dimanche 2 octobre 2016

Business update n°7 - Les grands voyages

Comme vous le savez probablement déjà, ces trois derniers mois ont été riches en voyages professionnels. J'écris d'ailleurs cet article en plein vol entre Atlanta et Phoenix où je dois attraper une connection pour Sacramento. Pour un voyageur comme moi, c'est juste formidable ! Tout ceci est le résultat du travail effectué au premier trimestre 2016 et la publication de mon cours vidéo.

Plus de 800 personnes ont déjà regardé mon cours vidéo !

Si ce cours en lui-même ne me rapporte pas grand chose en revenus direct, l'effet boule de neige qu'il a déclenché est énorme : Grâce à la crédibilité apportée par le statut d'auteur publié, on m'a déjà proposé plusieurs autres livres et vidéo à écrire (tous refusés faute de dispo), mais surtout demandé d'aller former des gens sur site à San Diego.

Ce qui a amené une deuxième opportunité, puis le bouche à oreille et le feedback des personnes formées sur les deux premiers cours amènent une troisième formation, et ainsi de suite...

Le siège de The Weather Company à Atlanta où j'ai passé la dernière semaine de septembre

J'en suis donc au point où j'ai formé des employés de grands noms comme Verizon ou The Weather Channel (soit les équivalents de SFR et la chaîne météo en France), ce qui renforce mon tout nouveau profil de formateur et fait que les trois organismes de formation avec lesquels je travaille s'arrachent mes services.

Pour vous montrer une fois de plus comment fonctionne le business aux USA, un petit exemple de ce qui m'est arrivé cette semaine : Le patron d'un organisme de formation a sû par un de ses collègues que j'enseignais à Atlanta, donc il me contacte pour m'inviter au restaurant.

On discute, je sens qu'il accroche bien, il me demande si je serais intéressé par des formations en Europe, je dis "pas de problème !" Je demande aussi si il n'a pas des opportunités sur la côte Ouest, car les vols de 5 à 6 heures vers la côte Est, c'est sympa mais si on peut éviter de le faire pour chaque formation, ce serait mieux.

Portland au cocuher du soleil. J'y suis retourné pour WDS 2016

Résultat, dès le lendemain matin, j'ai un email qui me dit " Je sais que tu as plein de boulot, mais pourrais tu bosser pour nous trois jours en Novembre à Sunnyvale, c'est pas loin de Sacramento et ça nous retirerait une grosse épine du pied".

En résumé, on m'invite au restau 3 étoiles, je plais à la personne en face de moi qui dès le lendemain matin me tend un chèque de plusieurs milliers de dollars en satisfaisant mes préférences de proximité. Le pire, c'est que vu que je lui sauve la vie, les opportunités sympa vont continuer de pleuvoir en récompense... J'adore l'Amérique :-)

Mes vols de ces quatre derniers mois...

 Ceci dit, j'ai également eu deux contacts pour travailler avec la France cet été. On m'a demandé de passer des certifications de formateur, condition impérative pour pouvoir bosser avec eux, et j'étais OK pour le faire (même si cela m'a fait sourire). Et alors que tout semblait super bien engagé, mes interlocuteurs ont fini par ne plus donner signe de vie. Le contraste parfait avec cette expérience du diner gagnant, idéale pour renforcer les convictions de notre choix de vie, ce dont je n'avais même pas besoin.

Ah oui, car au milieu de ces différents voyages, j'ai également été approché par Google pour devenir Google Developer Expert, un statut honorifique (pas un job) qui permet d'être invité à des conférences (parfois pour y parler devant des centaines de personnes) et de travailler sur certains projets avec Google en mode consultatif.

J'ai déjà passé et réussi un premier entretien avec un expert dans mon domaine, et devrait en passer un autre prochainement avec une équipe de Google, je l'espère au Googleplex... Quand je vous parlais d'effet boule de neige ;-)

J'ai également effectué un aller retour à Los Angeles la semaine dernière pour participer au pré-lancement d'une start-up pour laquelle j'ai créé l'application prinicipale (un concept d'enchères innovant pour acquérir des produits de luxe à moindre prix). On va voir comment cela se passe, mais si le concept marche sur LA, ma prochaine business update devrait en parler davantage !

Le lancement de la start-up Ombiclub

Tout va donc pour le mieux en Californie, ou en Géorgie, Virginie voire Ontario selon la semaine... Le seul bémol à tout ceci, c'est que je vais devoir lever un peu le pied durant les mois à venir car je commence à travailler en tant que salarié à plein temps pour l'entreprise qui sponsorise notre carte verte dès lundi prochain. Mais encore une fois, ce ne sont que des bons problèmes à avoir, alors je ne peux pas me plaindre !

11 commentaires:

  1. Bravo et encore bravo!!
    Magnifique investissement.

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  2. voila une activité qui est impressionnante ! Chapeau bas pour votre réussite ! C'est un régal de vous lire ;)

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  3. Eh bien à part super, je ne vois pas quoi dire d'autre. Adeline continue t elle son job,a t elle le temps de tout faire malgré tes absences ?

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    1. Ce que je n'ai pas dit, c'est que ces trois derniers mois, en dehors des voyages, je travaillais tout le temps depuis la maison. Et le job principal d'Adeline, c'est justement les enfants. Ses ateliers de cuisine ont lieu le soir et le week-end quand je peux prendre le relais avec les petits.

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  4. Tes Business Update m'impressionnent toujours autant.

    J'ai l'impression qu'en Amérique à partir du moment où tu as le cran de te lancer et que tu as pu prouver ce que tu valais, les gens viennent naturellement te demander tes services sans réel effort.

    La différence avec l'Europe est frappante d'ailleurs et ton exemple le montre bien.
    Là où en Amérique certaines affaires peuvent se conclure très rapidement, en Europe on en est à l'échange de mail (avec plusieurs jours entre chaque mail si possible), des certifications à passer, des réunions inutiles, ... pour au final ne rien à voir. A travers mon boulot, je vis ce genre de phénomène quasi tous les jours.
    Quand tu vois toute l'énergie dépensée pour rien.

    Avant d'être aux USA, étais tu déjà à l'aise pour parler en public ? Avais-tu déjà parlé devant des assemblées de centaines de personnes ? Surtout dans une autre langue que ta langue maternelle.
    Si ce n'est pas le cas, comment as-tu fait pour gérer le stress qui va avec ?

    Comme toujours, ta progression m'impressionnes encore et toujours. Et il me tarde de te rencontrer (en janvier ou à un autre moment) pour en parler de vive voix ...
    Félicitations et bonne continuation pour ton business !

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    1. Tout à fait ! Je t'avoue que je n'ai jamais été à l'aise pour parler en public, mais que le fait de le faire dans une autre langue que ma langue maternelle aide pas mal.

      Par exemple, en français je sais que l'on est jugé sur la façon dont on s'exprime, alors qu'aux USA, avoir un accent ou un mode d'expression différent ne pose pas de soucis, donc c'est moins de pression sur les épaules.

      Le stress c'est surtout 5-10 minutes avant de commencer, après une fois l'événement débuté, il n'y a plus d'autre choix que de se concentrer dessus et le stress disparait. Mais je préfère 100 000 fois m'exprimer à l'écrit qu`à l'oral, c'est certain.

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  5. A la fois, tu nous impressionnes, à la fois tu ne nous surprends plus ! Mais jusqu'où vas-tu aller comme ça ?!!!!
    Ce que tu dis de la différence de manière de traiter des affaires outre-Atlantique par rapport à chez nous me fait penser à ce que disait mon voisin chinois (naturalisé français) quand nous étions en région parisienne. En France, ça prend énormément de temps en palabres de toutes sortes, avec contrat dûment signé, alors qu'en Chine, l'affaire est vite réglée et scellée par une simple poignée de main qui engage l'honneur des deux protagonistes. Cela date et a peut-être bien changé depuis les années 90, cependant ce que j'en sais maintenant, c'est que s'il vit toujours en France, il traite toutes ses affaires à Taïwan !

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    1. Ici, bien souvent il n'y a même pas de poignée de mains ;-) J'essaie d'avoir des contrats signés par les clients à chaque fois mais la plupart s'en moquent complètement, même si ils sont à des milliers de kilomètres et qu'on ne s'est jamais rencontrés en "vrai".

      C'est sûr que l'approche est différente de celle du vieux continent (encore que je bosse super bien avec les Anglais, qui ont souvent une approche plus américaine des choses)

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  6. Attention, ne pas se fier aux apparences.

    La société Américaine est hyper procédurière et comme c'est le contrat qui fait loi, il vaut mieux avoir des documents signés plutôt qu'une simple poignée de mains et tout le monde sait ça très bien.

    Je suis allé trois fois au tribunal pour des contentieux commerciaux. Dans deux des cas j'ai gagné car les contrats étaient signés et dans le troisième cas, je n'ai même pas plaidé car il n'y avait aucun contrat de signé.

    Aussi souviens toi, quand tu as acheté ta maison, je suis sûr que tu n'as jamais signé autant de documents de toute ta vie que ce jour là.
    Certes la signature lors d'un contrat d'embauche est une chose complètement facultative mais dès que tu occupes un poste à responsabilités, combien de clauses de non concurrences et autres clauses diverses on te demande de signer.

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