'est pas la joie ...Et pourtant quel dommage, la France est si belle !

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  4. Bonjour Alain,
    C'est clair qu'un environnement de vie comme celui-là, ça fait plus que rêver : toutes les infrastructures sont à disposition directes et immédiates ! De quoi évoluer et réussir (si on s'en donne les moyens !) dans un bel environnement.
    Quand on voit parfois ici (en Belgique) l'état dans lequel certaines écoles sont (carreaux cassés, bâtiments vieux et non rénovés depuis 30 ou 40 ans, ...), ca donne plus envie de s'enfuir qu'autre chose !
    Par contre, j'aurais un peu de mal avec la chaleur. Pas trop dur à supporter quand il fait 35-40°C ?
    Et quels sont les impacts de la terrible sécheresse que vous subissez ?

    Dans ton article, on s'en vraiment que tu adores ton pays d'adoption et que tu vis ton rêve américain au maximum. Profites en !

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    1. Franchement, la température monte au delà de 35°C pendant 2 heures maximum par jour l'été. Evidemment il vaut mieux ne pas choisir d'aller courir à ce moment-là, mais sinon c'est vraiment supportable. Et puis tout est climatisé ici alors... Venant d'une région où on ne voyait pas le soleil pendant les 2/3 du temps, je ne peux pas m'en plaindre !

      Quant à la sécheresse, je suis vraiment sceptique. Certes il ne pleut pas en plaine mais les montagnes sont régulièrement arrosées, ce qui veut dire que les rivières et les lacs naturels ont un niveau tout à fait normal (voir nos photos). Les médias montrent des lacs artificiels à moitié vides car c'est surtout la consommation d'électricité (avec les clims) qui impacte ces lacs. Mais les arbres sont verts, les gens arrosent leur jardin, les rivières coulent... Pour moi, sécheresse veut dire qu'il n'y a plus d'eau. Et c'est loin d'être le cas. La nature elle-même le prouve.

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  5. Je suis étonnée en regardant le plan de ne pas voir plus de piscines dans les jardins, fait chaud non chez vous, peut-être problème d'eau. Claudine

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    1. Bonne remarque, il y a peu de piscines malgré le climat. Ceci dit il y a pas mal de spas (intérieurs ou extérieurs, mais plus petits et donc moins visibles d'en haut) et les gens ont de grandes baignoires. Il y a aussi beaucoup de monde qui se baigne dans les rivières et les lacs le week-end. Donc j'imagine que ça compense.

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  6. Salut Alain,
    je suis avec attention ta nouvelle vie à Sacramento.Je suis toujours aussi fasciné par les états unis et ses habitants, et mon dernier voyage dans l'ouest americain n'a fait que conforter mon opinion.
    En tout cas , ça doit te changer de St Vit !!
    A bientot
    Christophe

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    1. Salut Christophe! C'est sûr que Saint vit est bien loin... La prochaine fois tu viens nous voir, promis ?

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  7. Ton œil ébahi et satisfait de ton choix font que tu manques surement d’objectivité, qui plus est en étant dans un suburb en Californie. je doute que les habitants de Detroit ou de certaines villes du Michigan (et je passe d'autres états encore plus pauvres) partagent ton enthousiasme et soient du même avis que toi sur la qualité et le respect des infrastructures et surtout sur le fait qu'ils ont tant de chances de vivre "dans la première puissance mondiale", c'est aussi un pays féroce qui avale les individus et dont le modus operandi n'est quand même que l'argent et la consommation. Le rêve américain n'est pas pour tous non plus, certains habitants vivent aussi pour la moitié avec les aides welfare.

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    1. Je n'ai jamais dit que tout le monde était riche et content, juste affirmé que les 5 continents étaient représentés dans ma rue où les loyers ne sont quand même pas donnés, ce que je pense pas trouver aussi facilement en Europe. Je ne vois pas trop comment ce commentaire peut manquer d'objectivité puisque c'est juste un constat !

      Après, je ne suis pas d'accord sur les habitants de Detroit ou autre. Les gens les plus pauvres sont souvent ceux qui arborent le plus fièrement de drapeau US, justement parce qu'ils savent que la roue tourne et que si ils bossent, ils finiront par y arriver. Avez vous déjà été accosté(e) par un mendiant aux US ?

      Cela m'arrive souvent, et je peux vous dire que leur comportement n'a rien à voir avec ce que vous décrivez. Les gens n'attendent RIEN du gouvernement US, et c'est là une différence majeure avec l'Europe.

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  8. Un peu d'accord avec Risette, Alain - et tu sais que c'est en toute amitie. :-) Il est clair (et je le dis EVIDEMMENT sans AUCUNE envie ou mechancete) qu'Adeline et toi avez la chance d'etre en ce moment (car la roue tourne, comme tu dis !) dans un environnement tres privilegie et que la California, comme partout, a aussi ses ghettos et ses pauvres qui ne s'en sortent pas - comme PARTOUT, de toutes facons. Je ne connais pas la Californie du tout mais je crois savoir qu'il y a des quartiers de Los Angeles, par exemple, ou c'est TRES TRES "chaud" question pauvrete et vie difficile. Des mendiants, tu sais qu'il y en a partout - et dans les rues de Philadelphie ou je marche chaque jour (comme j'en voyais a Paris, par exemple). Je sais que nous n'avons pas du tout le meme parcours ni la meme raison d'etre dans ce pays alors c'est vrai que de ma fenetre, je trouve (comme Risette) que les Etats-Unis sont "feroces" et que ce n'est pas forcement evidemment d'y faire son trou... Je sais que tu en fais rever plus d'un par le biais de ton blog mais, comme tu le sais peut-etre, j'aime bien jouer les "troublions" et rappeler que les choses sont evidemment differentes pour chaque personne car tout depend de son "background", des raisons et des conditions d'expatriation, etc, etc... De meme que quand des Americains s'imaginent que tous les Francais vivent a Paris, dans les quartiers chic, et font tous 35h et passent leur vie en vacances ; la majorite des Francais sont loin de ce reve-la, malheureusement ! Enfin, voila. Je ne sais pas si je me suis bien exprimee mais je voulais juste mettre une petite dose de "reality check". :-) Bisous a vous trois !

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    1. C'est sûr, et personne ne le conteste ni n'a écrit le contraire, sauf erreur de ma part. Nous sommes ici parce que nous l'avons choisi, n'avons bénéficié d'aucune aide et avons démarré de zéro (la boite a été créée en janvier !), comme beaucoup d'immigrés/expats aux US qui viennent pour s'essayer au rêve Américian.

      Je conteste juste la partie "chance" car je ne vois pas où la chance nous a aidé dans ce qui a constitué beaucoup de temps, de travail et de transpiration.

      Personne n'a dit que c'était facile et que l'argent tombait du ciel, ma seule affirmation c'est que le terrain est beaucoup plus propice pour réussir quelque chose ici qu'en Europe, et l'ouverture d'esprit envers l'entrepreneuriat et les étrangers n'y est certainement pas pour rien.

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  9. On dit "trublion" et non pas "troublion", quelle andouille je fais !!! :-(

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  10. Oui, il y a en general plus d'opportunites car les choses sont moins figees que dans la vieille Europe.
    En fait, je crois que ce que Risette voulait avant tout dire (et c'est aussi mon impression en te lisant en general et dans cet article en particulier), c'est que tu donnes l'impression (peut-etre malgre toi !) de ne voir que le positif de ce pays alors que c'est beaucoup plus nuance que ca.
    Quant a la "chance", je ne voulais surtout pas dire que tu as seulement eu a gratter un ticket de loterie et hop ! ton entreprise s'est montee. Je sais que tu as voulu tout ceci tres fort et que tu as travaille enormement (ce que j'admire d'autant plus que je suis assez faineante...) mais ce que je veux dire c'est que vous avez la chance, JUSTEMENT, de pouvoir travailler dur (d'avoir la sante pour ca, par exemple), d'avoir des reves, etc, etc... mais que ce n'est pas le cas de tout le monde sur cette terre. C'est dans ce sens que je parle de chance - je sais que c'est au sens TRES large ! :-)

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    1. J'ai quitté la France pour justement arrêter d'être entouré de ciel gris et de négativisme. On a fait une croix sur le Québec pour la même raison.

      Je l'ai écrit à plusieurs reprises: " Tout ce qu'on recherche c'est du ciel bleu et des sourires" pour voir grandir Thomas dans un environnement ou il aura l'envie de faire des choses et non pas une culture qui le tire vers le bas.

      Cet article s'appelle "Autour de ma maison" et est très factuel. Le ciel apparaît toujours bleu et j'en suis désolé, c'est tous les jours comme ça ! Je n'ai rien écrit de négatif sur mon quartier, c'est un fait. J'ai écrit que mes voisins viennent du monde entier parce que c'est vrai, et que peut-être que le pays était propice à ça. Ai-je fait pour autant fait l'apologie des USA ?

      Si c'est le cas, j'en suis désolé. En y réfléchissant bien, j'aurais pu montrer la carte qui liste les prédateurs sexuels autour du quartier. Ou la liste des crimes qui ont eu lieu le mois dernier. Aurais-je pour autant été plus objectif ? Je ne le pense pas.

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  11. Bon ecoute, Alain : le prochain article, je veux voir des choses super negatives et absolument atroces qui ne nous donnent pas DU TOUT envie de venir chez toi, d'accord ?? :-D (Et maintenant, je vais dormir) Bisous !

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    1. J'y ai pensé :) Je l'appelerai "Les USA c'est nul, n'y venez surtout pas". Le pire c'est que je pourrais être convaincant dans ce registre là (hé moi aussi je suis Français, hein ;-) )

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    2. Le jour où tu écris un article comme celui-là, préviens à l'avance que je ne le lise pas ...

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  12. Oui, je suis d'accord pour l'entrepreneuriat, le mentalité de porter vers le haut (qui commence à l'école), pour tout le coté business et réussite, je suis d'accord, le système est bien moins gangrené et négatif qu'en France, on prône la réussite, on croit en la réussite, l'ouvrier peut devenir CEO de son usine, the sky's the limit. C'est vrai. Il existe beaucoup de défauts et de paradoxes affligeants dans ce pays mais il reste quand même une terre d'opportunités et de nivellement vers le haut surtout matériel si tant soit peu que le désir d'accumuler des choses et des sous est un but de vie (au risque de passer à coté de sa vie pour etre performant dans cette rat race mais c'est un autre débat (je parle là de l’américain lambda et non pas de vous)

    "Après, je ne suis pas d'accord sur les habitants de Detroit ou autre. Les gens les plus pauvres sont souvent ceux qui arborent le plus fièrement de drapeau US, justement parce qu'ils savent que la roue tourne et que si ils bossent, ils finiront par y arriver. Avez vous déjà été accosté(e) par un mendiant aux US ?"
    Même si ils bossent, parfois, la roue ne tourne pas, il y a une vraie misère, une pauvreté difficile, oui les gens n'attendent rien du gouvernement (et pourtant ils en sont si attachés et fiers) mais justement quelle société développée et riche laisse ses citoyens dans la pâture? Parfois il ne suffit pas de "bosser", le système ne pardonne pas, c'est un pays où l'on a pas droit à l'erreur car elle peut etre tragique et irréversible! C'est aussi un mode de vie où rien n'est acquis, il suffit de voir dans Corporate America comme les salariés sont dispensables et ceci du jour au lendemain! Il suffit que le crédit score descende, que les dettes s'accumulent et ce peut etre la chute terrible vers le bas et comme justement le gouvernement ne récupère pas ses citoyens, remettre les pieds à l’étrier peut etre impossible, la seule volonté et ambition ne suffisent parfois pas! Il est très compréhensible que l'on puisse devenir homeless aux States. Même si il reste dans leur mentalité qu'il est toujours possible de se refaire, de rebondir, d’être battants et d'avoir la foi que leur situation précaire et sans issue ne le sera pas ad vitam.

    Quant aux mendiants, je ne parlais pas d'eux en mentionnant les pauvres, je parlais de la lower class...etre pauvre en Europe est beaucoup plus facile qu’être pauvre aux States. Au risque de glisser sur un terrain controversé, il me semble qu'en France les seuls mendiants qui accostent, qui réclament x choses aux passants, sont bien souvent les roumains. Il suffit de se rendre à Lyon part dieu gare pour le constater.

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    1. Bonjour
      Sujet brulant ;)

      Il est certain que les USA ne sont pas un pays parfait, d'ailleurs si quelqu'un en connait un je suis preneur.

      Mais nous sommes sur le blog de M. Alain Chautard qui nous raconte sa vie en Californie, son rêve Américain. Un rêve avec lequel, quand on le vit, il doit difficile d'être objectif à 100%. Même si je pense que M. Chautard est pleinement conscient des défauts des USA.

      Alors oui nous avons le droit de ne pas être d'accord, moi-même sur certains points ou façon de voir les choses je ne suis pas entièrement d’accord. Oui nous pouvons le faire remarquer à M. Chautard, qui, heureusement, ne se gêne pas d’y répondre.

      Mais est-ce bien le lieu ?

      Pour la plupart d’entre nous nous lisons ces blogs car ils nous permettent d’avoir une vie par procuration, de découvrir des lieux que ne nous verrons jamais par nous-même. Et nous savons qu’un blog reflète la personnalité de celui ou celle qui le tient et qu’il est difficile pour un expatrié d’être objectif à 100%.

      Certes je peux me voiler la face, on peut me dire que je fais mon fayot ;) mais je ne suis pas trop stupide (j’espère) pour savoir North Natomas ne représente pas toute l’Amérique, de même pour Santa barbara, le willshire(LA), le New Jersey ou la Floride, que la vie de M. Chautard et de sa famille n’est pas celle de tous les expatriés et Américains et que le ciel n’est pas bleu partout sur la terre.

      Mais ce blog c’est leur vie, elle est belle, pleine de bonnes choses et j’espère pour eux que cela continuera longtemps. Et aussi bizarre que cela puisse paraître leur bonheur nous (nombreux lecteurs) en apporte un peu.

      Et si un jour le blog de M. Chautard (ou un des autres que lis) ne m’inspire plus que jalousie ou désaccord, c’est simple : je ne le lirai plus.

      Par contre je suis ouvert à toute lecture contradictoire, donc Risette si vous avez un blog sur lequel vous partagez votre expérience Américaine je serai un lecteur assidu.

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    2. Bonjour, non, je n'ai plus de blogs, depuis quelques années déjà, mais j'en ai eu quelques uns, et bien entendu, je ne pouvais pas plaire à tout le monde, j'ai du aussi provoquer des roulements d'yeux chez certains. Et si on possède un blog public, il est normal de temps en temps de susciter une critique de la part de ses lecteurs, je ne dis pas de troller ou d’être haineux, mais émettre son avis en commentaire, c'est aussi cela le but de partager un blog, c'est pour l'échange aussi, non?
      Ce que je peux dire c'est que je vis "on and off" aux States depuis 1995, j'ai vécu dans des états très différents les uns des autres, que mon mari est américain et nos enfants raleurs/positifs (franco-américains donc). Je ne lis pas le blog d'Alain pour vivre une vie par procuration mais parce que je le suis depuis son premier blog et que forcement on s'attache. J'ai d'ailleurs lu son livre que mes enfants (pré-ados alors) ont aussi lu et beaucoup aimé tant ils étaient d'accord sur les anecdotes "pro" ou "anti" américaines de l'auteur. Donc mon désaccord ne partait vraiment pas d'un sentiment de jalousie ou d'esprit de contradiction ou de française hyper négative. Je soulignais simplement le manque d'objectivité, un lecteur naïf aurait pu penser que ce pays est vraiment trop chouette, tout neuf tout beau tout riche de partout, une sorte de décor et vie à la Truman Show; or, je suis certaine que Alain sait pertinemment que ce n'est pas le cas. Je m'imagine à leur place, plus jeunes et quittant un petit village pour partir la première fois dans des conditions d'expatriations et de vie aux US privilégiées et manifestement j'aurais eu la même euphorie.
      Je comprends tout à fait l'enthousiasme, j'ai quelques années de plus et j'essaie de me remettre aussi à mes premières découvertes US, même si ce pays peut parfois m'agacer (sorry), quand on le découvre, c'est comme si on mettait une réalité à nos rêves d'adolescence, à travers les films et les séries que nous regardions (comme Beverly Hills pour moi, leur vie, me faisait rêver) ou je pense même à ET, la scène où Elliott dans sa chambre montrait ses jouets, la scène où il commande des pizzas livrées à domicile, (dans les années 80 en France ça n'existait pas!), la scène Hallowen, ces scènes faisaient si américaines et donnaient tant envie de vivre chez eux où tout semblait bien mieux! Oui, moi même je pense que mes enfants auront plus d’opportunités et de tirage vers le haut aux US qu'en France, la mentalité y est globalement meilleure, il n’empêche la France a aussi ses atouts merveilleux et inégalés car les US parfois sont juste too much et en tout. Alain et sa famille verront peu à peu que l'expatriation est une vraie richesse mais elle vient avec un revers: il y aura toujours l'un ou l'autre pays qui manquera à certains moments de la vie et les comparaisons seront toujours omniprésentes.

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    3. Tout à fait d'accord. J'avais d'ailleurs parlé de "maladie incurable" pour qualifier l'expatriation dans cette article là : http://besancon-philadelphia.blogspot.com/2013/06/1000-jours-en-france.html

      Bon, en revanche on n'a pas vraiment quitté un petit village pour devenir des privilégiés aux US... J'avais (en 2008) le salaire moyen de ma profession en France pour arriver avec le salaire moyen de ma profession aux USA. Rien d'exceptionnel. Cette année, nous sommes partis sans aide extérieure et avons tout construit nous même, ce qui correspond davantage à l'idée générale du "rêve Américain" où l'on plaquerait tout pour démarrer une nouvelle vie aux US.

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  13. Je voudrais mettre une note positive dans ce débat animé.

    Que vouloir de mieux pour soi-même et pour sa famille que du ciel bleu, des sourires et du positivisme ?
    Que vouloir de mieux pour son fils qu'une culture qui le tire vers le haut et lui donne un entière confiance en lui ?

    Une chose que j'ai apprise, c'est que lorsque tu veux résoudre un problème ou aller de l'avant, tu ne peux compter que sur toi-même et sûrement pas sur les pouvoirs publics. Toi seul est mettre de ton destin.

    Et puis, si tu as la possibilité de profiter d'un environnement aussi beau que celui-là, profitez en un maximum ! On n'a que le bien qu'on se fait !

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  14. En tous cas, que de débats pour un article qui montre quelques photos d'un quartier US. Adeline me disait que cette article n'intéresserait personne mais le résultat est assez spectaculaire...

    Je suis convaincu que vous avez assez de ciel gris et de mauvaises nouvelles à la télé pour apprécier un petit coin de ciel bleu sur ce blog. Merci pour votre soutien ! J'ai reçu de nombreux e-mails me demandant de continuer sans rien changer.

    Dans le même temps, j'ai passé des mois sur ce projet, y ait dépensé quelques dizaines de milliers d'euros, ai pris des risques pour ma petite famille donc quand on s'installe et que tout se trouve à la hauteur voir au delà de nos attentes, forcément on est heureux ! Et je n'ai pas vraiment envie de nuancer ce bonheur.

    The show will go on!

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  15. Effectivement Alain pas envie d'en rajouter beaucoup de choses ont été dites mais pour le moment voguez sur votre petit nuage rose c'est le début et c'est le pays des bisounours je suis bien convaincue que tu es assez intelligent pour faire la part des choses et savoir que tout n'est pas noir en France et tout n'est pas rose aux US. De même on ne peut pas dire "les français" ou "les américains" chaque individu a sa façon de réagir attention de ne pas mettre tout le monde dans le même sac et faire des généralités.... Personnellement je connais des français souriants et positifs - tiens toi par exemple.... Vivez votre rêve....Maintenant je pense que les gens réellement dans la misère ne sont pas heureux que ce soit en France ou aux US. Quand on est au plus bas difficile de monter dans la société car l'argent mène le monde et sans argent dur de sen sortir.

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    1. Non, ce n'est pas le pays des bisounours. Je n'ai jamais dit ça et ne le dirai jamais. De même pour les généralisations, puisque comme je l'ai dit, les 5 continents sont dans notre rue, chacun avec leur culture propre. Il n'y aurait donc rien de plus ridicule et de réducteur que de généraliser sur "les Américains"...

      En revanche, c'est un pays ou la compétence et le travail sont plus récompensés qu'ailleurs, ça c'est incontestable et ça me suffit largement. Encore une fois, notre ambition n'est pas très élevée : "Des sourires et du ciel bleu". C'est tout. Mais ça fait quand même beaucoup pour quelques photos d'un quartier US d'une ville qui malgré son statut de capitale, est loin d'être considérée comme une destination de rêve par bien des Américains !

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  16. Afin d'assouvir la soif de négativisme de certains compatriotes, je vous réfère à ces deux articles de notre expatriation précédente :
    http://besancon-philadelphia.blogspot.com/2008/04/money-matters-in-credit-paradise.html
    http://besancon-philadelphia.blogspot.com/2009/02/john-q-sicko-et-nous.html

    Bonne lecture !

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  17. Nous venons d’arriver en Californie (Los Angeles) et nous faisons le même constat. Le ciel est bleu, les gens sont sympas et prévenants, les maisons sont grandes et les palmiers sont partout ! L’enseignement est extrêmement positif et laisse beaucoup plus de place à la créativité et au travail en équipe. Je suis heureuse de pouvoir offrir cela à mes enfants. On adore être ici et on en profite au maximum ! (Anne S)

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  18. En revenant sur ton article ce matin, je suis stupéfaite de lire certains commentaires. Il est question de VOTRE quartier, de VOTRE vie, je ne comprends pas d’aussi vives réactions !
    Non l’Amérique ne se résume pas à Creekside, nous le savons tous et si vous avez la chance d’y vivre, c’est grâce à votre mérite, à votre parcours, à votre volonté. Vous n’en êtes pas arrivés là par un coup de hasard, ni de chance. Ce n’est pas par hasard non plus que vous avez choisi de vivre à Sacramento plutôt qu’à Detroit, ni même San Francisco, tu nous en as très bien expliqué les raisons.
    Si tu avais écrit un article sur votre cadre de vie en France, il n’aurait pas suscité autant de réactions, et pourtant tu ne fais que comparer ce qui est comparable : votre niveau de vie à vous, de l’autre côté de l’Atlantique. Pas celui des autres !
    Nous savons tous toi comme nous que ce n’est pas l’Amérique de tout le monde, qu’il y a des pauvres partout. Il n’y a qu’à voir le nombre de personnes âgées qui sont encore obligées de travailler dans un pays où l’on ne vit pas d’assistanat comme chez nous (Et encore chez nous ce ne sont pas les vieux qu’on assiste…). On va peut-être dire qu’ils sont privilégiés parce qu’ils ont la chance d’avoir un travail pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.
    Pourtant, beaucoup rêvent de vivre aux USA et devenir américains. Certains payent de leur vie le passage de la frontière en quête d’un idéal. En France aussi tout le monde veut y venir. Il n’y aura pas de travail, mais des aides sociales importantes. Je ne pense pas que ce soit le cas pour les Mexicains, Cubains et autres qui continueront de vivre dans la pauvreté. Pourtant ils ne cessent d’affluer illégalement. Si ce pays attire comme un aimant, il y a bien une raison !
    J’ai fait l’équivalent de 65 fois le tour du globe et "connais" bon nombre de pays. Après une vingtaine de séjours aux USA je ne peux rien dire d’autre sinon que j’adore l’Amérique… en tant que touriste. C’est ce qui nous a rapprochés. Vous n’avez pas subi votre première expatriation comme certains le font mais avez su profiter de la moindre parcelle de temps libre pour le découvrir. Contrairement à ma famille, je n’ai aucune expérience de la vie quotidienne ailleurs qu’en France, et quand on me demande parmi tous les pays que j’ai visités celui où j’aimerai vivre, je réponds sans hésiter : le mien ! Mais si j’aime notre belle France… ce n’est plus que comme touriste. Je ne m’y sens plus chez moi et déteste ce qu’elle est devenue. A l’âge que j’ai, je ne la quitterai sans doute pas, mais je peux comprendre qu’on ne puisse plus avoir l’envie d’y vivre.

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    1. Tout à fait d'accord. De même, si aux 4 coins du monde, les gens portent des t-shirts ou casquettes marqués "Los Angeles" ou "New York" et pas "Marseille" ou "Lille", c'est qu'il doit effectivement y avoir quelques bonnes raisons :-D

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