mercredi 27 mai 2015

Salton Sea, quand le monde marche sur la tête

Avertissement : Cet article va vous paraitre surréaliste. Pourtant, tout ce que je vais écrire ici est bel et bien vrai, aussi dingue que cela puisse paraitre. La Salton Sea est un immense lac salé situé au sud-est de Palm Springs, à mi-distance entre la ville et la frontière avec le Mexique :

Des pélicans sur un grand lac au milieu du désert, jusque là tout est presque normal...

A peine arrivés au visitor center, nos narines détectent une odeur plutôt désagréable. En approchant du bord du lac, on pense comprendre pourquoi :

Des centaines (milliers ?) de poissons morts le long du rivage

Nous apprenons ensuite que la Salton Sea est un lac "naturel créé par erreur par l'homme"... En effet, en 1905, des fortes pluies font monter le niveau du Colorado, qui est détourné à de multiples endroits en différents canaux permettant d'irriguer les champs de la région.

L'augmentation du débit fait alors céder une digue, la résultat étant que durant plus de 14 mois, l'intégralité du débit du Colorado va se déverser dans ce qui s'appelle alors le Salton Sink (l'évier de Salton), une cuvette située à -70 mètres sous le niveau de la mer... Ainsi est née la Salton Sea.

Les bords du lac ressemblent à la vallée de la mort, où le sol se soulève comme torturé par la chaleur

Depuis ce jour, le lac devient de plus en plus salé car alimenté par des rivières et les eaux usées d'origine agricole, sans issue possible vers la mer. Les minéraux restent donc sur place, tout comme les fertilisants utilisés dans les champs.

En conséquence, les algues pullulent, ainsi que les poissons... Jusqu'au point où les algues consomment tellement d'oxygène que tous les poissons meurent asphyxiés. L'odeur abominable vient d'ailleurs des algues plus que des poissons.

Bombay Beach, sur les bords de la Salton Sea

Vous pensez certainement qu'à ce point, nous avons touché le fond. Et bien non, pas encore. Il y a quelques dizaines d'années, des promoteurs ont décidé de créer une sorte de station balnéaire le long du lac, laquelle aurait eu son heure de gloire, avant d'être inondée et presque entièrement détruite lors d'une tempête. Ce qu'il en reste aujourd'hui, c'est Bombay Beach et ses 300 habitants vivant dans des caravanes, mobil-homes ou des ruines :

Maison typique de Bombay Beach

N'ayant pas vu assez de choses étranges ce jour-là, nous décidons de pousser 30 kilomètres plus au sud, jusqu'à Slab City, une autre "ville" de caravanes et mobil-homes où se retranchent des gens ayant décidé (ou pas, selon les cas) de vivre différemment, en marge de la société :

Slab City

C'est à Slab City que l'on trouve la Salvation Mountain, cet étrange monument religieux aussi considéré comme une oeuvre d'art. Nous l'avions découverte dans le film Into The Wild, et être aussi proche de l'endroit nous incitait à faire le détour, aussi fou soit-il :

Salvation Mountain, une cathédrale colorée au milieu de nulle part

En quittant Slab City, un panneau nous prévient : "Attention, réalité droit devant". Il est certain qu'après une telle journée, l'avertissement a de quoi être pris au sérieux. Nous rentrons sur Palm Springs véritablement dépaysés, pour ne pas dire plus.

Passage à niveau sur la route du retour

Quelques jours plus tard, intrigué par tout ceci, j'apprends l'existence d'un documentaire intitulé Bombay Beach, que nous avons donc regardé avec curiosité, histoire de comprendre comment et pourquoi on peut vivre là-bas, dans un endroit où rien ne semble facile, loin de tout. Voici la bande annonce :


Le documentaire est aussi étrange que l'endroit... Outre l'atmosphère surréaliste propre au lieu, les trois personnages principaux le sont tout autant sinon plus :

  • Un petit gamin à moitié détraqué dont les parents ont fait de la prison pour avoir créé une sorte de milice. Extrait d'une interview du père : "Ils n'ont pas voulu de moi dans l'armée, et dans le désert on s'ennuie pas mal, alors on a pris des grenades, des fusils et on s'amusait comme on pouvait
  • Un petit papy philosophe de Slab City, trafiquant de cigarettes à ses heures
  • Un jeune joueur de foot US qui espère un jour devenir professionnel. Lui a quitté Los Angeles après que son frère ait été assassiné par des gangs...

Si le documentaire n'apporte pas de réponse (ce serait trop facile !), il montre une facette intéressante du rêve Américain, à l'endroit même où ce dernier semble ne plus du tout exister. Je vous le recommande donc !

Voilà donc pour ce paragraphe sur le lieu incroyable qu'est la Salton Sea. J'ai essayé d'être aussi complet que possible, même si il y aurait encore à dire, donc n'hésitez pas à poser des questions en commentaires.

Vous pouvez désormais retourner dans le monde réel, droit devant !

lundi 25 mai 2015

Tour de Californie 2015

Il y a 15 jours se déroulait le tour cycliste de Californie, une course par étapes qui se déroule sur 8 jours ! Sacramento étant la capitale de l'état, nous avions la chance d'avoir la première étape du tour "à la maison", avec un tracé de 203 kilomètres partant de et arrivant à Sacramento. L'occasion pour nous de vivre l'événement à fond :

Effervescence sur la ligne de départ / arrivée le dimanche matin

Le tour de Californie se déroule en même temps que le tour d'Italie, ce qui veut dire que toutes les "pointures" du cyclisme international n'y participent pas, mais la course promettait un beau duel entre Peter Sagan et Mark Cavendish, qui à eux deux ont d'ailleurs remporté 6 des 8 étapes !

Pour nous, tout commencait le dimanche matin sur la Capitol Mall, la grande avenue faisant face au capitole de Californie :

Les cyclistes à l'échauffement sur le Capitol Mall

Les cars des équipes occupaient la moitié de l'avenue (l'occasion de tout voir de près - matériel, véhicules, etc.), l'autre moitié étant bien évidemment réservée pour la course. Puis le grand départ était donné, derrière un beau cortège de motos et 4x4 de police :

C'est parti...


Et voilà le peloton au petit trot !

Les organisateurs ont eu la bonne idée d'organiser la course féminine en parallèle, ce qui veut dire que juste après le départ de la course masculine (qui partait dans les champs pour une bonne partie de la journée), nous avions droit à cette seconde course qui elle restait dans les rues de Sacramento pendant 2 heures de course dans une boucle autour du capitole. Le spectacle était ainsi non-stop :

Le premier tour de la course féminine, devant 50 000 spectateurs dans les rues de Sacramento !

Il y avait évidemment un petit village avec tentes des sponsors, écrans géants, concerts, concours pour gagner des petits cadeaux, buvettes et compagnie... On est toujours aux US, donc l'événement ne peut être qu'énorme, cela va de soi :

Le village course juste devant le capitole

Voilà une brochette qui ne va pas faire long feu...

Un parking à vélos gratuit... Et plein à craquer ! Pratique pour éviter de prendre la voiture

Et puis nous avons récupéré pas mal de petits cadeaux, avant de voir l'arrivée de la course féminine, puis de rentrer à la maison en début d'après-midi :

Les filles foncent vers la ligne d'arrivée

Plusieurs sacs du Tour, un verre, des autocollants et... une gourde de coureur récupérée au bord de la route !

L'après-midi, je suis retourné voir la course passer en dehors de la ville pendant la sieste de Thomas (c'est d'ailleurs là que j'ai récupéré la gourde - que le coureur a lancé quelques mètres devant moi) :

Le peloton fonce pour rattraper les échappés... Ce qu'il fera avant d'entamer les 4 tours du circuit final autour du capitole, un peu comme le Tour de France aux Champs Elysées !

J'ai suivi le tour de Californie au jour le jour grâce à la retransmission gratuite en streaming, et la course a vraiment été passionante jusqu'au bout. C'est même un Français, Julian Alaphilippe, qui a pris le maillot jaune l'avant-dernier jour après une superbe échappée en montagne...

On pensait donc qu'il allait gagner la course, mais grâce à une bonification de 5 secondes et une troisième place au sprint sur la dernière étape, c'est Peter Sagan qui l'emporte finalement. Alaphilippe termine tout de même meilleur jeune du tour de Californie :

Photo finish de la dernière étape, et cette 3ème place millimitrée qui donne le bonus et la victoire finale à Sagan

Cette année, le tour passait par San José, Santa Barbara, Pismo Beach, avant de finir à Los Angeles. Une des étapes en contre-la-montre a même été remplacée à la dernière minute pour cause de neige à Big Bear Lake. En tous cas, rendez-vous l'année prochaine pour le tour 2016 à Sacramento !





mercredi 20 mai 2015

Nos endroits préférés aux USA

Aujourd'hui, c'est le 20 mai, et comme chaque 20 du mois, je participe au défi mensuel initié par Laetitia de French Fries and Apple Pie et Isabelle du blog FromSide2Side. Ce mois-ci, nous allons donc vous montrer nos endroits préférés aux USA, et vu qu'il en y en a quelques uns, autant commencer tout de suite :

Yellowstone (et Grand Teton National Park)

Grand Prismatic Spring à Yellowstone

Ah, le Wyoming... Sauvage, sublime, loin de tout... Des montagnes, des sapins, des bisons. Etre réveillé la nuit par les hurlements d'une meute de loups ou de coyotes... Croiser des élans au bord des lacs. Le tout au milieu d'un cadre naturel splendide, avec une spécificité unique au monde, on peut le dire : Deux tiers de l'ensemble des geysers de la planète terre se trouvent dans le parc national de Yellowstone, rien que ça !

La chaine des Tetons et le lac Jackson

Avec 2 habitants par kilomètre carré, le Wyoming offre toute la solitude dont on peut rêver. C'est un gros coup de coeur pour nous deux, et nous avons envie d'y retourner dès que possible (allez, 12h30 de route depuis la maison, ça se tente ?)

L'Utah, de Bryce Canyon à Monument Valley

Bryce Canyon et ses incroyables paysages

L'Utah, état des roches colorées... J'étais prêt à partir pour Salt Lake City plutôt que la Californie, mais Adeline n'était pas tout à fait d'accord. Pas grâve car nous ne sommes pas "très loin" (Salt Lake City est à 9h30 de route !) et nous retournerons définitivement dans cet état magique, où les paysages ne cessent de surprendre, comme au parc national des Arches :

Delicate Arch, l'emblème de l'Utah

Il nous reste tellement de choses à explorer dans l'Utah, que ce soit à Zion, dans les Canyonlands, Antelope Canyon, ou encore la mystérieuse et difficile d'accès zone de The Wave (qui est en fait dans l'Arizona, accessible depuis l'Utah seulement), que nous pouvons encore y prévoir de nombreuses expéditions !

La Californie, de San Francisco à Death Valley

La Californie, c'est la maison !

Que ce soit à San Francisco, ville unique en son genre, au bord du Pacifique à Big Sur ou en plein milieu de la vallée de la mort, sans oublier les séquoïas, les volcansYosemite, Hollywood... La Californie offre une gamme de paysages, d'attractions et de climats assez incroyable. Pas de quoi nous ennuyer, comme vous pouvez le voir sur le blog !

Les dunes de la vallée de la mort

Et tous les autres...

On ne peut pas oublier le Grand Canyon, qui reste une expérience à part dans l'ouest américain :

"The" Grand Canyon

Dans les faits, on a toujours du mal à sélectionner nos préférences... Crater Lake est magnifique, White Sands aussi, les Everglades en Floride sont une expérience unique également... Et puis il y a toutes les villes, Philadelphie bien sûr, New York, Seattle... Le problème, si c'en est un, c'est qu'on tombe sous le charme de tout ce que l'on voit en Amérique du Nord !

Times Square, c'est l'opposé du Wyoming en terme de population, mais c'est magique quand même !

Philly, la ville qui a changé notre vie, sera pour toujours "notre" ville !

Voilà donc pour ce petit tour de nos lieux préférés. Tous ces endroits ont eu un impact majeur sur nous, sur notre façon de voir les USA, mais également notre façon de voir l'Europe, où rien de tel n'existe et n'existera probablement jamais. Tant de grands souvenirs à la vue de ces photos !

Heureusement nous reprenons la route demain soir... Cap sur Yosemite pour ce week-end de Memorial Day !



samedi 16 mai 2015

Palm Springs, California

Après nous être extirpés de Los Angeles en mode reverse commute (dans la direction inverse de tous ceux qui vont travailler - et donc en évitant tous les bouchons) nous quittons enfin la civilisation et le paysage s'aridifie kilomètre après kilomètre. La végétation est remplacée par les éoliennes alors que nous arrivons à Palm Springs, une oasis au milieu du désert :

L'entrée de Palm Springs

Palm Springs se trouve dans les terres, dans la vallée de Coachella, qui est bordée par des chaines de montagne dont les points culminants dépassent les 3200 mètres d'altitude. Du coup, même si la température flirte avec les 30° C dans la vallée, on peut voir des traces de neige sur les plus hauts sommets.

Belle lignée d'éoliennes dans la vallée !

Il y a environ 45 000 habitants à Palm Springs, ce qui en fait une petite ville selon les normes nord-américaines. Elle est située sur une immense nappe phréatique supposée contenir suffisamment d'eau pour alimenter cette population pendant plus d'un siècle, mais avec plus de 100 terrains de golf à arroser et un climat aride au possible, il n'est pas certain que cela marche aussi longtemps que prévu - mais qui sait, au rythme où nous allons, notre civilisation aura peut-être disparu avant que Palm Springs ne manque d'eau :

Une oasis... C'est exactement ça !

Dans tous les cas, Palm Springs ressemble à un petit paradis et nombre de stars y ont une résidence. Les architectes ne sont pas en reste et y ont développé un style sympa, moderne et supposé mieux adapté à la vie dans le désert :

Des maisons sans étage, typiques de Palm Springs

Celle-ci, avec des espèces de sculptures en métal tout partout, remporte la palme de la bizarrerie !

Le centre ville est tout aussi sympathique et se visite assez bien à pied, même si les distances peuvent vite paraitre longues, la ville s'étirant allègrement au pied des montagnes le long d'immenses avenues :

Commerces du centre ville

Comme à Santa Barbara, même les banques ont une architecture originale ! Celle-ci était même conseillée comme une visite à faire dans le guide du Routard !

Mais le vrai problème, c'est quand on débarque à l'hotel le soir, et que devant sa chambre on a ça :

Difficile de résister ! On a passé une bonne heure dans la piscine ce soir-là... Thomas ne voulait plus en sortir !

Et le matin, la vue des palmiers au petit déjeuner :

Pas mal, hein ?

Nous avons donc beaucoup aimé Palm Springs. C'est très différent de Santa Barbara, notre premier coup de coeur de ce road-trip, mais l'aspect "oasis au milieu du désert", avec ces montagnes tout autour, c'est très joli et dépaysant au possible. Nous y retournerons !

mardi 12 mai 2015

Popeyes : Un restaurant typiquement US

Après vous avoir présenté quelques enseignes typiquement US, j'ai décidé de m'attaquer aux restaurants (fast-food et autres). J'avais débuté cette nouvelle série avec Dickey's Barbecue Pit et l'article d'aujourd'hui est consacré à Popeyes Louisiana Kitchen, qui comme son nom l'indique est un fast-food spécialisé dans la cuisine de Louisiane.

La devanture du Popeyes que nous avons "visité" en avril

Que mange-t-on à Popeyes ? Pas des épinards, mais plutôt du poulet frit et épicé. Les prix sont typiques d'un fast-food US (environ 8$ pour les menus avec boisson illimitée) et ce que j'ai aimé, tout comme à Dickey's, c'est la possibilité de prendre autre chose que des frites en accompagnement : Riz, purée, haricots ou même... compote de pommes !

Du poulet frit, des "biscuits", du riz et haricots rouges pour moi, coleslaw pour Adeline, et un peu de tout pour Thomas !

Au final, ces menus ont le mérite de changer un peu des "burgers - frites" classiques. Popeyes a plus de 1800 restaurants dans le monde dont 1500 aux USA, 40 au Canada et 300 dans 20 autres pays. Il y en aurait en France dans des bases militaires US, donc non accessibles aux civils, selon Wikipedia !

A l'intérieur du restaurant, des bancs et des murs colorés

Un poulet qui crache le feu au milieu d'un plat de légumes. J'imagine que ça résume assez bien Popeyes !

Reste à expliquer l'origine du nom "Popeyes", qui pour le coup n'a rien à voir avec le fameux marin dévoreur d'épinards. En fait, le fondateur de Popeyes affirme avoir choisi ce nom en hommage à Jimmy "Popeye" Doyle, detective de cinema du film "The French Connection", ce qui peut sembler bizarre car il n'y a pas vraiment de lien avec la Louisiane ou la cuisine...

Le comptoir et le distributeur de boissons au fond

Lors d'un road-trip aux US, nul doute qu'une pause repas à Popeyes vous permettra de gouter à une cuisine originale et un brin dépaysante. Les restaurants se trouvent dans plus de 40 états différents, et même si il n'y en a pas à tous les coins de rue, on en voit assez souvent pour pouvoir se laisser tenter !

dimanche 10 mai 2015

Los Angeles, de Venice à Hollywood

Le lendemain de notre visite de Santa Barbara, nous prenions la route pour Los Angeles, avec l'espoir d'avoir une meilleure impression que lors de notre premier passage à LA. Pas de bol, dès notre arrivée à Malibu, nous avons le droit à 1h30 de bouchons pour parcourir 10 kms... Pendant l'attente, Adeline pense voir un acteur de série TV des années 90 qui sort de chez lui, mais elle n'a pu retrouver ni son nom ni la série. Les recherches sont en cours...

En fait, Pamela Anderson et David Hasselhoff sont dans la cabane, là...

Première étape du jour, Venice. Le long de la plage, on croise des starlettes qui  font des photos de mode avec toute une équipe de photographes et de maquilleuses. Sur la plage, on apercoit les cabanes de sauveteurs, leurs véhicules jaunes et leurs flotteurs oranges, et oui "Alerte à Malibu", c'était tourné ici en fait, et pas à Malibu ! Pas de doute, on est bien à Los Angeles.

Venice, tout en couleurs !

La promenade le long de Venice Beach est assez surnaturelle : D'un côté les SDF, de l'autre les types qui font de la gonflette en plein air, les boutiques de souvenir, des artistes... Et les marchands de marijuana thérapeutique, bien entendu. C'est plein de monde, c'est bruyant. En revanche, à deux pas de là, dans les canaux de Venice, tout est calme et paisible, et c'est d'ailleurs très joli :

Les canaux de Venice

Regardez comme le petit canard joue au maitre du monde, là au milieu

En quittant Venice, Adeline en mode "je veux voir des stars" nous lance : "C'est Bradley Cooper dans la vieille voiture là". Et même si le type a un look parfaitement Hollywoodien, négatif, ce n'était pas lui. Alors à défaut de voir des "stars", nous allons prendre en photo celles sur les trottoirs d'Hollywood Boulevard :

Le walk of fame et ses étoiles

Un fait amusant (pour moi en tous cas, car un rien m'amuse), c'est qu'à Los Angeles la majorité des panneaux publicitaires sont sur les films et les séries TV à sortir prochainement. A San Francisco et dans la Silicon Valley, toutes les pubs sont pour Apple, Google et gadgets ou logiciels high-tech. Au moins on sait où on se trouve !

Sur Hollywood Boulevard, bien évidemment, la vue est imprenable sur la colline d'Hollywood :

Hollywood et quelques maisons qui valent des millions sur la colline

La fin de la journée approche déjà, nous décidons donc d'aller au Griffith Observatory afin d'avoir une vue panoramique sur la ville :

L'observatoire Griffith

La vue sur la ville qui s'étend à l'infini...

Santa Monica au loin, avec l'océan Pacifique à l'horizon

Nous décidons ensuite d'aller à l'hôtel, où nous arrivons une fois la nuit tombée. Ce dernier n'étant pas loin du centre-ville, nous avons une vue plutôt sympa sur les gratte-ciel depuis notre chambre :

Pas mal, non ?

Puis en m'approchant de la vitre, je remarque un détail qui pourrait être anecdotique, sauf que nous sommes à Los Angeles, alors je regarde de plus près et là :

Tiens, un impact de balle dans la vitre de la chambre (et le centre ville au loin)...

Le lendemain matin, avec la lumière du jour, nous remarquons que le plafond comporte pas mal de petites taches rouges un peu partout, comme... du sang mal nettoyé. De là à en arriver à la conclusion qu'un client précédent s'est pris une balle dans la tête à cet endroit-là, il n'y a qu'un pas, que je franchis allègrement. Mais bon, nous ne sommes pas membres de gangs, donc nous ne craignions rien dans cette chambre, hein ?

Au final, cette deuxième visite de Los Angeles était tout de même plus positive que la première : Nous avons vu de jolies choses et nos nouvelles aptitudes californiennes nous ont permis d'éviter judicieusement la plupart des bouchons, rendant les choses plus agréables. Pas suffisant cependant pour nous convaincre : LA, tu auras droit à une troisième chance plus tard, parce que nous sommes sympas (et qu'on veut visiter plus de studios de cinéma, hé hé !)

Nous filons ensuite vers Palm Springs, prochaine étape de ce road-trip sud-californien, à suivre sur le blog très bientôt...